Même si je suis habitué aux enfants. La plus grande majorité de ceux que je fréquente, ont un temps de timidité à la rencontre de 5 minutes, maximum.

Aujourd'hui, comme des grosses merdes, nous faisions, avec presque un mois de retard, la fête d'anniversaire de Zéph' avec ses copains*. Nous attendions une invité que je ne connaissais pas : Martine.

Antoine et Annouck étaient deja dans la place. Vif et percutant ... Ou sonnore et usant ... ça depend du point de vue ... Pendant que je dessinais ma troisième voiture volante avec une grande flamme et un parachute mais pas de ballon, les affreux alternaient pugilat et gavage de bonbons.

Dring ! La porte d'entrée.

J'ouvrais pour découvrir une maman tout en rondeur et en convivialité. Elle tenait par la main une petite fille magnifique. Elle portait une jupe plissée et des souliers vernis**.

Après cinq minutes d'ouragan de bonne humeur, la porte se refermait et laissait une petite fille silencieuse au milieu d'un grand salon.

Je tentais de la détendre et lui parlais un peu "à la cool" ... Muette, elle répondait par l'affirmative ou la négative avec la tête.

T'as faim ? T'as soif ? Tu veux d'la coke ? Tu veux une baffe ? ... Keud ... Elle parle pas.

Très vite, tout les autres mômes se mettaient autour d'elle et la canardait de questions. Sans que le feu des interrogations ne diminue, me parvenait un très faible : "oui ..."

Mais Annouck percutait : "Fred ! Fred ! Elle a parlé ! Elle a dit oui !" ça devenait un jeu de la faire parler. Mais elle ne craquait pas. Elle ne lachait rien. Jean moulin, c'était une fiotte à coté. Elle a du pronnoncer 10 mots dans toute l'anniv'.

Elle était calme, silencieuse. Pendant que les autres - le mien le premier - se roulaient par terre, elle était assise, calmement, à jouer.

Pourtant, lors de la baston général au ballon gonflable qui se déclanchait, je la voyait se tourner vers moi et lui arrachais, avec mes grimaces, quelques sourires.

ça doit être reposant ...

* N'appelez pas tout de suite les services sociaux ! Nous lui avons fêté son anniv', c'est la fête avec les potes qu'est en retard ...
** La fille, pas la mère !

Certes, je déteste tout le monde. Mais il est rare que je dise du mal de quelqu'un en particulier … Heu … En fait si, ça m'arrive … Mais pas tout du long d'un post, sur la même personne.

Et bien rompons avec les habitudes ! Surtout que là, c'est même pas une personne, mais un resto et les gens qui le gèrent. Je ne citerais pas son nom pour éviter les procès**, mais sachez qu'ils sont au bout de ma rue et que leur nom commence par « Passa » et fini par « relle ». Mais, chut, ne donnons pas trop d'indices.

Tout d'abord, pourquoi c'est'y que j'les hais tant ? La réponse tient en un mot : menteurs !

En effet, ce resto prône la bio attitude, le commerce équitable et la bonne nourriture. Du coup, on doit supporter tous les bobos de la région qui viennent bouffer leur yaourt bio de chèvre, que l'éleveur, il l'aime tellement sa chèvre, qu'il s'est mis en couple avec, à 8€.

ça encore, on pourrait me dire que je m'en tape le coquillard. Chacun est libre de payer sa salade verte à 18€, et du coup, de se faire ramoner comme un con de consommateur. Effectivement, …

Mais là où le bas blesse, c'est qu'ils se la jouent, « on est des gens biens » (bio & co) et ils passent leur temps à enculer tout le monde.

Je ne rentrerais pas dans le travers de la délation facile, caché derrière mon Pc. Il est juste nécessaire que vous sachiez que ça vole, ça putch, ça baratine, … Et je m'arrête là, sinon dans cinq minutes je vous dis qu'ils bouffent des enfants***.

En plus, ils sont partisans de la politique de la terreur. C'est celui qui gueule le plus fort qui a raison. Ils essaient d'imposer leurs lois à toute la rue.

J'ai d'ailleurs eu une très belle passe d'arme, avec LE con du couple. Je me rappelle qu'il avait échappé à mon fameux mawachi - connu de par le monde entier – grâce à mes enfants. Sans la présence de ceux-ci, je me serais fait, comme une friandise, le plaisir de lui apprendre le respect avec des aiguilles à tricoter, dans un endroit de son corps qui n'est pas sensé voir ce genre de choses.

Bref, ce sont des imposteurs ! Sous un déguisement de concernés, ce ne sont que des bêtes capitalistes, sans morale, ni âme, prêt à tout pour en croquer.

Comme je ne suis pas dans la capacité de faire disparaître ces affreux, je me venge comme je peux. Vous me retrouvez alors dans toute ma splendeur : mesquin man est de retour ! Tout est bon pour faire chier !

Mon plus grand plaisir dans cette histoire, reste relativement****, bon esprit.

Si, lorsque je remonte ma rue, je tombe sur des gens lisant leur carte, je dis toujours la même chose : « N'y aller pas c'est pas bon … ». J'ajoute, ensuite sur le ton de la confidence : «  En plus, il sont pas sympas … J'vous dis ça parce que j'habite le quartier et j'essaie que les gens se fassent pas avoir ... ». Et je m'en vais sans plus un mot.

Je m'adore ...

* il n'y a pas de faute de frappe.

** ben oui … Avec c'te folie de visites qu'il y a sur ce blog, c'est sûr ils vont être au courant.

*** ce qui n'est pas sûr …

**** j'ai dit relativement !

Je ne vais pas vous faire le coup de l'effet du papillon qui rote à Macao et que t'en perds ton ben à Brest, mais parfois, on se passerait bien de certains enchainements.

Depuis jeudi, nous vie sont assez sociales …

• Jeudi : nous recevons pour l'apéro des parents d'élèves à moitié potes, mais pas quand même. C'est du intelligent, mais qui déconne. Nous leur faisions des coucous hilares sur le pas de la porte à minuit et demi, avec plus de liquide que de solide dans le bide. Je me couche marrave, comme un gros enculé ! *

• Vendredi : nous recevons le père de Charline avec sa deuxième femme (qu'est pas sa femme en vrai (avec la signure et tout), mais qu'on s'en branle parce qu'elle est trop marrante)**. Bonne bouffe, bonne tise ! Ils partent pas tard, mais nous sommes quand même lourds de la tête et du ventre. Je me couche marrave, comme un gros enculé ! *

• Samedi : diner chez mon pote rasta et sa teutonne géante. Elle, elle fume pas. Lui, il boit pas. Comme il faut être solidaire avec tout le monde, on repart froissé sur le coup des une heure du mat'. Chacun sa poussette, nous faisons le remake d'un retour effectué dans les même conditions il y a un an : courses, approximations et ricanement familial. Je me couche marrave, comme un gros enculé ! *

• Dimanche : Nos potes qui étaient en Asie, sont de retour et on les a pas vu depuis l'Afrique. On trépigne, on sautille, on les attends. C'est le festival : début des hostilités à 13 heures. Nous atteignons la vitesse de croisière à 16 heures et il repartent euphoriques à 19 heures. Je me couche marrave, comme un gros enculé ! * … Ha non ! Merde, c'est pas possible, faut finir la journée !

Et puis en perso, le dimanche soir pour le plaisir, je me fais une petite crise d'insomnie, tranquille, jusqu'à deux heures du mat'.

Alors ce matin, quand Charline m'amène la petite dans le lit, je ne parviens pas à me réveiller. Je suis entre crise de conscience et évanouissement soudain à la narco***.

À un moment, elle se faufile entre mes bras et commence à descendre du lit. Dans un semi-coma, je parviens pourtant à rester éveillé grâce à l'angoisse qui me saute dessus. Juste avant que mon cerveau ne parvienne à activer mes neurones, la petite (elle est trop forte cette petite) effectue un 180° et présente ses fesses au vide.

En bas, debout sur l'estrade, elle savoure justement sa victoire : festival de dents et de petits cris.

Face à moi je perçois la présence de Charline. Je me tourne vers elle pour qu'elle note ce spectacle. Cet effort musculaire et humain (je tente de communiquer positivement) m'ont claqué. Je m'évanouis de sommeil …

Je me réveil à peine 3 secondes trop tard. Lilou pleure, elle est tombée de l'estrade sur la moquette. Elle pleure à chaudes larmes. Merde, presque …

Depuis j'en suis à ma troisième tentative de suicide ...

* Toujours les démons de jésus. Je ne suis pas qu'un port grossier … Enfin pas que …

** Jean charles calme toi, c'est un truc gentil que je dis !

*** film hilarant et joli

Cela fait exactement un an, jour pour jour, que nous sommes arrivés à Marseille. Un an, c'est pas mal pour faire un premier bilan ? Alors vazy …

Comme dans les séries ricaines des années soixante dix, toute pourrie, je réunis les acteurs principaux dans un endroit conviviale (chalet, plage, table de cuisine, ...) afin qu'ils discutent, tout sourire, et se remémorent les événements de ces dernières années (s'il y a plusieurs saisons).

Du coup, vazy que j'te fout des extraits à gogo !

Et bien, ce soir je vous fait pareil ! Ceci pour de multiples raisons …

• D'abord, ce soir, je suis sec et pas d'humeur à déconner (enfin … un peu quand même, mais pas trop …)

• Ensuite, c'est une de mes dernières tentatives pour sauver mon BR (j'fout du lien, j'fais du clique. J'fais du clique, j'fais du hit. J'fais du hit, j'fais du BR … C.Q.F.D !)

• De plus, ça permet à ceux qui ont découvert ce blog récemment (si, y'en a !!!!!) et qui sont découragés par la masse, de découvrir de vieux postes

• Enfin, ça me permet de relire des vieux postes en me gargarisant de mon excellence littéraire (des fois, même, j'me touche un peu, mais pas toujours).

Imaginez nous tous autour d'une table … Bon si c'était la réalité, Zeph courrait, Lilou pleurerait, Charline serait effondré devant ce spectacle et moi, je hurlerais. Mais c'est pas la réalité … Alors on est tous beaux, détendu et sage (Oui ! Sage !).

Charline, presque hilare, en buvant un thé à la menthe, se tournerait vers moi : « Hey, mon Fred, je te voie plus détendu ce soir avec les enfants qu'il y a quelques temps (gros clin d'oeil de la mort qui tue). S'en suie un flouté très artistique et les images s'enchainent.

Bon, alors sur un blog le coté fondu enchainé artistique que tu chiales, c'est moyen facile à réaliser. Alors on va faire un truc. Vous allez prendre votre souris et pis cliquer en dessous, ce sera plus simple :

http://nouveauxvenus.over-blog.com/article-27817007.html

http://nouveauxvenus.over-blog.com/article-28981241.html

Retour sur notre famille … Gros plan d'un Zephir tout en dents : « Père ? … Je trouve mère cruelle de nous accabler de ton anxiété … Car sommes toutes, tu n'as pas besoin de nous pour tes souffrances ».

Comment ? Bien sur que mon grand pourrait parler comme ça ! Et celui qui dit que non, il sort ! C'est compris ?

Bon alors, fondu enchainé et clique du doigt :

http://nouveauxvenus.over-blog.com/article-27951152.html

Alors, on revient une dernière fois sur les héros. Moi je fais une super vanne et tout le monde rigole. Générique ...