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14 décembre 2010 2 14 /12 /décembre /2010 07:57

 

Le but était, ici, de faire un texte avec tous ce que vous avez lu dans le post précédent.

 

Si je t'invitais, tu viendrais ? Ça m'etonnerais ... Même si je te preparais un bon thé fumé ? Même si je te faisais fumer mon thé ?

 

Je pourrais t'interpeller par une phrase bien sentie : « Construit toi, protége ta colére de mur chaud bouillant. N'oublie jamais les portes ou les fenetres. Faut que ça soit aérer tout ça. Solide mais aérer. C'est juste pour pas t 'assecher de la tête et devenir con comme une brique. »

Mais ce n'est pas ce que je veux te montrer. Et si je te dévoilais mon coeur, mon âme et mes chaussettes trouées ?

 

Le resultat serais le même, .. trop cacher, trop montrer, ... Ce que je veux c'est que tu ai envi de deviner. Rien ne sert d'attaquer la vie au tank américain (mais oui, celui qui a un canon qui, si on s'en sert bien, peut tuer trois douzaine de personne en un coup).

 

Non il faut être une maison, même petite, mais qui donne des envis de visites. Chez moi, j'ai fait la déco de mon monde idéal. Un petit peu de rouge pour la collectivité, un peu de noir pour la colère et un peu de blanc pour la pureté. Cette résidance, je m'en sert mais je la prete à qui la veux. Je sais qu'on y est bien. Elle pourrait peut être devenir un camps d'entrainement ? D'entrainement à quoi ? À nous, peut être ...

 

Alors, une fois chez moi, je te laisserais chercher, me chercher, tater, tripoter, me tripoter, peut être ? ... Et si je te voie timide, je te guiderais pour me découvrir vraiment, pour avoir envi de m'aimer.

 

Je te prendrais par la main et te guiderais dans mes malles empoussierée. Avec un souvenir ? Pourquoi pas. C'est un bon début pour me comprendre ... Mon premier souvenir ?... tout y est : la campagne, la ville et les tours autour, tout étirés vers les nuages. C'est tout moi !

 

Je me souviens, les fesses sur une terres séchée, je me régal de la végétation qui me protége. Il faut que je découvre les coquelicot pour qu'ils deviennent ma fleur préférée. Tout ce que j'aimes : beau, éphémère et fragile. Il ne faut pas y toucher, juste les apprécier, pas les posséder.

 

Je me souviens de mon sourire rayonnant, comme si la nature était un trésor que l'on venait de m'offrir. Espiègle et souriant, et plus tard j'entendrais « chiant mais pas méchant ». Je me prépare à un remake de la guerre des boutons, sans boutons. Maintenant il y a les fermeture eclaire.

 

Je me souviens de la lumière sur mes kikers aux points dyssimètriques sous la semelle. Il faut que je conserve le goût des bonheur simple pour aimer la vie.

 

Je me souviens aussi du beton à quelques encablure. Dur, froid et violent. Celui qui abrite les punkes et les toxicos. Je me souvient du reflets gris des batiment qui ont ternis mon âme.

 

Je me souviens des loups du quartier qui m'ont tapé dessus : les biens pensants, les mal pensant, à coup de journal, à coup de JP pernot, à coup de conneries

 

Ça va comme ça ? je léve le voile avec élégance ?

 

Mais si tu sais ce que tu veux, je te laisserai farfouiller, fourmiller, fureter. Je te preterais mes costumes de corsaire. Mais je te guiderais quand même, sans en avoir l'air, vers les pierre précieuse de ma tête, vers les trésor que seul moi peut déployer pour faire de toi une fée.

 

Et si tu laissais tomber le blaireau à coté de toi pour t'éblouir de ma beauté ? C'est beau de réver ...

Et si tu relevais le nez de ton café en terrasse, tu me verrais peut être ? C'est pas compliqué ...

Et si je te faisais fantasmer sans même que tu ne le saches ? Ça serait peut être le moment de se bouger ?

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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 09:26

 

Comme je vous le narrais à la speed hier, j'ai fait un ti montage.

 

Celui-ci est un extrait musical de la soirée que nous avons passée après Sugiton. C'était un apéro en bateau avec du mix', ça donne ça ...

 

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24 juin 2010 4 24 /06 /juin /2010 07:24

 

Deux jours sans poste et je vous pond, enfin, une vidéo du Burkina Faso ... 6 mois d'accouchement ... C'est long !

 

Un peu d'info et pas de conneries ... Pour une fois



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29 janvier 2010 5 29 /01 /janvier /2010 12:17

Moments instantanés pas volés, des petits bouts de rien que j'ai essayé de mettre dans mon viseur. Plus une ambiance qu'une réalité ...

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28 janvier 2010 4 28 /01 /janvier /2010 12:10

Ben oui, parce que la tristesse chez les pauvres, c'est facile, mais y'a de la déconne aussi.*

Alors quelques clichés qui m'ont amusé à voir ou à faire ....

d1
ça sent la qualification, grave !

d2
je trouve ça poétique ...

d3
L'intérieur de la case d'un chasseur : entre massacre à la tronçonneuse et nawak

d4
j'avais pas de talons aiguilles, mais j'avais des tongs

d5
t'imagines même pas le batiment ...
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27 janvier 2010 3 27 /01 /janvier /2010 06:33

 

Des fois, faut se mettre à la place des gens. Quand on est guide de petits blancs en Afrique depuis plus de 20 ans, on a, certes, les nerfs solides, mais on n'en reste pas moins lucide sur les dangers qui règnent.

 

Le pauvre homme était affublé d'un groupe petit - 4, mais hétérogène.

Il y avait une presque quinqua. Gollée comme une catcheuse en fin de carrière, complètement brut de décoffrage avec un humour ravageur, elle alliait générosité et brutalité avec équilibre. Elle kiffait tout les sports de malade : sauts divers et variés (élastique, parachute, …), conduite sur des trucs de ouf (quad, karting, …) … Bref, la meule pour elle, c'était tout à fond !

Il y avait, aussi, une presque sexa. Médecin en activité et ayant vécu, auparavant, en Afrique, elle était persuadée qu'elle connaissait tout les pièges et ne faisait simplement et uniquement que ce qu'elle voulait. Pour elle, la meule, c'était une découverte. Sur un bulletin scolaire, on lui aurait attribué un « beaucoup de retard, mais est en constant progrès ».

Les deux derniers groupiens* étaient votre serviteur et sa douce.

Alors, quand je dis que c'était hétérogène, je suis même plus dans l'euphémisme, je valse avec le mensonge.

 

Ce jour là, cela faisait quatre jours que nous avions fait connaissance avec nos charrettes**. Nous quittions un village sur une piste que nous connaissions, car nous l'avions emprunté la veille pour venir. Nous étions quatre en tête du groupe : le guide, les deux meufs pas à moi et moi.

 

Soudain, le guide s'arrêtait dans un pétaradement louche. Une fois de plus ça mob' était en rade. C'est à ce moment précis que la folle du volant proposait une course aux deux autres. Le médecin acceptait par inconscience et moi car je suis complètement con***.

 

Le guide nous intimait l'ordre de nous arrêter. Mais il ne vie qu'un nuage de latérite hurlant retomber doucement. Et c'était trois blancs, pas là depuis une semaine, qui partaient comme des malades sur une piste qu'ils connaissaient vaguement. Certes, la piste n'était pas hypra dur, mais ça restait de la piste et ça restait des blancs.

 

Au bout de cinq minute, il voyait arriver une Charline, prudente comme une étudiant en conduite. À son niveau, elle lui apprenait que le réparateur du groupe était encore plus loin derrière car, lui aussi, était en rade.

 

Puis, chafouine, elle lui adressait un : « t'as vu ce que j'ai sur le porte bagage ? ». Il découvrait alors, attaché par un tendeur, un saut bicolore rempli d'un piège à termite ayant fonctionné (c'est à dire plein de termites). Elle lui expliquait qu'elle avait croisé un de ces vieux de mille ans, portant, en plein soleil, ce saut de plus d'une dizaine de kilos. Émue, elle lui avait proposé de le lui amener ou il devait se rendre. Alors zhou pas le temps ! Et elle repartait aussi tranquillement qu'elle était venue.

 

Il se retrouvait seul à plus de quatre kilomètres de toute vie avec quatre blancs dans la nature.

 

Le mécano le rejoignait 20 minutes plus tard. Le temps d'effectuer les réparations et de se faire lyncher car il « gattait tout à rouler trop fort ! », il nous retrouvait encore 20 minutes plus tard.

 

Nous étions dans le premier boui-boui servant de la bière fraiche sur cette piste. Je le trouvais une chouille tendu ...Enfin je suis pas sur, j'étais un peu bourré … ça tape la bière à 11h par 35°.


* : j'invente les mots que j'veux ! Et pis de toute façon y 'a pas que moi qui fait ça !

** : Quelle ne fût pas ma joie de découvrir des P50 flambantes rafistolées qui nous attendaient pour partir. En effet, dans mon adolescence je chevauchait un P51 plus, qui est la version Deluxe du P50.

*** et j'aime ça.

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26 janvier 2010 2 26 /01 /janvier /2010 20:20

Une petite serie de toff' de loin. Je n'ai pas mis les plus jolies pour ne pas perdre la moitié de mon lectorat pour de bêtes histoires de pendaison ... Non sans déc', ça rend pas la vue réelle. c'était mille fois mieux en vrai !

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 10:26

Voila une petite série de portrait effectué par votre sérviteur. Attention aux ames sensibles, j'en trouve certain assez violent :

p11
p22
p33
p44
p55
p66
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22 janvier 2010 5 22 /01 /janvier /2010 09:37


De retour, et deja (encore ?) sous l'eau. Mais je ne peux pas resister au plaisir de vous faire découvrir quelques photos Burkinabaises.

Il est a noter que les photos à suivre sont de Charline (les miennes arrivent ...)

Commençons par ce qui nous a le plus touché : les enfants**

p1
p2
p3
p4
p5
p6
* FBBF : flash back Burkina Faso
** : la déconne viendra plus tard.
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