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17 février 2011 4 17 /02 /février /2011 22:06

 

 

Mercredi, Zephir était invité aux 6 ans d'une de ses copines. Contrairement aux péripéties d'il y a quelques semaines, je ne devais pas jouer les gardes chiourme. Je droppais le petit, et cassosse pour vivre ma vie de grand à l'apogée de sa superbe.

 

Sur le trajet, tel un chien de berger fidèle et soyeux, je ramenais à l'anniv' une mère égarée. « Ne vous inquiétez pas Madame ! Je vais vous emmener, avec votre progéniture, à bon port ! ». Et je m'envolais, la cape au vent, avec tous le monde sous le bras.

 

Arrivés en bas de l'immeuble, je sonnais sur le nom qui va bien. BIIIIIP !!! La porte se décoinçait. De mon coté, je coinçais les doigts de Zéphir dans la porte en l'ouvrant. Après m'être fouetter 27 fois, nous pénétrions dans le hall.

 

Un grondement se fît entendre. Les murs tremblaient. Le sol vibrait. En préventif, je sortais mon Taser et accentuais mon attention.

 

Puis, des cris sur aigus sortaient de toutes les cages d'escaliers (y'en a deux). Les Tam-tam-tam des pieds qui fracassaient les marches en courant se rapprochaient de nous. Putain merde ! Une invasion Alien ! C'est la merde ! Tous à couvert ! Les femmes et les enfants d'abord ! S'il vous gaule, pétez votre dent au cyanure ! Zéphir prends l'extincteur ! Faites des barricades avec la porte d'entrée ! Allez, on se bouge !

 

Mais non, c'était juste une douzaines d'enfants déboulant sur nous comme des diables de Tasmanie cocaïnés. Ça beuglait. Ça sautait. Et ça repartait aussi vite et bruyamment que c'était venu. Sauf que nos enfants avaient disparue. Engloutie par cette entité : tas de mômes hystériques.

 

La mère de famille restante et moi atteignions tout de même l'appartement visé pour des raisons de politesse et de « quand c'est qu'on vient le reprendre » et de «soit gentil » ou aussi de « Arrête de le mordre à la gorge! ».

 

à l'intérieur, c'était la guerre, le niveau sonore équivalait celui d'un A380 lancé à pleine vitesse : Quoi ? Comment ? Oui ! Ça va ! Et vous ?! (à lire à voix haute en gueulant)

Il fallait éviter les enfants (debout, à quatre pattes, allongés, …) et les projectiles (voitures, bonbons, ballons et même autre enfant).

 

J'arrivais devant la mère de famille. Elle s'était mise à couvert sous l'évier. Elle était en sanglot.

  • Ils sont chaud ? …

  • OOOOUUUUUUIIIIII, malheureusement, dit-elle dans un pleure presque animal.

 

Je ne répondais rien, trop contant que ça ne me tombe pas dessus. Je crois, malheureusement, que je n'ai pas réussi à retenir mon sourire. Pour compenser, je lui laissais une grenade dans la main et repartais en rampant.

 

Personne ne m'avait remarqué. Plus que quelques mètres … Une gamine bondissait devant moi : « On ne passe pas ». Elle n'était pas armée (qu'elle manque d'organisation ces enfants! ). Je me relevait donc, la prenait sous les bras : « Tu peux rêver ma cocotte ». Je la soulevait, la plaçait derrière moi et me sauvait en courant, en slalomant pour éviter les projectiles.

 

Il faut souvent se battre pour sa liberté ...

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commentaires

S
<br /> Moi je serai resté, par solidarité.<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> la solidarité à la limite de mon calme interieur ...<br /> <br /> <br /> <br />
L
<br /> et t'as osé laissé cette pove femme toute seule avec cette horde d'Attila en culotte courte?<br /> Comme tu disais y'a pas ben longtemps...les chevalier d'hier, ne sont plus ceux d'aujourd'hui...<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> Oui, mais elle en a trois  chez elle, alors elle gère le nombre ...<br /> <br /> <br /> <br />
E
<br /> ...soyeux...je me gondole!<br /> <br /> <br />
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F
<br /> <br /> On a dit pas les affaire ! ... Tu veux qu'on parle de ton age ? ...<br /> <br /> <br /> <br />