Consigne : Une page d'un texte nous a été fourni. Les 2/3 de la photocopie avaient été caché, il ne nous restait qu'un bloc de bouts de phrases. Nous devions imaginé le reste dans une espèce de "rêve décallé". Dans ce qui suit, le texte graissé est le texte original restant.
La grande porte vitrée, permettait, en face de la presqu'île de voir quelque chose à travers la montagne. Avec les barrauds gigantesques des guichets, l'escalier monumental du hall, on imaginait sans mal l'assault des morceaux de bravoure que dû être cette construction pour les gens du BTP.
C'était pourtant sans âme qui vive, mais à la porte il me semblait l'entendre.
Le postier explique comment l'amant va mourire / emportant avec lui des secrets d'états. Il était calme dans ses explications, accompagnant cette voix que je ne saurait vraiment imiter, comme une petite rue adjacente, rue de l'imaginaire qu'on ne sait jamais décrire. On le croyait minuscule au regard de l'entrée. Mais de prêt, on voyait qu'il faisait deux mètres. En fait, il parlait à un tas de poussière blanche – du sel peut être ?
Dans la niche au dessus de la porte, un bourreau avec un marteau de fer devait lui servir de frein pour le client taquin, inerte, anachronique et de longs couteaux en fil de fer, signal dérisoire on s'en doute, d'une trop courte patience.
Quand le soleil, sur la place était devenu plus faible, on pouvait tenter d'attraper le bourreau tout coincé. J'essayais. Il bougeait. Il resistait. Je me déhanchais, marquant la porte d'un coup de pompe. Il devenait un peu plus souple. Et le son de la lune montante, le vivifia promptement. Plusieurs coups. Comme si je ne le retenais pas.
Et l'impossible eut lieu.