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9 juillet 2009 4 09 /07 /juillet /2009 05:57


je vous dire un truc, s'il vous plait.

je vais aller chez mamie peinture et on va aller pendant beaucoup de jours à saint Malo. Et puis des tas de copains qui vont venir me voir ...

le rouleau m'est tombe sur le pied, ça m'a fait très mal. j'ai pleuré, j'ai crié de toutes mes forces.

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 20:00
 

 

Depuis, ces dernières semaines les temps sont durs : les soirées suintent la bière et le rhum, et le tabac a souvent cinq doigts.

 

Il y a eu mon anniv' (très grosse race). Il y a eu la venue de Nadère pour plusieurs jours (races moyennes pour un temps moyen). On a refait la même avec Elise (races moyennes pour un temps moyen). Et enfin, lundi, il y a eu le plateau de fruits de mer qui dérape entre amis (très grosse race).

 

Les conséquences sont évidentes : casquettes plombées, fatigue intersidérale, humeur de chien (genre Pit), coup de boule à ta femme, coup de boule à tes enfants et même à ton chat.

 

C'est pourquoi hier, je me suis attelé à reposer mon p'tit corps (et particulièrement le foie et le neurone). J'ai donc, pour parfaire cet état de larvitude, glandé comme un enculé.

 

Le matin, j'ai fait … RIEN (hormis,un ou deux biberons). L'après midi … PAREIL, avec une pointe d'activité complètement dingue, entre 15H00 et 16H30, où j'ai regarder un film* (« Oh putain ! Gaffe au claquage …).

 

Je réussissais, comme par miracle, à me sortir un minimum les doigts quand Zéph' rentrait du centre aéré, et ce, jusqu'à ce qu'il se couche. À peine avait-il fermé un œil, que je me jetais dans le canapé et y défibrillais de bonheur. La lèvre gluante et lourde, la paupière en accent circonflexe, je me lobotomisais devant la télé.

 

Pour une fois, j'avais branché la sûreté dans mon cerveau pour qu'il ne se mette pas en veille, et oublie de me dire de me coucher après minuit et demi (sinon t'es encore plus crevé, c'est con …).

Malheureusement, sur le coup des … Je ne sais plus trop quand (mais vous allez comprendre pourquoi), je m'évanouissais de fatigue.

 

Réveil 3H00. Impression de cendar' vidé dans la bouche. Vessie gonflée. Jambes molles (c'est rude d'aller aux teuchio sans se crouter). Après le dégazage, je rampais jusqu'au lit et y perdait connaissance.

 

5H20 : Lilou a faim, une première fenêtre pète, puis une seconde. J'ouvre douloureusement les yeux. J'ai l'impression d'être un cénobite**, fixé au lit par mille chaînes plantées en moi. Je parviens, au terme d'un effort qui ferait passer l'accouchement pour un éternuement, à tourner la tête vers ma douce : bulles de nez et bouche déformée sur l'oreiller.

Tant pis !

Dans un dernier effort, digne des dieux de l'Olympe, je réussissais à la secouer comme un prunier et à hurler : « la petite pleure !! ». Rideau, je me ré-évanouie …

 

7H00 : Ouverture des hostilités dans la joie et la bonne humeur.

 

Ch'ais pas pourquoi, mais j'suis crevé moi … J'ai bien fait de me reposer ...

 

 

* le film, c'était DANTE 01. Le dernier film de, l'ancien acolyte de Jenet, Marc Caro. J'ai trouvé des trucs mortels dans ce film, mais j'ai une impression globale de « c'est pourri », et ça me trouble beaucoup. Si quelqu'un l'a vu, qu'il me donne son avis, je suis preneur.

** Référence pas du tout cachée à Hellraiser. Pour ceux qui connaissent pas allez là : http://membres.lycos.fr/hellegacy/cenob.htm .

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7 juillet 2009 2 07 /07 /juillet /2009 20:20

 

J'espère souvent ne pas être le seul à me retrouver dans des situations crétines alors que je n'ai rien fait de space …

 

Les événements s'enchainent très naturellement, sans être choquant … Puis, d'un coup tu prends un peu de recule. Tu regardes tous ça de l'œil de l'érudit à qui on la fait pô, car il sait qu'il faut s'arrêter pour comprendre … Et quand tu t'arrêtes, tu t'auto-consternes !

 

Aujourd'hui, Charline va changer la petite. Mais, elle avait oublié je ne sais plus quoi (Body ? Pipi ? Petite culotte ?). Je me retrouvais donc à surveiller mon boue de Lilou en pleine période d'asticot – tu la quittes pas des yeux sous peine de tête fracassée par terre dans une mare de sang et de complication familiale.

 

J'étais donc torse poil en train de arheu-arheuter et de gheu-gheutiser face à une Lilou hilare, allongée sur la table à langer. Et ça durait, et ça durait … Vazy que j'te fait des bisous sur le bidon (trop drôle ce Papa), vazy que j'te fait des sourires à pleine dents (trop beau ce Papa), vazy que j't'assoies en te tenant par la taille (trop fort ce Papa).

En quelques minutes, je me mongolisais devant ma fille.

 

Charline revenait, de son je-ne-sais-pas-quoi, sans prévenir. Elle découvrait mon dos en peau de serpent, reliquat de ma brûle du derche.

En effet, si mon cul était parti en auto-combustion il y a quelques jour (), mon dos n'en était pas ressorti indemne. Il rougeoyait. Et donc, en phase deux, je pelais.

 

Il faut aussi savoir que ma douce a comme passe-temps, l'épluchage de moi quand je perds ma peau, suite à un coup de soleil. Cela dit, à sa décharge, j'adore qu'elle m'épluche (arrêtes, tu m'excites !). J'adore cette sensation de décollement et le ressenti des poils glissant entre les pores de la peau.

 

Elle se jetait donc sur moi, comme un aigle sur un lièvre, et se mettait au travail immédiatement.

 

Moi, pas farouche, je continuais à débiliser en mettant mon dos droit. De temps à autre, entre les « AAAAHHHHIIII !!! » de ma fille, j'entendais des « Au putain ! C'est un gros boue qui vient !! ».

 

Je reprenant mon souffle, je faisais face à l'immense miroir qui prend tout un mur de la salle de bain (arrêtes, tu me re-excites !). Je découvrais dans son ensemble cette queu-leu-leu ridicule.

 

Comment en étions nous arrivé là ? Sommes-nous tous des tarés mentaux, dans cette famille ? Ou allons-nous nous retrouver à ce tarif là ?

 

Les doutes me taraudent toujours ...

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6 juillet 2009 1 06 /07 /juillet /2009 14:06
 

Depuis que je suis dans le Sud, et surtout depuis quelques semaines, je ne taris pas de descriptifs sur le bon temps qui passe paisiblement, dans une moiteur toute méditerranéenne, à Marseille.

 

Cela dit, après quelques mois de vie dans cette ville, une madeleine de Proust au goût du fiel m'a été servie hier. En effet, j'ai retrouvé une tension, une violence généralisée que je n'avais pas ressenti depuis ma pré-adolescence.

 

Sans partir dans le « quand j'avais 5 ans... », il faut savoir que j'ai grandi dans une petite campagne en Normandie où ma vie ressemblait à « La Guerre des Boutons ». J'étais le genre de mômes qui ne se déplaçait qu'avec 5 ou 6 autres lascars, toujours à l'affût d'une connerie.

 

Mais quand je dis connerie, entendons-nous bien, ici point de car-jacking à l'AK-47. C'était plutôt, chourrer une dizaine de pommes à l'arbre en se faisant un coup de cascade pour monter et descendre. Ça finissait souvent en branche qui craque, ben qui se déchire, main qui claque et joue qui rougie.

 

Et puis un jour - je ne sais plus qui - m'a dit, fini la déconnade et la vie joyeuse du Petit Nicolas. Zhou, tu prends tes clics et tes clacs et tu deviens collégien dans une ville assimilable à un Bronx à la française …

 

Je passais des ti papillons vivant au rythme des éclaircies normandes (entre deux averses) aux bastons aux couteaux, à la drogue, au vol et à la méfiance du prochain. Suivant le modèle de cette vie sociale, je devenais une proie. Ben oui, moi on m'avait dit qu'il fallait être gentil avec les autres ...

 

Ma carrure (déjà à l'époque, j'étais un croisement entre une ablette et une limande) n'était pas un atout. Il me fallu donc trouver autre chose…

 

J'appris la méfiance, l'anticipation et surtout la tchatche qui font que le poing, y va pas dans ta gueule, mais plutôt nulle part, ou encore mieux, dans la gueule d'un autre…

 

Bref, c'est là que j'ai perdu mon innocence...

 

Mais pourquoi qui nous cause de tout ça s'con là ?

 

Ben hier, on était dans un parc, dans un quartier zone de Marseille (vraiment, c'est la misère et la mise à l'index par la mairie). Des tas de minots jouaient à l'eau, dont mon Doudou. Surexcité comme pas deux, il arrosait tout le monde (même ceux qu'en avaient pas envie). L'ambiance globale était tendue mais pas électrique...

Soudain, je vois un môme qui voulait rester sec, se lever sèchement et asséner une double droite au visage de Zéphir. Ce dernier ne pleurait même pas tout de suite, tellement il était étonné. Je le voyais juste perdu et apeuré.

 

Autant les baffes, les griffures et les morsures sont des gestes d'enfant de quatre ans. Autant le coup de poing en pleine gueule j'suis pas sûr...

 

Cherchant l'autre gamin des yeux, je vis surtout dans son regard ce que j'avais souvent vu dans celui des petites racailles de mon époque. Me voyant arriver, il tapait un délit de fuite. Je préférais réconforter mon Doudou plutôt que… Je sais même pas quoi !

 

Triste pour mon fils, je comprenais le goût de l'injustice de s'être fait défoncer la tronche pour rien… Peut-être j'en fais des caisses, ou peut être tout ceci a ré-ouvert des vieilles blessures, toujours est-il que je quittais le parc avec un sale goût dans la bouche...

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4 juillet 2009 6 04 /07 /juillet /2009 09:25

 

J'avais fait un post hypra drôle, plein de tendresse et de sincérité. Que si on l'avait lu, qu'on m'aurait donné le Nobel de littérature et le Pulitzer dans la demi-seconde suivante. Il était à la fois fin et gourmand en émotion, drôle et instructif et tordant et triste. Du grand moi, quoi !

 

Il avait, aussi, pour but de compenser ma faignantise de ces derniers jours.

 

Malheureusement, dans un excès de non-humour (et oui, ça lui arrive), ma femme m'a censuré et puni comme il se doit (émasculation au cric et couture de l'anus pour quinze jours). Soit disant qu'elle voulait pas qu'on parle de ça à la face d'internet …

 

Mais c'est quoi ÇA ??? Ben, non je te le dis pas, on vient à peine de signer le traité de paix dans la cuisine, j'ai pas encore récupéré mon foie en haut de l'armoire.

 

Alors pas de ÇA, ni de périphrase autour du ÇA, ni de on fait semblant qu'on en parle pas mais on en parle, rien !

 

Je panse mes plaies et je reviens lundi.

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3 juillet 2009 5 03 /07 /juillet /2009 18:04

 Je vous dire un truc …

 

On est allé à la plage, c'était très bien. On a trouvé un truc, j'ai voulu le garder. Mais mes parents ont pas voulu. Alors maman, m'a dit un truc. Je suis allé faire le truc et puis à la fin, puisque c'était à personne, mes parents ont bien voulu le garder.

 

Et puis on a eu un problème de douche. Un coup, elle devenait chaude et le coup après, ça devenait froid.

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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 20:44

 

Aujourd'hui, jeudi, le sable, que je traine toujours au fond de mes poches depuis que j'habite à Marseille, se vitrifie. C'est insoutenable ! Je dois prendre une douche toutes les trente secondes sous peine de sentir le fennec mort.

 

Dans cette ambiance d'enfer du feu, je m'étais dis que je pourrais vous pondre un super beau post , à vous tirer les larmes des yeux, sur un quartier de Marseille au nom ridicule (les Crottes) et à la misère indescriptible (un vrai quart monde).

 

Et pis non … ça veut pas … rien, c'est nul, pourri, à chier …

 

C'est le cœur un peu gros que je vous narre ma dernière Pierrichardisasion.

 

Comme je vous l'ai déjà expliqué, quand nous sommes allés à la plage avec Nadère, nous ne nous sommes pas protégés aux pires heures du soleil, un jour de canicule.

 

Nous avons coup de soleillé. Mais, il y a un endroit où je suis à la limite de la brûlure nécessitant une greffe.

 

Tout cela est venu du fait que j'ai un vieux maillot de bain tout pourri …

 

Il est tout pourri, il se détend. Il se détend, il devient plus grand. Au bout de quinze ans, il est carrément trop trop grand. La loi de Newton mes couilles aidant, quand tu sors de l'eau, ça tire vers le bas. Du coup, le bordel y descend. Et y descend, t'as le cul à l'air sans t'en rendre compte ! Endroit, que j'avoue, ne pas laisser au soleil régulièrement (hou, le complexé !!! Mais pas du tout ! Ça n'a rien à voir ! … ).

 

Conclusion : tu te prends un méga-giga-putaindessarace de coup de soleil sur le cul !

 

Une fois de plus c'est la souffrance ridicule qui frappe à ma porte. Ma famille se gausse. Même Lilou se fout de ma gueule …

 

Bonne preuve, ce soir, à 23 heures, je suis, dans ma cuisine, à poil derrière mon PC, attendant que la Biaphine© sèche sur mon derche …

 

Et le pire c'est que ça fait vraiment mal ...

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:24

 

Je veux vous dire que je vais vous dire un truc.

Ce que j'ai fait, c'est regarder la télé. J'ai regardé Galactik Football.

 

Daniel y s'est endormi, Nadère l'a réveillé. Il a beau coup pleuré.

 

Ps: ceci est le résultat quand je demande à Zéphir de faire un post à ma place

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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 13:21

 

Depuis plus de quatre ans de paternitude, je croyais avoir une bonne vision de la souffrance qu'un bébé peut infliger à un adulte.

Par exemple, il y a la griffure de l'intérieur de la narine par un ongle d'un doigt microscopique. J'ai découvert une variante non moins douloureuse : la version pelage de la gencive (par le même doigt). Plus tard, j'ai connu l'enfonceage du doigt dans l'œil jusqu'à la garde, juste pour voir comment ça fait de toucher ce truc brillant qui bouge tout le temps. Le temps cheminant toujours, j'expérimentais le piétinage du testicule gauche pour créer l'impulsion qui permettrait au petit monstre de marcher sur moi à la verticale (véridique!).

 

Pourtant hier, j'ai découvert une nouvelle torture …

 

Bon, avant d'aller plus loin, je me dois de préciser que nous nous sommes légèrement (doux euphémisme) tiré dans le pied.

Nous étions ma douce, mes crapauds, Nadère (mais si, Nadère … Celui qui lâche des commentaires à haute teneur en intelligence de gauche, de temps en temps) et son fils (là, y'a rien à dire …). Nous nous décidions pour une migration globale vers une des superbes plages de Marseille*.

 

Au début du commencement du départ, la logique commune nous faisait poser l'heure d'arriver les pieds dans le sable à 10 heures maximum. Et donc, par un effet de glandutide pétartésque, nous arrivions au bord de l'eau à 11 heures 45, pour repartir à 14, période parfaitement propice pour mettre des enfants en plein soleil. Mais comme on a un cerveau, nous beurrions régulièrement les gniards.

 

Je profite de l'espace de liberté qui règne ici pour moi, pour faire une petite parenthèse (une fois n'est pas coutume …). En effet, durant cette journée j'ai compris que la plage pouvait transformer les gens. Voyez le Nadère , il a l'air potable, voir normal (je met pas de photo parce que je lui ai pas demandé et faut pas exagérer). Mais vous le voyez en maillot de bain avec les lunettes de plongé de son fils, sortant de l'eau, il ne ressemble plus à rien.

On a l'impression qu'il a une méduse sur la tête, l'œil globuleux (pour cause de lunettes trop petites) et le ventre gonflé par vingt cinq d'eau (mais en fait non, il a juste dépasser les trente ans).

 

Bref …

 

Tout ça pour dire que nous les grands, on a fait les cons sur la plage et on a pris le soleil comme des malades. Sauf que comme tous parent un peu débordé qui se respecte, on n'a pas pris du tout le temps de ce crémer.

A partir de ce moment, ma nature normando-roukmoutisante, que je croyais en sommeil, à refait le dessus : je suis rouge comme une écrevisse. Je ne suis que douleur de frottement de t-shirt et démangeaison de peau qui se décolle. Et je ne vous parle même pas du coté ridicule du phare qui se déplace en ville de jour comme de nuit.

 

C'est dans ce contexte que je donnais un biberon à Lilou, hier. Durant la tétée, une espèce de frénésie s'emparait de ma fille (comme cela arrive souvent avec les bébé). Elle cherchait quelque chose à malaxer, furieuse, nerveuse, …

 

Et le seul truc qu'elle a trouvé … C'est mon bras qu'est méga coup de soleillé … Conclusion : ça nique ….

 

* Je me tatais à faire une parenthèse pour dire à hirondelle de sortir – ceux qui suivent comprendront, mais pas car je suis de bonne humeur.

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 20:48
Ben qu'est ce qu'il a ? Qu'est ce qu'il branle ?

Ben en fait, juste sa femme, elle est trop forte !
Elle a organisé un anniversaire trop de la balle atomique qui déchire son fois et son poumon ... Alors du coup, y'a des potes parigots qui squattent et on glandent ensemble ...

Soleil, plage, bière, bédeaux et conneries dans l'eau ... Du coup ça à pas le temps d'écrire ....

Et pis, tu sais quoi ? j'ai même pas honte ....
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