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9 mai 2012 3 09 /05 /mai /2012 20:07

 

 

C'était un de ces jours ou la paresse de la fériétude se mêlait à la douceur des premières températures de printemps.

 

Ma femme et moi, avions atteint la vitesse de croisière idéale pour notre tension du 8 mai : 2 ! ça fumait des gallops et ça s'enfilait des cafés à qui mieux mieux …

 

L'hystérie de notre quotidien semblait vouloir se faire oublier temporairement … Les enfants jouaient à l'étage sans cri, ni larmes, ni sang … Personne n'avait 3 jours de boulot en retard … Personne n'avait envie de tuer personne … On aurait presque dit une famille normale …

 

Mais soudain, comme un papillon de mauvaise augure, un bout de papier lesté d'un Bakugan* venait percuter le sol de ma cuisine en passant par la fenêtre.

 

Interrompu dans une partie de « Angry bird » endiablée (quand je vous le disais que c'était un jour à fond …), je me penchais sur la missive, le sourcil circonflexe : « C'est quoi même s't'affaire là ?... ».

 

Je dépliais/déchiffonnais la feuille vaguement découpée. Un message en lettre de sang et à l'orthographe approximatif me sautait au visage :

 

« Je retiens Lilou en otage ! Donnez moi 1c si vous voulez la retrouver vivante ... »

 

??????? ….

 

Nous le connaissions : il est capable de tout ! Sans pour autant Pasquaïsé** notre action, nous ne rentrions pas dans son jeu. Nous feignions le détachement … Nous tentions le pourrissement de la situation le temps que le GIGN*** n'arrive.

 

Au bout de 5 minutes un autre message suivait : « T'as pompris ? »

  • T'as pompris ? ... Qu'est-ce qu'il raconte …

 

Je me tournais vers ma douce (qui pour une fois l'était) un sourire interrogateur à son encontre : on négocie ? … Alors zhou …

 

Je gonflais mes poumons et m'exprimais de façon audible pour toutes les pièces de la maison et même certaines des voisins : « On lâchera rien ! T'es cerné ! Abandonne ! … Et pis d'abord, c'est quoi 1c ?

  • Ben c'est un centime … C'est ma rançon …

 

Ha oui, d'accord … Bon même si je suis pas fan de terrorisme, je dois avouer que cette rançon était plus que raisonnable …

 

Mais le temps que je me décide le GIGN était arrivé et venait de rentrer de force dans le repère du séquestrateur. S'en suivait une attaque de guilli à en faire pleurer un agent du Mossad, tellement que c'était violent …

 

Depuis qu'il a été exfiltré, personne n'a de nouvelle de Zéphir ...

 

* Pour les pas au taquet des ch'tits n'enfants, ce sont des robot qui se transforment en boule …

** Ce brave homme voulait – rappelez-vous : « terroriser les terroristes ! »

*** Groupe d'Intervention contre les Gosses Nawak

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17 avril 2012 2 17 /04 /avril /2012 17:14

 

 

Depuis toujours, le couché de Lilou a été une guerre : avec des blessures, du sang, des cris et des larmes. Et comme dans tous conflits, il y a des modifications géopolitiques : les frontières bougent !

 

Ces derniers temps, nous avions dû efféctué un replis stratégique afin de ne pas entrer dans l'escalade qui nous conduirait à la guerre thérmonucléaire. Lilou dormait dans le clic-clac dans le salon.

 

Nous avions cédé pour cause de maladies multiples et dans un esprit d'apaisement ... Seulement ce soir, au bout de quinze jours, ça commençait à aller et il fallait commencer à penser sérieusement à se ressaisir afin de regagner sa chambre au plus vite ! Nous étions partis pour le match du siècle : « LILOU !!! Tu restes dans ta chambres !!! ».

 

Après le quotidien bisou du soir, elle lançait classiquement la sérénade du soir. Quoi qu'une petite originalité était à noté dans le côté keupon : « J'veux pô dormir dans ma chambre !!!!!! J'veux pô !!!! Elle est pourrie !!!!! Ma chambre, elle est toute pourrie !!!! Hhhhuuuuuuuaaaarrrghhh !!!!! ».

 

Calmement, j'allais finir ma clope dans la cuisine. Une fois celle-ci fini (5 min), je me décidais pour un petit pipi ... Je trouvais Lilou sur le clic-clac l'air de rien. Afin de ne pas rentrer dans la spirale de l'hystérie, je haussais le ton en disais en minimum. J'agissais surtout. Je la racompagnais et la recouchais : «  Ma chambre, elle est toute pourrie !!!! Hhhhuuuuuuuaaaarrrghhh !!!!! ».

 

Je partais aux toilettes pour y effectuer mon affaire (5 min) ... à mon retour, je trouvais Lilou dans le clic-clac ... on y retournait, conclusion : «  Ma chambre, elle est toute pourrie !!!! Hhhhuuuuuuuaaaarrrghhh !!!!! ».

 

Au bout de 28 raccompagnages sous les hurlements de la petite, je décidais qu'il fallait changer de méthode. Afin d'être cohércitif sans être violent, j'employais la technique du videur de boite à l'entrée de sa chambre. Les bras croisés dans l'encadrement de la porte, je faisais l'oeil du tigre.

 

Comprenant immédiatement la situation, elle s'asseyait dans son lit, croisait les bras et me faisait sa tête de Soupalognon y crouton*. La guerre de tranché venant de commencer.

 

Il fallait que j'attende qu'elle tombe de sommeil avant moi.

 

Le combat fût titanesque :

 

les premières crampres arrivèrent à la douzième heure.

À la vingtième heure, je soulageais mes genoux en m'adossant au chambranle. Afin de ne pas trop rester dans cette position, je me relevais d'un coup de nuque. Peu précis et stone, je manquais de me votrer dans la porte. Il fallait être silencieux (pour le calme) et imposant (pour la flipp).

À la trente-sixième heure, je m'asseyais dans le canapé, face à sa porte de chambre, avant que mon genou droit ne pète.

Passé la quarantième heures, mes yeux piquaient et ma tête dodelinait en permanance ...

 

Et enfin ... Les paupières de Lilou clignottent ... de plus en plus lentement ... ça y est !!! Elle dort ! !!

 

Je me levais chancelant et victorieux ... Il ne me restait plus qu'à me coucher ... Tellement stone ... Sale victoire ...

 

* voir Astérix

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16 avril 2012 1 16 /04 /avril /2012 20:25

 

 

Il y a quelques jours, j'en avais marre de finir mes soirées dans le salon à la bougie. Alors, je me décidais à changer les ampoules de l'une des deux rampes sensées nous fournir de la lumière.

 

Pourquoi attendre cette extrémité ? À cause de la hauteur ma bonne dame ... Ben oui, je me la péte à vivre dans un loft de 120m² avec un plafond de 4m50. Mais vazy toi, changer les loupiottes !

 

Ça ne se fait pas avec un ti escabot à sa mémère ! Non, non, non ! Faut faire peter la double échelle version pompier.

 

En plus, premier problème, vue la taille du marchepied, il faut trouver une méchante planque pour que le truc vous saute pas aux yeux à l'arrivée dans la maison.

Perso, j'ai choisi l'arrière des cabanes des mômes*. Certes, c'est discret, mais ça necessite au minimum trois outils et quatre blessures.

C'est pas facile de faire pivoter à 90° un truc de 2m50 dans un espace de 35 cm de large ...

 

De plus, ceux qui me subissent depuis plusieurs année savent que je suis atteind de piérichardisation ... Bref, j'ai deux mains droites** pleines de pouces !

 

C'est d'ailleurs une des grandes victoire de ma vie de daron. En effet, un bon daron digne de ce nom, avec le paillasson pectoral et la téstostérone visible à l'oeil, se doit de bricoler et de réparer. C'est lui qui prend les riques ! C'est lui le grand fauve qui entretiend sa tanière !

 

Et moi, avec mon COTOREP à 2000% comment je fais ? Nouvelle angoisse ...

 

Pour compenser mes mains de convulsif, j'ai utilisé ce qui marche le moins mal chez moi : mon cerveau et plus précisement ma mémoire.

 

Combien avais-je de pères de potes qui étaient habiles ? ... Un tas ! Alors je me remémorais les gestes, les démarches, les hatitudes, la logique ... Tout j'vous dis ! Pire que Robocop ... Mais avec les années, je réussissais à choper un p'tit niveau en « daron qui bricole »

 

C'est pourquoi, je partais pas si inquiet pour le changeage des ampoules ... D'autant plus que j'étais assisté de ma douce pour les moments critiques (tennage d'échelle, tennage d'ampoule, ...).

 

Tout ce passait très bien, jusqu'au moment ou il fallu déplacé le double monstre à barreaux. Pendant que je chassais à petits pas en crispant mes muscles des bras, ma douce intervenait sans prévenir. Elle empoignait la bête et remuait celle-ci dans une espèce de danse chamanique. Interdit, j'étais tétanisé ... Je ne devais ma survie qu'à des reflexes de survie hors du commun !

 

Elle venait de transgresser les deux régles Alpha prim' de mon gourou de la bricole*** :

1° : toujours tu protégeras ton coéquipier quand tu taff' à plusieurs.

2° : toujours tu communiqueras et expliqueras afin de ne pas blesser ton coéquipier

 

Quand j'avais stabilisé la béstiole en métale, je me ruais sur Charline : « Mais t'es malade ! ». Puis je la piétinais par vengeance ... Ensuite, je lui faisais un laïus sur le comment qu'il faut taffer et lui expliquais les regles façon Dexter pour que ça rentre bien ...

 

Elle concluait par : « J'y avais pas pensé ... ». Depuis, je suis dans une maison de repos pour dépression avancé ....

 

* Pour ceux qui ne comprendraient pas, tant pis pour vous !

** Ben oui, je suis gaucher !

*** Pour ceux que ça interressent, c'est le père de Keufran ... Il est à préciser qu'il n'a jamais vraiment dit cette phrase, mais que tout dans son attitude le signifiait ...

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9 avril 2012 1 09 /04 /avril /2012 20:22

 

 

Je ne vous en ai pas encore parlé, mais peut-être vous tenez vous informés de la vie marseilloise et le saviez-vous deja : il y a des travaux sur le Vieux Port.

 

Et puis, pas du petit travaux ! Du qui te réduit les 47 files qu'il y avait, en une file dans un sens et une autre dans l'autre.

Outre un bordel subatomic au niveau de la conduite (le moindre trajet prend deux heures), pourquoi viens-je vous parler de ces travaux ?

 

A cause des vibrations ! Ça vibrationne à gogo. Ça troue ! Ça creuse ! Ça perfore ! Ça excave ! Ça extrait ! ... Et par extension, ça remue toute la faune des égouts. Du coup, depuis quelques semaines nous avons quelques convives surprises qui s'invitent dans notre demeure : de la blatte américaine*.

 

Ho, je vous rassure ! Nous n'avons pas les murs noirs remuant et le pas qui croustille dans le salon à la Indiana Johns. Non, non, non ! Nous en croisons vaguement un ou deux par jour. Il est, de plus, à noter que les dits cafards sont souvent à moitié creuvés. Ben oui, ça se saurait si les égouts c'était bon pour la santé.

 

Malheureusement, ma douce pas toujours douce, Charline, se voie affublé d'une maladie pas rare chez les gonzesses : la j'balizemarassam'fairepipid'ssu'd'vanhuncafar. Ça se traduit par une crise d'hystérie à la vue de la petite bête.

Par extension ma fille est accablé du même mal ... Sauf que comme elle, elle est petite. Quand elle voie un mouton sous un meuble elle braille de la même façon : « PAAAPAA ! ! Y'A UNE BESTIOL' !!!!! HHHHAAAAA!!!! ».

 

Pour rassurer la gente féminine et dans un désir de tenir mon rang de mal cromagnonesque, je suis devenu officiellement : chasseur de cafard.

Enfin chasseur, c'est un bien grand mot ... Disons plutôt que je leur indique la sortie discrétement.

 

C'est dans ce contexte que je receptionnais Zéphir, un mardi de sans Charline après l'école. Lui servant le gouté, je constatais la présence d'un béstiau dans mon évier. Tout en discutant avec le môme, je tentais la noyade discrète (du cafard, bien sûr ...).

  • Tiens ! Prends ça ... Ha ! ... Mais il résiste .... Tiens ! Tiens ! Tiens ! .... HHHAAARRRGGG ! ! Il attaque !

  • Qu'est ce qu'il y a Papa ?

 

J'allais lui expliquer ma technique d'exfiltrage de la blatte, quand ça sonnait à la porte ... Merde Lilou et ça nounou de retour de l'école !

Pour éviter tout drame, je prenais la bombe de défense anti-cafard de Charline (un croisement entre le gaz moutarde et la bombe à hydrogène) et niquait l'insecte. Le pas léger j'allais ouvrir à la petite.

 

Une fois que j'avais réceptionné tout le monde et que ces dames avaient commencé à jouer dans le salon. Je retournais dans la cuisine.

J'y trouvais mon aîné en larmes : « HHHAAAAA, Papa, il a tué le cafard ! Mais pourquoi ! Y dit qu'il faut proitéger toutes le petites bêtes et y tue un cafard !!!! HHHHAAAA !!!! »

 

Je me liquéfiais devant cette souffrance non feinte**. Pris entre lentre le pragmatisme de ma vie d'adulte et la sincérité de mon coeur d'enfant, j'avais juste envie de mourir devant mon fils.

 

J'y songeais sérieusement quelques secondes, mais je préférais conclure en lui sortant une explication bidon, genre pas crédible et mahonnète ... Je finissais la soirée en pleure ...

Charline rentrais 24 heures après ... Je preparais mon guet-apens ...

 

* pour plus d'infos : http://fr.wikipedia.org/wiki/Blatte_am%C3%A9ricaine

** Je l'atteste sur la tête de tata Marcelle !

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21 mars 2012 3 21 /03 /mars /2012 21:35

 

 

Hier soir, harassé par une session de formation pour nos petites têtes blondes ... J'avais le jus pour rien ... Je vous balançais un mauvais texte* ... Puis, la bouche pateuse du mec qui s'emmerde, je scrutais la liste des flims** sur mon ordi ...

 

Ouais ... Bof ... Deja vu ... Lui aussi .... Pas envi ... Deja vu ... (soupir) ... Chier ! ....

 

Après des semaines - voire des mois - de travail nuit et jour, il était enfin fini (le travail). Je me retrouvais avec mes soirées libres ... Désoeuvré ... Comme quand Lilou avait commencé l'assistante maternelle et que mes journées s'étaient libérées.

 

À bout d'argument face à ma dépression crépusculaire avancée, je battais en retraite. Go ! Au dodo ...

Après une toilette de chat, je grimpais sur la mezzanine. Un peu douloureux de la beuj'. Je galèrais à me déshabiller.

 

En effet, quand je suis en cours, je n'arrive pas à rester en place. Je cours partout. Et comme je suis un grand sportif, je suis paralysé au bout de deux jours. Et là, on était à trois.

 

Encore dans le speed de mon rôle de formateur, je savais que la lutte pour le sommeil allait être dure. Je m'agenouillais et commençais à chercher des comics pour bouquiner, dans l'espoir de me détendre. Cela me prennais une bonne dizaine de désagréables minutes dans la fraicheur de ma chambre. Au final, je m'armais d'un bon tiers de douzaine de specimen.

 

Alors, zhou ! Sous la couette ! Je jubilais de rejoindre ma douce et sa douce chaleur. Pendant que le duvet finissait de retomber sur mes pieds, je me tournais, avec émotion, la tête vers Charline.

 

HHHHHHAAAAAAAAAAA !! Je découvrais mes volets de géants ouvert et la lumière des réverbères qui innondait mon salon.

Si je n'y allais pas, Charline risquait de m'émasculer au réveil ... Dans un grognement sourd, je sortais du lit.

Je faisait le pari du minimalisme et de la vivacité : un ben, un t-shirt ... C'est tout !

 

Je traversais le salon en courant, enlevais les 27 verrous mis par ma miss. J'ouvrais la porte du hall .. Il pleuvait des cordes et je n'avais pas vu ... Digne, je m'engageais pieds nus sur le trottoir gluant des premières pluies ... Beurk !

J'avais l'impression de marcher dans de la purée ... Re-beurk !

 

Comme d'hab', je suais sang et eau pour fermer mes 500 kilos de bois ... Poussé par la proximité de ma victoire, je le claquais un grand coup. ... Ouf ... le galak au bord des lèvre et découlinant, je regagnais mon logis au bout de 10 secondes.

 

Je traversais le salon, direction salle de bain ... Aïe, le vélo ! ... Aïe, la toupie ! ... Aïe, le mécano ! ... A mi-parcours, une voix d'outre tombe tonnait : « T'as pas fermé les verrous ! »

 

Demi-tour ... Aïe ! ... Aïe ! ... Re-aïe ! ... Je me caillais le cul 3 minutes le temps de refermer tous les bordels ...

 

Après 15 minutes de séchage, douleurs de pieds et de congelage, je regagnais enfin mon lit ... J'y pleurais doucement 10 minutes avant de m'y évanouir ...

 

* Si si ... J'ai eu des plaintes ...

** Cf : le grand détournement

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20 mars 2012 2 20 /03 /mars /2012 21:10

 

 

Dans un esprit d'autosatisfaction non dissimulé et de prétention comme étendard, je vais passer ce texte à m'auto-cité ...

 

Mais qu'est ce donc ? ...

 

Il s'avère que, comme mes fidéles le savent, je suis formateur occasionnel dans une école de multimédia.

J'ai essayé d'agir comme l'idée qu'on se fait du formateur : calme, serein, détaché et sur de lui.

 

D'un autre coté, y'a aussi le genre blasé, grassouille, syndicaliste et avec des chemises moches ... Mais ce genre là, j'avais pas trop envi de le prendre ...

 

Mais de toute façon non, je suis juste moi ... Comme dans ces quelques lignes ... Comme au réveil. J'arrive pas à parler à des gens pendant huit heures d'affiler tout en jouant un personnage.

 

Alors, je fais mon malin. Je fais de la phrase choc !

 

Pour vous, rien que pour vous, parce que je vous aime et que vous m'aimez sur la plage à mourir, voici un petit florilège de mes expressions preférées en cours* :

 

 

  • Tapez votre cameraman ... Toujours ... Il faut toujours taper son cameraman ... ça fait du bien, pis ça le dresse ...

 

  • Si y'a bien au moment ou faut le faire, ... C'est là ! Faut enculer les mouches !

 

  • Si t'es pas un névrosé, tu y arriveras pas ...

 

  • Intégrateur, c'est un métier ingrat ... Quand t'as bien fait ton taff', ça se voie pas ... C'est quand c'est mal fait que ça se voie ...

 

  • Faut toujours traiter votre client d'enculé ... C'est sein ... Mais attention ! Toujours scréd' ... Verifiez que votre portable à bien coupé la conversation ...

 

  • Répondant à une éléve, me demandant si les ordi éthique existaient : « Ethique ? ... C'est quoi ? En bois ? »

 

  • Autant quand je suis cool, je suis plutôt plus cool que la moyenne ... Mais quand je suis con, je suis largement plus con que la moyenne !

 

  • Les transitions toutes faites faut les utiliser avec précaution ... Sinon, ça va vite faire WOOOOhOUUUU ! YYYAAAHOOOO ! ... Genre Mickey parade quoi ...

 

* En plus, ça fait un poste à pas cher ... 

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19 mars 2012 1 19 /03 /mars /2012 21:13

 

 

Ce matin, le fond de l'air était frais. Je venais de quitter la maternelle de ma fille pour redevenir un adulte responsable, capable de pronocer des mots de plus de trois syllabes.

 

J'étais guilleret de revetir mon costume de formateur. Puits de savoir, j'allais illuminer, pour quelques heures, le cerveaux des pauvres erres qui m'avaient été confiés, afin de fertiliser la graine de la connaissance qui s'y cachait*.

 

Et puis, faut dire aussi qu'on me paye pour faire un one-man-show de plus de six heures devant un public conquis. Du coup, je kiffe ! ...

 

De surcroit, la séparation à l'école avec Lilou s'était faite dans la joie et la bonne humeur. Comme si ma fille m'avait dit : « Vas, père ! ... Vas, t'épanouir dans ta vie d'adulte ! ... Soit heureux » ... J'en fait un peu des caisses, mais je partais au taff sans un nanogramme de culpabilité.

 

Cerise sur la crèpe, j'étais large dans les timings. Je profitais de ma clope de la liberté, en faisant des ronds de fumés en marchant.

 

Au détour d'un coin*, je tombais sur la fille adolenscentoïde d'un couple de copains. Proche de la quinzaine, elle est dans le top de l'idée que je me fais de l'adolescence ...

 

Me voyant, elle s'armait d'un magnifique sourire et me tendait une joue ferme. Avant même de finir de lui claquer ma première bise, je captais la clope fumante qu'elle tenait.

 

Tout en engageant une conversation badine, elle tirait dessus nerveusement et maladroitement.

 

Moi, dans ma tête, j'savais bien qu'elle devait pas fumer officiellement ! ... Que faire ... Essayons de nous adolscentiser afin de pouvoir engager un semblant de comprehension reciproque ... En plus, je partais avec du crédit avec mon look de d'jeun's super assumé ... Comment l'aider ?

 

Ben oui, l'aider ... Le tabac, c'est caca ! Quoi ? ... Je fume comme un pompier depuis l'age de 15 ans ? ... Oui, ben justement, il m'a fallu le temps d'être bien accro pour comprendre que c'est Babylone qui te nique en te faisant payer ! ... Sauf que à 15 ans, il est inaudible ce discour ... Que faire ?

 

La dénoncer à ses parents et y s'demerde avec le bordel ? ...

Non, ... On m'aurait fais ça à son age, j'aurais retrouvé la balance et je l'aurais fait périr, lui et sa famille, ce « saaaal baaataaaard »**. Non, c'est pas beau ...

 

Lui faire un laïus sur la dangerosité du produit et sur la beauté de la vie ? ...

Non, ... On m'aurait fais ça à son age, j'aurais ris au nez du quidam naz' au discour pourri ... Et peut être même que pour la joie, je l'aurais dépouillé pour me détendre ...Ou j'aurais été trop saoul pour comprendre et j'aurais juste vomi dessus dans un rire d'hydrocephale en fin de vie ...

 

Non, je ne sais pas comment on parle à un ado ! Je m'en branle ! J'vais pas encager un combat à 9 heures du mat' avec une gosse qu'était même pas à moi !

 

Alors, j'avoue ... J'ai flippé devant la d'jeun's ... Je l'ai laissé se pourrir les poumons et mourir d'un cancer à quarante ans sans avoir vu ses enfants grandir ...

 

ça m'a un peu plombé la journée ...

 

* T'as vu la gueule de la phrase ? ... ça défonce, non ? ...

** Pronociation à la elbeuvienne vénére de 15 ans.

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13 mars 2012 2 13 /03 /mars /2012 21:46

 

 

Le week-end dernier, j'allais gentiement chercher mes enfants, après les avoir abandonné en Normandie pendant 15 jours. Le retour ce fit en TGV, sans encombre et même dans la joie et la bonne humeur.

 

De retour à Marseille, je déposais les 12 tonnes de bagages dans mon salon et me jettais sur mon Pc pour compenser les trois jours de sevrage internetal. En effet, je ne suis pas webisé du mobile et mes parents ne sont pas connectés à la grande toile du grand tout virtuel.

 

Haaarrrrh !!! Je jubilais à chaque clique découvrant un nouveau mail ! Clique ! Clique et reclique ! YYYEEESSSSAAYYYE ! ! J'orgasmais à l'ouverture de Facebook ....

 

Je profitais de ma petite mort binaire pour laisser un filet de bave glisser sur mon clavier et me reposer le neuronne quelques secondes ....

 

Puis, d'un coup, un truc me turlupinais, mais je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus ... Y'a kék'chose de cheulou ... Mais, qu'est-ce que c'est ? ... Ha, si je l'ai ... Pourquoi y'a plein de gens qui ont changer leur tof' de profile pour foutre un dessin de Moebius ? Pourquoi y'a des tas d'articles sur Moebius ?

 

Je me tournais vers ma douce : « Il aurait pas canné le Moebius ? ». La réponse tombais comme une hache sur la gorge d'un enfant : « Oui ... ».

 

J'accusais le coup .... Merde ! Moebius quand Même .... Puis les jours passant, je voyais la toile se couvrir d'hommage, de larmes, ... Tout le monde crie au génie oublié ...

 

Et là, d'un coup, je dis non ! Etant Bédéphile depuis des décennies, je connaissais le gaillard et son oeuvre avant même d'avoir su lire ... J'en ai lu du « l'incal », du « Metal hurlant », ...

 

Et moi, je le dis haut et fort : Stop ! Ce type ne mérite pas tout ces honneurs ! Ça fait 30 ans qu'il faisait la même chose : pas d'évolution graphique, pas d'évolution dans la mise en page. Il a juste repris ce que Hérgé avait inventé (la ligne claire) et y a mis la culture ricaine (SF, ...).

 

Quand, il y a quelques années, je découvrais l'expo Moebius / Miazaki, j'en ressortais avec une certitude : Giraud n'était pas mis à son aventage dans ce parralèle ....

 

Mais surtout, si je déteste le personnage, c'est que j'ai de nombreuses fois (voir frénétiquement) fréquenté les conventions de BD pendant des années. Et à chaque fois, je tombais sur un type (jamais le même) qui me narrait sa rencontre avec le maître.

Et l'histoire finissait toujours de la même manière : Giraud envoyait chié ses fans et bien souvent les méprisait (refus de dédicace, agressions verbales, gribouillages ignobles en guise de dessin sur ton album que tu as acheté avec tes petits sous d'ados et que tu tends à l'artiste avec tes petits doigts boudinnés, ...).

 

Bref, le gaillard chiait sur la main qui le nourrissait ... D'autant plus que la main était jeune, impressionnable et admirative .... Et ça, c'est vraiment pas joli ...

 

Alors, non, je ne pleurerais pas sur ce sal con pas sympa avec ses fidéles ...

 

Comment ça j'aime personne ? ... Comment ça, je le jalouse ? ... Mais non, ça n'a rien à voir ....

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6 mars 2012 2 06 /03 /mars /2012 16:01

 

 

En douze malheureuses heures, ma vie vient de prendre un de ses virages les plus sombres ! Je ne suis que souffrance, minabilité et pitoyabilisation ....

La douleur lancinante me harcelle comme une armée de super héros contre Galactus*. Chaque reflexe est un enemi, qui peut vous entrainer dans les tréfonds de la douleur. Chaque imprévu est danger !

Bref, ... je me suis réveillé ce matin avec le dos québlo ... Et c'est bien la première fois depuis le début de ma misérable existance que je subi ceci.

 

Tout est danger ! Je bouge ... J'ai mal ! ... Je bouge pas ... J'ai mal ! ... Je rigole ... J'ai mal ! ... Je pleure ... J'ai mal ! ... Je gémi de douleur ... J'ai mal ! ...

 

Tout ceci s'effectue bien entendu avec le soutiend inconditionnel de ma douce, qui exprime celui-ci - de soutiend – par des gloussements réguliers à chacun de mes râles de douleur ... Elle est pétée de rire depuis ce matin ....

 

Avoir bon moral, c'est important dans la souffrance ....Cela dit, quelques moments sont surréalistes ...

 

Ce midi, je bouffe dans un bol** devant la téloche ... La buée formée par la chaleur sur le pirex fit glisser le récipient entre mes doigts ... Zip ! ... Et, je descends de 10 centimètres ...

Par reflexe, je plongeais sur le bol, afin qu'il ne se fracasse pas sur le sol et que Charline ne me fouette pas au chargeur de portable.

Mon dos me rappelais à l'ordre immédiatement ... J'avais l'impression qu'on me perforait à l'aiguille à tricoter en passant par la colone et la rate. J'étais pris d'un spasme crispatoire ...

Conclusion, le bol était vautré sur moi, puis cassé au sol, j'avais mal au dos et je m'étais brulé ...

 

Mais je commence à gérer ... Y'a pas deux minutes, je buvais un thé.

Petite précision, avant d'aller plus loin ... Il est important de noter que chez nous, le service à thé est plus proche du jéroboam*** que de la ch'tite tatasse à sa mémére. Ceci pour une raison simple : ma douce adore boire dans la journée des centaines de litres de thé imbuvable tellement ils sont bouillant. Du coup, à manoeuvrer, c'est plus chaud.

 

J'étais donc, en train de boir ma barrique de thé tout en discutant à baton rompu avec ma douce. J'allais porter le breuvage en ébulition à mes lévres. Quand Charline arga « je ne sais même plus quel argument », au sujet de « je ne sais même plus quelle conversation ». Mais je ne pouvais laisser passer un tel affront sans réagir. Malheureusement, j'avais lancé l'action : « rapprochage du tonneau et de la bouche ».

 

En temps normal, un petit blocage du bras et « hop » le tour était joué. J'arrétais le breuvage et je mouchais ma douce. Mais là, ce n'était pas possible. En cas de blocage de bras, y'avait réaction du dos et renversage d'héctolitre de thé bouillant sur mon Pc et moi ...

 

Alors non ... En toute concentration de mon chi, je laissais la barrique finir son mouvement et venir se fracasser dans mes dents ... Tel un Iron fist**** je ne sillais pas ...

 

Encore 24 heures comme ça et je fini pendu avec mes intestins ...

 

* Pour ceux qui connaissent pas .... Article 22 ! .... Non, c'est vrai, là, j'ai pas trop envi de partir dans des explications compliquée, pleines de références et de poésie ...

** Je bouffe dans un bol, si je veux ! Les youth sont chez leurs grands parents ...

*** http://fr.wikipedia.org/wiki/J%C3%A9roboam_%28bouteille%29

**** voir *

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26 février 2012 7 26 /02 /février /2012 21:10


Un des récurrents de la vie de Papa, c'est la désilusion face à la souffrance.
Au début, on donne tout et on s'en prend plein la gueule. Et puis, on commence à espérer que ça aille mieux.  Et en fait, non ... ça va jamais mieux ...

En fait, c'est plus espacé ... Tu peux être en rémission pendant presque 6 mois ... Alors, comme un con t'oublis ... Et là, Paf ! ... Et ce jour-là, justement, Paf ...

Tout commençait un soir, après une dure journée de labeur. Mon lit hurlait mon nom.
Comme je suis un mec poli et bien élevé, j'y répondais promptement.

Mais, à peine avais-je posé une fesse ferme et encore musclé pour mon age, qu'un cri liloutal explosait dans le salon.
Je jetais un oeil à ma douce : un long filet de bave la reliait à son oreillet. Ok, ça va ... J'avais compris le subtil message ... Je me levais.

Après des transactions, qui durèrent pres de 20 minutes, je pouvais enfin retrouver ma couche ... Pour 15 minutes ...

Le marathon de la nuit commençait ... Au bout du 128éme aller-retour, je craquais ... Je me branlais de tout, je voulais juste dormir ! J'ammenais Lilou dans mon lit sur les genoux en pleurant.

A bas les régles et les cons! Au moins j'allais pouvoir dormir.

Je déposais la petite au milieu du lit pour ne pas qu'elle tombe. Je bouquinais cinq minutes histoire de me détendre le neuronne. Si je  me rappel bien, y'avait la Chose* qu'avait pris un marteau maléfique d'un dieu nordique mauvais et ça le rendait guedin ... Enfin, bref, ...

Après avoir posé ma Bd, j'éteignais la lumière et me tournais vers ma cadette et lui jettais un dernier regard attendri, dans la pénombre. Cela durait une bonne minute. La petite en avait profité pour s'endormir. Dans un demi sommeil, elle était prise d'un spasme et se crispait d'un coup.

En fin de course, son pied venait percuter mes roubignolles! ... HHHHAAAAARRRGGGG !!!!! Douleur ! Crispation ! Et larmes qui coulent ... Je mangeais ma langue et m'évanouissais.

Dès que je reprennais conscience, je tournais le dos à mon enemi pour ne pas subir un nouvel assault. Enfin dormir ...

A ce moment précis, Lilou était prise d'un nouveau spasme. Elle me plantait l'ongle de son gros orteil en plein milieu de la colone. Elle poussait soudainement sur ses jambes et effectuait un sillon le long de mes vertébres.
Des explosions de sang suivaient le passage du doigt de pied ... Je ramassais sec, mais j'interiorisais à mort  ...

Et puis là, ...Le drame, en bout de course ... L'orteil trainnasse ... Il passe les reins ... Il suie la raie des fesses et malgres le caleçon, paf ... dans le derche ...

Depuis, je consulte un psy, tous les jeudi, pour passer cette dure épreuve ...

* Membre des quatre fantastiques.

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