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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 20:56

 

Consigne : écrire un texte avec des mots contenant le son "cor" en inscérant des expression ou des approximation d'expressions contenant le mot "corps".

 

 

Je suis un esclave, quand pourrais-je être libre du corps et de l'ame.

 

D'abord avec les patrons, enfin plutot avec babylone la coriace. Pour elle, toujours et encore, pas d'accord : je suis corvéable à merci, et ce malgré ma petite corpulance – dont elle se fout éperduement, soit dit en passant.

Elle ne discute pas, elle me veut corporate, toujours en accord, avec ce sal esprit de corps. Je ne serais jamais un choriste, tout juste un grain de chicoré parmis les autres dans un bocal de mauvaise facture .... Mauvaise fracture ?

Sure, si je ne suis par le cortége des cormoran zombifiés au dentier aiguisé qui m'entoure. On me decortiquera, on m'étripera et je passerais pour le pécord du coin ... Alors je finirais dehors, les fesses sur le trotoire avec même plus de quoi me payer un sandwich chorizo cornichons ...

 

Et quand je rentre chez moi, c'est la fin du corps à corps patronal me direz-vous ?

 

Que nenni ! Y'a encore le diable de mon corps que je dois calmer. Malheureusement corticoïdes et autre médoc ne sont pas suffisant. Il faut du lourd, du hard core ... Des drogues quoi ! Et oui ma bonne dame ! Des dure, des douce, des legales, des trouvé dans le décor, des corrélé avec des grosse ampoules, .... Bref toute celles qui ménent au corbillard avec 20 ans d'avance sur les copains.

 

Mais que vaut il mieux ? Un cornichon corrigé et calmé au THC ou un concitoyen bien sous tout rapport et correct mais qui te corrige si tu écorne son livre ...

 

Je suis un vraiment esclave, quand pourrais-je être libre du corps et de l'ame.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 13:28

Le sujet du jour : décrire un jardin (imaginaire ou réel) lié à une saison. Moi, j'ai eu la plage des Catalans en hiver. Il est à noter que cette plage est la seule du centre ville de Marseille et est à 15 min de chez moi, donc je la connais bien.

 

 

 

Arrivé en haut des marches en bois, je passe sous les lettres mettalliques du nom de la plage. Je descend l'escalier calmement dans un grincement marin.

Les diables de Tasmanie sont deja partis.

Moi, je prends mon temps. J'ote mes chaussure et mes chaussette. Le sable est tellement froid qu'il donne une impression de mouillé sur les pieds. Au bout de vingt minutes, j'aurais des glaçons autour de chaque orteille. Mais je resterais pied nus, juste pour le pieds de nez à tout ces enchaussé.

 

ARRETES DE JETER DU SABLE !!

 

Face à moi, la lumières jaune pal, presque froide, de ce soleil de janvier me rechauffe à peine la poitrine. Les quelques familles présentes sont affalé sur les fesses. Elles ne font rien, elles profite de la vue.

Les roulis sont, pour une fois, perceptibles. Ils ne sont pas couvert par l'hystérie ambiante.

Je jette mse chaussures à terre. Elles font un bruit sourds. Je m'assoie comme les autres, en tailleur et me laisse hypnotisé par les va et vient.

 

NON ! ARRETES DE Y'A DES GENS DERRIERE TOI !

 

Les rochers bordant la mer ont des reflets d'or. Et pourtant, comme le reste, malgrés les couleurs qui se developpent ça et là, tout reste glacé, comme une ambassade de la bretagne à Marseille, comme un microclimat improblable.

Alors quand le froid me mord vraiment, je saisie vraiment ma chance de profiter de cet instant calme. Je laisse mon corps agir seul. Mes doigts s'enfonces dans le sable et sinuent pour effectuer des dessins tribaux. Enfin, quand mes mains grincent en les frottant l'une contre l'autre, je sais que j'ai passé un stade. Je suis plein de sable. Alors je peux commencer à faire des sculptures.

 

ARRETES DE FAIRE MANGER DU SABLE A TA SOEUR !!! BON Y'EN A MARRE , ON Y VA , VOUS ÊTES SAOULANT .... ON PEUT JAMAIS AVOIR UN MOMENT DE CALME AVEC VOUS !!!!!

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15 février 2011 2 15 /02 /février /2011 13:01

 

Proposition : en se focalisant sur une couleur décrire un paysage, puis un personnage

 

Vert :

Des falaises saillantes s'adosse à une mer remuante et bruyante. En leur sommet, comme une moquette angora, des hautes herbes se dressent et se courbent au grès du vent. Elles essaient de dire quelque chose ?

 

On dirait Etretat … Mais ce n'est pas possible, de nombreux palmiers viennent percer ce tapis végétal. Des cactus explosent ça et là.

C'est l'Afrique ou l'Irlande ? Surement un peu des deux …

 

Des rouleaux de vagues s'éclatent sur la roche pointue, et créer une écume mousseuse. Le vent puissant et tourbillonnant emporte des blocs de mousse, comme des flocons de neige géant.

 

On redevient un enfant. On court après, on les attrape à pleine mains. Mais quand on en a saisi un, on desserre doucement ses paumes pour découvrir un trésor. Et … plus rien.

 

Les herbes nous forcent à lever les jambes très haut. On a l'impression d'être tout petit dans un monde qui n'existe pas. Ça donne envie de crier, de rire, de ne pas partir.

 

Violet :

Une heure que je suis dans mon van et elle n'est toujours pas là. Pourtant d'habitude, elle est réglée comme du papier à musique : école, cours de danse et retour chez Papa-maman.

 

Alors, j'attends à coté de mon sens interdit. J'attends, et je commence à m'inquiéter. Je ne m'inquiète pas qu'il lui soit arrivé quelque chose; je m'inquiète qu'elle ai fait une rencontre et dévié son itinéraire. Mais dans le fond, je suis confiant. Une intuition …

 

Quand je lui offrirais son « cadeau », elle effacera mes derniers doutes. C'est sûr, ce sera parfait. Ce qu'elle a à l'intérieur sera parfait.

 

Méticuleux, je vérifie le matériel. Bien sûr, tout est parfait et parfaitement à sa place.

 

Un petit coup d'œil, la voilà ! Elle arrive au coin de la rue. Mon cœur tente d'exploser, mais mon cerveau calme le jeu : pas d'émotion, que de la précision. Sinon, ce sera raté.

 

Pour accentuer la surprise, je me tasse dans mon siège et j'enfonce ma casquette sur mes yeux. On ne sait jamais, … Un dernier petit coup d'œil à coté de moi : « tout est OK, ... ».

Je la laisse approché. Elle est souriante, comme toutes les fois ou je l'ai vue.

 

Encore un peu … Encore … Oui, presque … Maintenant ! Je prends mon matériel, … Diable à ressort de voiture, je m'extrais d'un bond.

Je suis face à elle. Elle est sidéré. Comme je la comprends.

Assez de palabre, passons à l'action !

 

Avant qu'elle ne crie, j'applique mon coton imbibé d'éther sur son visage. Je la tiens fort. Ça ne dur que quelques secondes et elle s'écroule. Je la couche dans mon van. Je vais enfin voir ce qu'elle a à l'intérieur.

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 09:15

 

 

Atelier cession 2 : Corps et graphe

 

le temps c'est arreter. 1 partie du corps est mis dans la lumière : geste, silence.

Dans moment en particulier

Mouvement exterieur rejoint interieur : pause

Mélange int et ext mais différent

 

 

Plage de sable fin, couché de soleil orangé dans une bourrasque tiède. Ma peau luie de crème et de chaleur. Les grains de sable croustillent à chacun de mes soubresceau. Je deviens sable ou le paysage fait parti de moi ? Je ne sais pas ... Mais je pourrais être dans une carte postale ...

 

« Ouais ! C'est ça, casses-toi ! » ... Vlam ! .... « et bon vent ! »

 

Les voisins se déchirent juste à l'aube ... Adieu paysage idyllique, beau rêve et fantasmes inavoué ... Dur retour au réel ...

Par reflexe j'ouvre des paupières qui aurairaient mérité de grincer. Flash blanc. Brulure de la rétine. Je referme, je referme .... Mes yeux sont encore incandescent.

 

Je ne veux pas prendre conscience de mon reveil trop vite. Je savoure cette chaleur de lit qui m'enveloppe comme un coton chaud. Cette tiédeur repoussante me satisfait. Comme un enfants qui épeluche un genoue saignant.

 

Mes doigts pieds sortis de la couette jouent leur rôle de régulateur. Grace à eux, ni trop chaud, ni trop froid.

Mais ma gorge est seche. Ma bouche pateuse. L'air glacé m'asséche encore plus.

La matinée s'annonce male ...

 

Clic ! Et un bouillonement. La cafetière c'est mise en route automatiquement. L'odeur se repend en parralélle de mes fourmillement qui s'estompent. Le raideurs disparaissent. Je me sens presque humain. Ça doit faire ça d'être vieux ...

 

Allez, un geste fou, je me tourne pour voir l'heure. épaule qui craque, tissue qui glisse et la fraicheur qui rentre sous la couette : 6h58 ! Y'a pas d'heure pour s'engueuler ...

 

Dans le prolongement, j'en profite pour frotter ma main le long de mes joues : Frout frout ... le buisson de menton accroche bien. Va y avoir du boulot.

 

Je ne veux pas sortir de mon sarcophage de chaleur et allez affronter leur monde ! Mais Comme la cape d'un vengeur au costume criard, je rejette ma couette. Mieux vaut souffrir une bonne fois. Congélation immédiatte. Mon corps se met sur off ... Une bonne douche et ça ira mieux ....

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15 décembre 2010 3 15 /12 /décembre /2010 08:15

 

 

Aujourd'hui, nous avons regardé un court métrage, métaphore de l'autre (oui, je sais, ça vous aide pas trop, mais j'ai que ça. Si je rentre dans le déscriptif, c'est n'imp). On devait noter ce qui nous venait. Moi, ça a donné ça :

tourne autour - t survole -s'enroule - s'envole - se deploie et apparaît en rien - s'evanoui et revient doucement - nous couvre - nous protège - une flamme - disparaît et s'envole au dessus de nous. - Spiral : ADN ? - Femme apparaît mais rien - parachute qui se range - nouer -> se dénoue et s'envole ... - principe du fantome : là mais pas là ... - comme un animal rempant - vif et doux

De Plus nous avions un incipite et exipite (première et dernière phrase du texte, en gras) imposés et des mots imposé (je n'en ai utilisé aucun, alors je les mets pas)

 

C'est avant, je ne sais pas; on ne peut pas savoir pourquoi on se tourne autour. Tout ce décide avant nous, avant les rencontres, avant les ruptures, avant les rires et les pleures. Toujours est-il qu'on ne peut pas s'en empecher.

 

Qu'est ce qu'on cherche ? Quelqu'un qui nous protège ? Quelqu'un pour faire un bout de route ? Quelqu'un qui nous déroute ? Quelqu'un pour partager sa croute ?

 

Trouver des vrais gens, c'est pas facile ... Par contre du fantôme intengible ça y'en a à la pelle. Ceux-là, on ne peut pas s'appuyer sur eux ! Même leur sentiment sont fantômatiques : pas de haine, pas d'amour, pas d'amitié, juste éspérer que ce soit pas pire que la précédente rencontre. Ni bruit, ni vague.

 

Alors on tourne en rond, on cherche, on se cherche, on se chasse, on nous chasse ou on se casse, « tiens, allez, casses-toi ! »

 

Dès fois, quand on a trouvé un vrai gens, on espère avoir découvert son parachute, son glaive, son petit feu de camps ou son bonnet puruvien en poil de yac pour l'hivers ... Mais là encore c'est pas facile ... Il ne faut pas la jouer pithon glissant, froid et inssaisissable. Non, il faut être enveloppant, entourant, réchauffant, protégeant ... Attention, j'ai pas dit étouffant, sinon la sanction est la même « tiens, allez, casses-toi ! ».

 

Et puis on vieillit dans cette danse hypocrite ... Les gens passent, repassent et trépassent (au moins celui-là, il reviendra pas ...). Ils nous construisent, nous détruisent ....

 

Et puis, on comprends qu'on passe notre temps à séloigner et s'écarter les uns des autres en naissant.

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13 décembre 2010 1 13 /12 /décembre /2010 07:44

L'autre miroite (idée de renvoyer lumière avec scintillement – miroire)

 

Premier texte :

écriture d'un souvenir d'enfance, naissance symbolique, souvenir de se mettre au monde.

Recueillir de l'inachevé, osé se mettre au monde

auto fiction « je » du narrateur > pas de pact de vérité avec le lecteur.

Je en relation avec un tu qui défini narrateur

il ne faut pas – il faut – je me souvient : répétition

 

 

Je me souvient d'un champs en jachère. Mon premier souvenir ... tout y est : la campagne, la ville et les tours autour, toutes étirées vers les nuages. Il faut que ce petit moment annodin existe pour que tu vives.

 

Tu n'es pas là et pourtant je te construit.

 

Je me souviens, les fesses sur une terres séchée, je me régal de la végétation qui me protége. Il faut que je découvre les coquelicot pour qu'ils deviennent ta fleur préférée. Tout ce que tu aimes : beau, éphémère et fragile. Il ne faut pas y toucher, juste les apprécier, pas les posséder.

 

Je me souviens de mon sourire rayonnant, comme si la nature était un trésor que l'on venait de m'offrir. Espiègle et souriant, et toi plus tard tu entends « chiant mais pas méchant ». Je te prépare un remake de la guerre des boutons, sans boutons. Maintenant il y a les fermeture eclaire.

 

Mais il ne faut pas oublié le beton à quelques encablure. Dur, foid et violent. Celui qui abrite les punkes et les toxicos. Je me souvient du reflets gris des batiment qui ont ternis ton âme. Il ne faut pas que ces monstres de metal et de verres mange ta gentillesse. Il ne faut pas qu'il te mange tout court.

 

Comme ce petit champs abandonné au milieu de la ville, tu dois resister pour rester beau, plein de coquelicots et de fleur dont tu ne connais toujours pas le nom aujourd'hui.

Pourtant la ville viends frapper à ta porte, tu ne peux qu'y aller : la culture, l'amour et le reste.

 

Je me souviens de la lumière sur mes kikers aux points dyssimètrique sous la semelle. Il faut que je conserve le goût de ces bonheur simple pour que tu puisses aimer la vie.

 

 

deuxième texte :

Suite à la lecture de mon texte, les auditeurs devaient choisir un mot pour mon texte. Résultat :

Resistance – ascenseur – inégal – terrain vague – coq et coquelicot – moulougi– brindille ensoleillé – tour - aimer la vie

Le but, trouver un mot qui colle avec un de la liste.

Possibilité d'un néologisme : deux mots qui n'en font qu'un. Succession de fragments courts ou chaque fragment eclairera les mots associé.

Mots choisis : Résistance / résidance.

 

C'est en toi que dois se construire ta résistance. C'est une résidance aux fondement pueril (je veux mon hochet !), aux mur porteur politique (je veux de la solidarité) et à la peinture extérieur agressive pour être vu (je veux une augmentation). Tous les loups du quartier vont taper dessus : les biens pensants, les mal pensant, à coup de journal, à coup de JP pernot, à coup de conneries (j'aurais pas dit deux fois la même chose ?). Comme un petit cochon dans sa maison de résistance, tu les entends souffler ... La résidance resistera ? Resistera pas ? ....

 

Résister comme une maison, résider comme un maçon. Construit toi, protége ta colére de mur chaud bouillant. N'oublie jamais les portes ou les fenetres. Faut que ça soit aérer tout ça. Solide mais aérer.C'est juste pour pas t 'assecher de la tête et devenir con comme une brique. Résister dans la maison de sa tête c'est bien, mais il faut accepter les nouvelles technologie artchitectural qui construise les têtes de demain. Sinon on n'est plus resistant, on est ancian combattant.

 

Rien ne sert d'attaquer les injustice de la vie au tank américain (mais oui, celui qui a un canon qui, si on s'en sert bien, peut tuer trois douzaine de personne en un coup). Non il faut mieux être un refuge, une maison, même petite. On y fait la déco de son monde idéal. Un petit peu de rouge pour le collectivisme, un peu de noir pour la colère et un peu de blanc pour la pureter. Cette résidance, je m'en sert mais je la prete à qui la veux. Je sais qu'on y est bien. Elle pourrait peut être devenir un camps d'entrainement ?

 

 

 

Troisième texte :

Répétition de : Je te - et si je te – et si

Exprimer : condition, désir et impossibilté

 

Si je t'invitais, tu viendrais ? Ça m'etonnerais ... Même si je te preparais un bon thé fumé ? Même si je te faisais fumer mon thé ?

 

Je te fais mon numéro, mais je n'y croie pas trop ... Pour t'aguicher, je te montrerais mes voyages, mes livres, mes films ... Mais ce n'est pas ce que je veux te montrer. Et si je te montrais mon coeur, mon âme et mes chaussettes trouées ?

Le resultat serais le même, trop cacher, trop montrer, ce que je veux c'est que tu ai envi de deviner.

 

Alors, une fois chez moi, je te laisserais chercher, me chercher, tater, tripoter, me tripoter, peut être ? ... Et si je te voie timide, je te guiderais pour me découvrir vraiment, pour avoir envi de m'aimer.

 

Je te prendrais par la main et te guiderais dans mes malles empoussierer. Je te laisserai farfouiller, fourmiller, fureter. Je te preterais mes costumes de corsaire. Je te guiderais, sans en avoir l'air, vers les pierre précieuse de ma tête, vers les trésor que seul moi peut déployer pour faire de toi une fée.

 

Et si tu laissais tomber le blaireau à coté de toi pour t'éblouir de ma beauté ? C'est beau de réver ...

Et si tu relevais le nez de ton café en terrasse, tu me verrais peut être ? C'est pas compliqué ...

Et si je me plantais devant toi : « tu viens poulette ? Je suis là, tu m'attendais ... » ? C'est pas gagné ...

 

Et si je te faisais rever sans même que tu ne le saches ? Ça serait peut être le moment de se bouger ?

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7 décembre 2010 2 07 /12 /décembre /2010 08:02

 

Il fallait faire un texte expremant le changement perception. On devait y trouver avec redondance : et, mais, cela, ou. Le temps devait être linéaire (toujours du présent, toujours de l'imparfait, ...). Le "je" devait être celui du narrateur. Et le texte devait être en une seule phrase.

 

 

La flamme rougeoyante du briquet m'éclaire dedans et dehors, mais il me faut aspirer fort pour savoir que j'y suis; et quand j'y suis, ça pique et ça s'inscinue et je tousse et ça monte, et ça monte. Ma tête résiste mais la fumée brule dans ma gorge et dans mes poumons, et elle part et me consumme le cerveau.

 

Je ressents les pulsations de mon coeur, au rythme des cendres qui tombent au bout de mes doigts. Mes yeux s'embuent et semblent s'enflammer mais rien ne se passe et leurs veines n'explosent pas et ils restent à leur place.

 

Le corps se relache et se fait oublier, tant et si bien que je ne suis qu'un esprit ou plutot une pensé ou même plus précisement des pensées : grouillantes, et rapides, et sauvages, et indomptables. Je les voie passer : les filles et la vie et la mort et les cons. Mais calmez-vous !

 

Un gyrophare dans la rue, comme une bouée pour le réel, ... Mais le réel s'évapore et je repars dans le tréfond de ma tête ...

 

Reprendre le train, ou au moins un wagon, ou au pire, savoir ou est sa place. Reprendre le file, petit poucet psychadélique, je suis mes boulettes de hashish. Ha, ... je me retrouve dans ma tête.

 

Puis j'attends et je ressens et j'attends et je me sens et j'attends et j'attend. J'ai le temps ou je prends le temps ? Ou je le vole à quelqu'un ? Ou je me le vole ? Bha ! ... De toute façon , c'est moi qui l'ai au final ...

 

Je laisse glisser les idées et refait le monde, et je m'indigne, et je milite seul, et je rie, et je pleure, et je gronde.

 

Après l'eternel vient la latte de cow boy ou le cul de la vieille, je fracasse le mégot dans le cendrier.

 

« Faut vraiment pas que je perde le numero de ce dealer ! »

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29 novembre 2010 1 29 /11 /novembre /2010 21:50

Aujourd'hui deux textes à faire. Le premier devait être le monologue d'un personnage pour qui le "monde tombe".

Le deuxième devait être un dialogue entre le premier personnage et un second, imaginaire, qui lui fait parler des événements.

 

Premier texte :

Le monde tombe ....

En arrivant sur le balcon, je découvrais un soleil encore vaseux derrière la tour IBM. Mais il poussait, il poussait. Pour nous réchauffer. Pour se réchauffer ? Je m'en foutais un peu ... J'étais tranquille.

Je m'asseyais sous les guiling-guiling des verres et des carafes de jus de fruit posés dans mon petit plateau en forme de coeur.

 

Pour un matin j'étais affamé. Peut être le besoin de se nourrire avant d'affronter mon destin proffessionnel ? À 14h27, j'avais rendez-vous avec le secretariat de la déconne autorisé du samedi. J'y allait pour un poste de snipper.

Calme et serin, je me servais un verre de jus d'orange et un café. Ce dernier venait m'enfumer le nez pour me donner envi de boire. Il se mellait harmonieusement au fumet des croissants, fraichement achetés quelques minutes auparavant.

En fait, je croie que je profitais de mes dernières heures de parresseux. La glande ça se délecte. ça se léche comme une glace, avec application et précision, mais sans précipitation.
Alors quand on va avoir du travail on espère toujours profiter des dernières heures, ... comme une fin de pot de Nutella

Le soleil poussait toujours. Il commençait à faire chaud. Ça devenait presque idyllique. Comme un debut d'histoire d'amour mais tout seul.

 

Mais ... Heu ... Qu'est ce qui ce passe ? Y'a de l'orage ? À cette saison ça me semblerait surprenant, voir complétement pas possible ... Mais alors, c'était quoi ce boom !

Ce n'était pas un orage ... Il y avait une boule de feu dans le ciel. Avant que j'ai eu le temps de m'évanouir de peur, il y avait un sattelitte ricain fumant dans mon jardin ... Il avait tout ravagé sur son passage dans un enfer de bruit et bitume volant. C'était la désolation ...

 

Enfin, je dis ricain, plus parce que je les aimes pas que parce que j'avais vu la marque. Si ça ce trouve, c'était un vieux spoutnic oublié ... Notez que je ne me suis fait ce genre de réflexion que bien après. Sur le moment, j'étais tétanisé et pas sur d'être vivant.

 

De dandy du matin, je passais à tétanisé trop tôt ... Je comptais mes habatis ... Mort ? ... Pas mort ? ... Il me fallait plusieurs dizaines de minutes pour avoir une réponse ferme et définitive ...

 

Depuis, je ne prend plus de petit dej dehors ...

 

 

Second texte : Notez/ H est le héro du début et S la guest

 

Après une heure, le sattelite était toujours fumant dans mon jardin. Attendant l'armée et les pompiers, je me rapprochais de l'objet laboureur.

 

S :  p'tain ... C'est la merde ? ...

H : Ha tiens t'es là ?

S : Ben fais pas l'étonné, c'est quand même toi qui pense à moi. Je viens rarement tout seul ...

H : Oui, mais ça arrive quand même ...

S : Oui mais c'est très rare ....

H : Oui, mais ça arrive quand même ...

S : Bon ça va ! Tu m'as appeler pour me faire chier ou quoi ? Tu t'es dis « tiens j'suis dans la super merde ... Alors j'vais appeler superman pour m'foutre de sa gueule ? ... »

H : Ben non ... Le prends pas comme ça ... J'ai pensé à toi car je me suis dis que ça serait bien pratique que tu existes vraiment ... Surtout dans ce cas ...

S : Tu m'étonnes, ... Les douzes tonnes  de metal fumant dans tes carrottes, j'te les sort avec un bras dans le dos ... Et puis pas besoin de tout un tas de militaire ...

H Oui, mais t'existes pas ...

S : Bon ça va ! Tu deviens vexant ! Alors pourquoi tu m'as fais venir si c'est pour en arriver là ? ...

H : Ben ch'ais pas ... Peut être pour oublier ce qui m'arrive ... Peut être pour rendre ça inexistant comme toi je te rends existant ... Peut être pour me dire que ça va être vite réglé ... Peut être parce que je suis trop seul et je n'ai qu'un personnage de comics pour me soutenir ... En fait, ch'ais pas trop pourquoi t'es là ... Tu vas m'aider ?

S : T'es con ou quoi ? J'existe pas ...

H : Bof, ... On peut toujours réver ... Et puis arretes de me parler comme ça ... C'est quand même moi le reveur ! Si je veux t'as plus de bouche !

S : Ouais ... Je suis la pour te tenir compagnie en gros ?

H : C'est dur d'être seul dans ces moments là ... Et puis, t'es un peu rassurant. Je me dis qu'avec toi ça peut pas se reproduire ... Et puis tant qu'on s'insulte, je pense pas à pleurer pour mon potager et mon jardin qui on pris une ambiance 1914 ...

S : C'est vrai ... J'oublie parfois comme tu as toujours été seul toutes ces années ... J'oublie comme ta tendresse à toujours été sincère ... Allez ... ça va bien se passer .... Si tu veux, je reste jusqu'à l'arrivé des pompiers ....

H : Non, c'est gentil, mais ça va aller ... Et puis tu as surement un super vilain à claquer, non ?

S : tu déconnes encore ? ....

H : Ben oui ! Mais tu peux y aller, tu m'as changé les idée et j'entends les sirènes qui arrivent. S'ils me voie parler avec toi qui n'éxistes pas, en plus d'avoir un trou dans le jardin, je risque de gagner un séjour gratuit avec camisole en option ...

 

Le temps que le vehicule se gare devant chez moi, je reste sans bouger. Quand la barrière extérieur s'ouvre, je me tourne vers les pompiers et commence à sourir.
...

 



 

 

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23 novembre 2010 2 23 /11 /novembre /2010 07:49

 

 

Consigne : Une page d'un texte nous a été fourni. Les 2/3 de la photocopie avaient été caché, il ne nous restait qu'un bloc de bouts de phrases. Nous devions imaginé le reste dans une espèce de "rêve décallé". Dans ce qui suit, le texte graissé est le texte original restant.

 

La grande porte vitrée, permettait, en face de la presqu'île de voir quelque chose à travers la montagne. Avec les barrauds gigantesques des guichets, l'escalier monumental du hall, on imaginait sans mal l'assault des morceaux de bravoure que dû être cette construction pour les gens du BTP.

 

C'était pourtant sans âme qui vive, mais à la porte il me semblait l'entendre.

 

Le postier explique comment l'amant va mourire / emportant avec lui des secrets d'états. Il était calme dans ses explications, accompagnant cette voix que je ne saurait vraiment imiter, comme une petite rue adjacente, rue de l'imaginaire qu'on ne sait jamais décrire. On le croyait minuscule au regard de l'entrée. Mais de prêt, on voyait qu'il faisait deux mètres. En fait, il parlait à un tas de poussière blanche – du sel peut être ?

 

Dans la niche au dessus de la porte, un bourreau avec un marteau de fer devait lui servir de frein pour le client taquin, inerte, anachronique et de longs couteaux en fil de fer, signal dérisoire on s'en doute, d'une trop courte patience.

 

Quand le soleil, sur la place était devenu plus faible, on pouvait tenter d'attraper le bourreau tout coincé. J'essayais. Il bougeait. Il resistait. Je me déhanchais, marquant la porte d'un coup de pompe. Il devenait un peu plus souple. Et le son de la lune montante, le vivifia promptement. Plusieurs coups. Comme si je ne le retenais pas.

 

Et l'impossible eut lieu.

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 09:08

 

 Consigne du jour : faire un texte sur l'autre dans un rapport d'autorité ou de contre pouvoir. Et commencer ses phrases par "Vous", pour mettre de la distance.

 

Vous là, le petit, arretez de gesticuler dans vos larmes, ça ne sert à rien. Vous avez entendu : pour vous la sentance est tombée et elle est définitive. Vous rentrez donc gentiment chez vous, vous digérez tout ça et vous me faites pas de scandale ...

Quoi ? Vous attendiez ce moment depuis des siécles et vous voilà anéhanti par cet echec ... Et qu'est ce que vous voulez que j'y fasse ? Vous faites ce que vous avez à faire et moi aussi ! Vous n'avez pas respecté les régles (à savoir bien réviser) et moi oui (car je vous ai bien corrigé). Alors voilà, c'est zero pointé ...

 

Vous êtes triste ? Vous aller rater votre année ? ... Vous n'aviez peut être qu'à travailler avant ?

 

Vous n'avez pas pu ? Vous quoi ? Vous avez subit un grand malheur ? Vous avez perdu l'ensemble de vos proches dans un accident de voiture y'a 15 jours et vous avez été troublé ?

 

Vous trouvez ça injuste ? Vous savez la vie est dure et souvent injuste... Vous avez interret à vous y faire, sinon vous êtes pas rendu .... Vous devez relevez la tête ... Vous devez serrez les dents et y retournez, et avec le sourire s'il vous plait. Vous verrez, tout ce passe toujours mieux avec le sourire.

 

Bon ... Vous vous arretez, ça va m 'énérver. Vous insistez et vous devenez pathetique. Vous méritez un zéro et vous aurez un zéro ... C'est bacher, c'est raté. Vous rentrez, vous vous y remettez et vous rententez votre chance dans un an. Vous y arriverez plus tard, j'en suis sur. Vous sortirez même grandi de cet echec. C'est sur ...

 

Bon, vous êtes bien mignon, mais j'ai d'autres étudiants à demoraliser et ma femme à fait du bourguignon. Alors pas question de plus se questionner, quand c'est cuit, c'est cuit. Vous devez accepter ...

 

Mais oui ... Vous pourrez vous plaindre à qui vous voulez ... Vous m'en reparlerez plus tard ... Mais oui, mais oui ... Vous pouvez revenir quand vous voudrez pour qu'on en reparle, mais pas là ... Demain, peut être ... Ou pas ... Bon vous y allez ? Vous êtes parti, c'est super.

 

Bon à vous maintenant ... Vous le sentez comment ? Vous êtes prêt ? Je vous écoute ...

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