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15 novembre 2009 7 15 /11 /novembre /2009 23:53

 

Lilou est une petite fille toute charmante, toute souriante, mais elle à deux cotés difficiles à gérer.

 

D'abord, sa volonté de fer. Du haut de ses 9 mois, elle sait faire comprendre son opinion. Tout est bon : les cris, les raidissements, la fuite, les cris, refaire la même choses jusqu'à ce qu'on l'oubli, la gesticulation exagérée, les cris, mettre des baffes et des fois, les cris.

 

Deuxième difficulté : son besoin de présence. Il est totalement courant, dans ma vie de tout les jours à moi, que je me retrouve avec la petite dans les bras, à partir de 17 h jusqu'à son couché. En effet, passé un stade de fatigue ou de je ne sais pas quoi d'ailleurs, Lilou me poursuit dans la maison en beuglant.

 

J'ai, par expérience, appris à gérer ma fin de journée comme ça. Certes, c'est un peu bloquant à tout les niveaux : socialement, professionnellement, ménagealement, … , mais je n'ai pas le choix. Étant, à cette heure, déjà bien usé, il m'est impossible de supporter deux heures de cri. Je préfère donc craquer.

 

Je te voie derrière ton PC, goguenard et se mettant à ma place : « Ha ! Le gros naze … Il se tire dans le pied et il vient se plaindre ... ». Et bien, je te réponds tout de go : « Vas te faire enculer ! Prend ma place si t'es si malin ! ».

 

Ceci étant dit, cette longue introduction avais pour but de vous ramener il y a trois matins (ben oui, comme j'écris moins, j'ai de l'anecdote à la bourre … Au moins, j'ai le temps de la murir). Tout semblait normal et calme.

 

Je venais de donner son bib' du matin à la petite et la laissais gambader pour la recoucher sous peu, le grand usait ses fonds de pantalon à l'école, Charline se faisait de la corne aux doigts, grâce à son clavier et moi, je commençais le grand cycle de la lessive (détendage – étendage – remplissage- lenssage – pliage).

 

En cours de cycle (juste avant le lenssage, si ma mémoire est bonne …), je me tentais un endormissement de la petite : un échec. Je la ressortais de son lit avant le pliage.

 

À ce moment, la crise de BRAS, quotidienne, se déclencha plus tôt (tu m'étonnes, il était 10 h). Debout, accroché à mon pantalon au niveau du tibia, elle pleurait et hurlait à plein poumon. Un truc qui en bébé signifiait grosso modo : « Monstre ! Je suis si malheureuse ! Prend-moi dans tes bras je t'en supplie ! ».

 

Mais il ne fallait pas craquer – sinon, c'est le début de la fin.

 

Après lui avoir expliqué mon point de vue – qu'elle s'en branlait complètement vu qu'elle pleurait. Un guerre des nerf s'engagea. Elle ne bougeait pas d'un pouce et me regardait bien dans les yeux (avec une tête à faire pleurer Hitler) tout en pleurant, morvant, gueulant. De mon coté, je faisais le mec mine de rien et lui ré-expliquais que non je peux pas l'avoir dans les bras à longueur de journée. La petite affaire dura 20 minutes.

 

En façade je tenais bon, mais dedans c'était la merde : honte, culpabilité, mépris de ma personne, envi de pleurer à cause des cris …

 

Je ne craquais pas et la recouchais, avec succés, une demi heure (de cris) plus tard. Certaines victoires ont le goût de la défaite ...

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14 novembre 2009 6 14 /11 /novembre /2009 09:15

 

Hier matin, malgré une volonté clairement affichée de vivre dans la joie et la bonne humeur, je me faisais tacler par l'humeur de fennec, atteind d'herpès génital, de ma douce et tendre (depuis, elle s'est excusée, ce qui prouve donc, que je ne suis qu'un journaliste impartial de ce quotidien).

 

À peine tractoppèlé hors du lit (en moins de 10 minutes, un exploit !) les front kicks et autres douceurs du tranchant de la main pleuvaient. Assez vite ( passeukeu faut pas déconner, c'est le matin aussi …), mes poils se hérissaient le long de ma colonne et je claquais des dents pour faire peur.

 

L'ambiance devenait très vite électrique, entre Bagdad et Tekken

 

Cinq minutes plus tard, Charline avait refermé la porte derrière elle et emmenait le petit à l'école. De mon coté, les millilitres de lait disparaissaient dans les glups frénétiques de la petite.

 

Ma douce hors jeu, le bib' donné, il ne me restais plus qu'à me calmer les nerfs par mes premiers café/clope du jour. Plus qu'une vilaine habitude, ce matin ça devenait vital. Je mettais donc la petite dans le salon (sur son tapis de jeu) et retournais dans la cuisine compromettre mes futures années.

 

Pendant que le café coulait, je me délectais du seul bruit du tabac qui rougeoie, à chacune de mes aspirations. Je savourais l'anesthésie âpre qui se rependait dans ma bouche. Mais …

 

Tap, tap, tap, petits quatre pattes se rapprochant de moi. Gnnnnnnniiiiiiiii, la porte de cuisine grince et ma Lilou apparaît resplendissante, dans la brillance de ses deux dents.

 

« Ha oui, mais non ma cocotte …. C'est à dire que là j'ai 98 de tension, alors c'est mon moment à moi, rien que pour moi, pour me calmer mes petits nerfs d'en dedans ».

 

Et joignant le geste à la parole, je la saisissais sous les bras et la remettait sur son tapis de jeu – qui devrait, pourtant par sa couleur vert herbe, donner envi de jouer dessus.

 

Retour dans la cuisine, le café est prêt, ma gallo pas trop consumé et mon envi intact. Cinq secondes de silence … Allez zhou, j'fais un rond de fumé dans l'euphorie de la victoire …

 

Tap, tap, tap, …. Gnnnnnnniiiiiiiii … Et les deux dents !

 

Retour salon !

 

Tap, tap, tap, …. Gnnnnnnniiiiiiiii … Et les deux dents !

 

Retour salon et pour plus de sécurité, je lui clou un pied au sol. Non mais des fois!

 

Tap, tap, tap, …. Gnnnnnnniiiiiiiii … Et les deux dents !

 

Je bloquais la porte, elle rentrait par la fenêtre. HAAAAAAAAAA !!!!!! MAIS PUTAIN LAISSEZ-MOI FUMER MA CLOPE !

 

Après 20 minutes de lutte, mon café était froid, ma clope consumée et mes nerfs pas calmés. Ça sent la bonne journée ….

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10 novembre 2009 2 10 /11 /novembre /2009 21:17

 

Depuis deux jours, c'est chaud tendu à la maison. Charline est partie faire la belle à Paris (soit-disant que ça nous fait vivre) et les deux p'tiots sont malades …

 

Rien de grave, je rassure les femmes émotives qui s'évanouiraient déjà derrière leur PC. En toute franchise, j'ai quand même fait, pour le principe, une petite syncope, quand j'ai vue la fièvre de Zephir monter à 39,7° ce matin, mais tout est plus ou moins rentré dans l'ordre.

 

Pour Lilou, c'est plus space. Durant une bonne moitié de la journée, elle est à bloc, tout sourire, elle tente tout. C'est mortel.

Puis, c'est le drame de 16 heures. Tout s'écroule. Elle me poursuit à quatre pattes en pleurant, espérant s'agripper (toujours en pleurant) à un tibia, alors que je fuie vers les chiottes pour me soulager. Elle n'est bien que dans mes bras, moi debout. Elle est morte de fatigue.

 

Aujourd'hui, pendant la période euphorique de Lilou, je venais de lui donner son repas du midi. Et enchainais par une séance de grimace et guili, sous l'œil hilare de son frère. La sauce prenait bien. Elle passait du sourire au rire, enchainait par les petits cris et finissait par le cri du tueur en série démoniaque, option hystérique.

 

Soudain, dans une envie de moi profonde, elle se saisissait de ma main, sourire toutes dents dehors (ben oui, maintenant, elle en a deux) et la serrait contre elle de toutes ses forces. Un de mes doigts, proche de sa bouche, était immédiatement mise dans celle-ci, par ses soins.

 

Moi naïf, je souriais deux secondes avant de retirer mon doigt, attendri par cette forme d'affection quasi animal. Mais c'est au moment de le faire (le retirer) que je sentais sa mâchoire se refermer vivement et les deux putains de dents du bas me broyer.

 

Je hurlais – en toute dignité – comme un veau, sous le regard consterné de mes mômes. Je reprenais mon sang froid et enchainais par une explication sur le pourquoi tu mords pas, ça fait mal et pis tout ça et pis tout ça.

 

Plus tard nous reprenions, les jeux. La même séquence ce représentait. Je le sentant venir. J'attendais qu'elle empoigne un quelconque de mes doigts, pour retirer immédiatement ma main. Et d'ajouter d'un ton posé, mais ferme que « ha, non ! Tu les sais bien, que c'est pas bien ! Que ça fait mal ! Non mais des fois ! »

 

D'un coup, elle avait l'œil qui s'arrondissait. Elle ne bougeait plus, elle me regardait un peu comme un condamné regarde son bourreau.

Puis, sa bouche formait un quartier de lune, aux angles vers le bas. La peau de son menton devenait granuleuse et celui-ci commençait à trembler.

 

« OOOOUUUUUUIIIIINNNN, enculé de ta mère ! »

 

Pris entre le marteau et l'enclume je ne savais que répondre … Je bafouillais quelques mots pas terribles (en tout cas incompréhensible à un enfant de 9 mois). J'essayais d'avoir de l'empathie et que ça ce voie ….

 

Mais trop tard, le mal était fait, c'est parti pour une après-midi non-stop de pleure. Je venais juste de gagner 4 heures de cris.

 

Des fois, c'est pas juste ...

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9 novembre 2009 1 09 /11 /novembre /2009 22:02

 

Cela fait exactement un an, jour pour jour, que nous sommes arrivés à Marseille. Un an, c'est pas mal pour faire un premier bilan ? Alors vazy …

 

Comme dans les séries ricaines des années soixante dix, toute pourrie, je réunis les acteurs principaux dans un endroit conviviale (chalet, plage, table de cuisine, ...) afin qu'ils discutent, tout sourire, et se remémorent les événements de ces dernières années (s'il y a plusieurs saisons).

 

Du coup, vazy que j'te fout des extraits à gogo !

 

Et bien, ce soir je vous fait pareil ! Ceci pour de multiples raisons …

 

  • D'abord, ce soir, je suis sec et pas d'humeur à déconner (enfin … un peu quand même, mais pas trop …)

  • Ensuite, c'est une de mes dernières tentatives pour sauver mon BR (j'fout du lien, j'fais du clique. J'fais du clique, j'fais du hit. J'fais du hit, j'fais du BR … C.Q.F.D !)

  • De plus, ça permet à ceux qui ont découvert ce blog récemment (si, y'en a !!!!!) et qui sont découragés par la masse, de découvrir de vieux postes

  • Enfin, ça me permet de relire des vieux postes en me gargarisant de mon excellence littéraire (des fois, même, j'me touche un peu, mais pas toujours).

 

Imaginez nous tous autour d'une table … Bon si c'était la réalité, Zeph courrait, Lilou pleurerait, Charline serait effondré devant ce spectacle et moi, je hurlerais. Mais c'est pas la réalité … Alors on est tous beaux, détendu et sage (Oui ! Sage !).

 

Charline, presque hilare, en buvant un thé à la menthe, se tournerait vers moi : « Hey, mon Fred, je te voie plus détendu ce soir avec les enfants qu'il y a quelques temps (gros clin d'oeil de la mort qui tue). S'en suie un flouté très artistique et les images s'enchainent.

 

Bon, alors sur un blog le coté fondu enchainé artistique que tu chiales, c'est moyen facile à réaliser. Alors on va faire un truc. Vous allez prendre votre souris et pis cliquer en dessous, ce sera plus simple :

 

http://nouveauxvenus.over-blog.com/article-27817007.html

 

http://nouveauxvenus.over-blog.com/article-28981241.html

 

Retour sur notre famille … Gros plan d'un Zephir tout en dents : « Père ? … Je trouve mère cruelle de nous accabler de ton anxiété … Car sommes toutes, tu n'as pas besoin de nous pour tes souffrances ».

 

Comment ? Bien sur que mon grand pourrait parler comme ça ! Et celui qui dit que non, il sort ! C'est compris ?

 

Bon alors, fondu enchainé et clique du doigt :

 

http://nouveauxvenus.over-blog.com/article-27951152.html

 

Alors, on revient une dernière fois sur les héros. Moi je fais une super vanne et tout le monde rigole. Générique ...

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 21:24

 

Il y a quelques temps, notre baby-sitter, en plus de son labeur chez nous, s'occupa de nos plantes et de nos bestiaux durant une période de vacances (que j'ai oublié laquelle).

 

Comme il ne nous avait pas demandé un sou (le brave petit …), nous nous étions engagés à lui payer un restau ou à lui faire, avec amour, un ti plat. Malheureusement, en tant que procrastinateurs têtedanleuguidonhisés, les mois passaient et il n'avait toujours rien mangé, offert par nous, même pas une chips molle.

 

Alors, quand l'autre soir, il nous parle de la teuf qu'il essaie d'organiser et du flyer qui lui manque, je saute sur l'occasion. Un peu comme un Picasso payant son repas d'un crobard mal fait, je lui proposais de lui faire sa créa, histoire d'être quitte et d'avoir ma conscience pour moi.

 

Je commençais par lui faire une petite frayeur (pour qu'il découvre la vie, le d'jeun's) : 24 heures après l'heure théorique de rendu de créa, je l'appelais pour lui dire que j'avais pas eu le temps de le faire. Il s'évanouissait, régurgitait son petit déj' et tentait de garder son calme. Je le rassurais quand même, pour ne pas avoir sa mort sur la conscience.

 

Hier soir, une fois ma journée dans les pattes, je me collais derrière mon PC et lui pondait un keutru plutôt vite fait*. Je le lui balançais par mail et l'appelais, à suivre.

 

D'abord émerveillé par la magie de l'informatique et du cerveau qui va avec, il changeait très vite de comportement. Le dieu de la création venait de prendre possession de lui !

 

« Va, mon fils, répandre ma sainte beauté aux yeux plein de glaucomes des habitants de cette triste planète ! », lui disait-il, dans sa tête, accompagné par des harpes célestes. Le baby-sitter me sortit, alors, LA phrase qui tue : « c'est très bien, mais qu'est-ce que tu penses de ... ». Et c'était parti pour deux cent cinquante huit modifications qui font que ça ressemble plus à rien**.

 

Il y a pas deux ans, ce genre d'attitude, m'aurait immédiatement développée un chapelet de ganglions purulents, sous les testicules et donc m'aurait rendu une chouille irritable. Mais maintenant, rien. Calme. Sérénité. Zennitude.

 

Mais le d'jeun's ne s'arrête jamais, pour tester la solidité nerveuse de son adversaire. Ce midi (une fois que tout était censé être fini), je recevais un mail du gars m'indiquant que le titre et deux trois autres trucs fondamentaux avaient changés et étaient donc à refaire.

 

Là encore, il y a quelques années, cette technique, qui consiste à tout faire dans le désordre et qui conclu par « c'est pas grave, tu peux le refaire ... », me donnait des envies de meurtre. Dans combien de turnes me suis-je rendu tricard car je hurlais sur les cons incapables de comprendre le principe d'une méthode de production et qui faisait tout alava-komchtepousse***. En temps normal je serais allé chez lui, j'aurais défoncé sa porte au talon et je l'aurais égorgé à l'épluche légume (comme une grosse patate).

 

Mais là encore : self-contrôle, j'membranlafond et calme. Je m'exécutais, sans mot dire, pour lui pondre son truc tout pourri****.

 

Mais je ne suis pas naïf, tout ça c'est grâce à mes affreux. Si je peux répéter au grand « relèves-toi » 2543 fois en une journée et entendre les cris de Lilou pendant 27 heures, c'est pas refaire une image 12 fois qui va me tendre.

 

Mais dois-je me satisfaire de cet apaisement ?

 

* pour ceux que ça intéresse, cliquez là pour voir

** pour ceux que ça intéresse, cliquez là pour voir

*** les références de ouf !

*** *pour ceux que ça intéresse, cliquez là pour voir

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4 novembre 2009 3 04 /11 /novembre /2009 21:25

 

Mardi, je débutais une mission difficile et dangereuse : je me retrouvais seul avec les deux (bien joué les vacances) pour 48 heures. Il était évident de survivre dans ces conditions, mais je souhaitais mieux. Il fallait que ça se passe bien !

 

Réveillé par Zephir, je prenais le temps avec lui, la petite dormait encore. Ensuite, tout se passa comme dans les guides de merde, sur les n'enfants.

J'avais des activités posées avec le grand. Il était calme, patient, sympa. Pas besoin de lui casser un quelconque membre pour qu'il m'obéisse.

La petite dormait bien. Elle me laissait, donc, du temps et était d'autant plus agréable pendant ses périodes éveillées. Là non plus, pas besoin de me crever les tympans pour ne pas tomber fou.

 

La matinée passait comme un charme. Dans une folie d'openitude, je réussissais même, à vendre à Zephir, de manger dans un Fast-food asiat' (histoire de pas me transformer en Big Mac).

 

12h10, nous étions en train de nous préparer. Zeph' s'habillait calmement, pendant que je nettoyais le cul de Lilou, d'un caca atomique, avant de l'habiller, elle aussi.

 

  • Papa ! Ça sonne à la porte !

  • T'es sur ?

  • Oui !

Et … Il se sauvait, en slip, en direction de la porte. Pour ne pas rester en retard, j'asseyais sur mon bras, une Lilou au cul nu, mais propre.

 

J'ouvrais la porte du hall, puis ma porte - elle même situé juste à coté de la précédente. Un grand reunoi, en tenu orange avec des bandes jaunes réfléchissantes, apparue :

  • Vous avez une voiture garée dans la rue ?

  • Heu … Oui …

  • Ben, nous, on met des poteaux. Alors faut la déplacer sinon j'appelle la fourrière.

  • … (là, je sur ventile et m'écroule au sol pour quelques secondes bien méritées)

  • Ben vous avez pas lu les papiers municipaux ?

Pour la petite histoire, ma douce et moi même, sans être les deux plus grands cerveaux de la planète, sommes pas trop cons. Et bien, on les a lu, chacun quatre fois, et on n'a pas compris ce qu 'on nous voulait et quand on nous le voulait. Ben, c'était là, maintenant …

 

Je désignais les enfants du menton :

  • J'fais comment, moi ?

  • Vous savez ch'uis déjà sympa de vous prévenir.

Il disparaissait, me laissant face à ma porte … Avant qu'elle n'eut fini de se refermer, je lui courais derrière : « J'ai combien de temps ? ». Il m'accordait 15 minutes.

 

Il me fallait finir l'habillage (sommaire) des enfants. Je maitrisais. Une fois arrivé à la voiture, ça se corsait. Le siège bébé avait bougé lors de notre dernière arrivé, comme c'est une merde sans nom, il fallait le ré-installer en entier. Habile comme je suis, ça prenait 45 minutes. Lilou avait faim (et c'était légitime), elle partait pour une crise de hurlements sataniques.

 

Deux crises de nerfs plus tard, nous roulions tous trois, en directions d'une place livraison, qui criait mon nom (en plus de Lilou qui criait toujours, mais pas mon nom).

 

De retour à la maison les deux enfant étaient affamés. J'improvisais un repas pour les grands, tout en faisant manger la petite.

 

Je ne me repaissais que 45 minutes plus tard et pouvais enfin m'évanouir pour 27 secondes, fière d'avoir sauvé les meubles ...

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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 11:15
Le texte à venir, n'est que le résumé des vacances, pris quotidienement, que Zeph nous faisait. A la base c'est pour l'école, mais comme j'aime bien ...


SAMEDI


On est parti en vacances en Camargue. C’était très chouette, nous avons vu beaucoup de trucs impressionnants, nous allons vous les montrer à présent.
Un fermier nous a prêté un bout de sa ferme.
On a vu des grenouilles qu’on a réussi à prendre dans nos mains. On a vu des fourmis volantes. On a vu des grenouilles en rentrant à la maison. J’ai voulu – Zéphir – j’ai voulu les prendre mais elles se sont sauvées sur le mur.
Moi j’ai vu de drôles d’engins.

C’était très chouette. A demain

DIMANCHE

Aujourd’hui, on a cueilli une plante pour mettre dans le cahier. On a ramassé des pommes de pin. On a fait une ballade, on a vu une grenouille collée par le dos, c’était bizarre et on a vu plein de grenouilles,
 
c’était très chouette. Et ensuite, on est allé visiter une très longue ballade, on est allé dans des cabanes pour observer les animaux, on a vu des flamants roses et moi, j’ai vu un cygne.

LUNDI

On a trouvé des drôles de plantes. Et on a vu un saule pleureur en allant se promener. On a vu des plantes drôles qui étaient poilues, des roseaux.
Il y avait plein de flaques d’eau, on a suivi Papa.

On a pris la voiture pour aller aux Saintes Maries de la mer. On a fait le coloriage Ben 10 dans la voiture.
Maîtresse, s’il vous plait, est-ce que je peux amener le Ben 10 n°10 pour faire le coloriage dedans, que ce soit un travail, promis, je l’ai déjà commencé. Ensuite, après la ballade, on est rentré à la maison et on voit de beaux tableaux.

MARDI

Ce matin, on est allé faire du poney. Il s’appelait Précieux. On est reparti en voiture à la maison.
On a fait la cueillette du bois et on a fait du feu de camp.

Cet après midi, nous avons pris le bac, c’est un bateau qui transporte les voitures. On a fait une ballade et on ne l’a pas finie tellement elle était longue.

MERCREDI

Aujourd’hui, on a fait la cueillette du bois et on en a ramassé plein en une demi heure.

Il y avait un pantalon qui avait plein de terre et de grains de riz, et le riz a poussé dessus.

On est allé à Arles. On a pris un café et on a vu les arènes et dedans on fait la corrida. On est revenu après, c’est là que j’ai aidé Papa à faire le feu.

VENDREDI

On a fait une ballade.
Zoé, ma cousine, est venue nous voir.

Hier, on n’a pas eu le temps de faire la liste de la journée, parce qu’on avait trop de choses à faire, on a fait du bateau.
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2 novembre 2009 1 02 /11 /novembre /2009 11:20

 

Ha ! La Camargue ! … Le retour à la nature, les animaux en liberté, les odeurs, … La vie, tout simplement !

 

Et c'est dans cet esprit d'homme de la campagne, le vrai, le dur, le tatoué, le musqué, que je devais trouver tous les soirs, la quantité de bois nécessaire, pour alimenter le poêle. Dés le début de cette mission, je prenais mon Zephir en grouillot. Le père et le fils réunis dans l'apprentissage de la vie sauvage, l'image, aussi Sarkozysante qu'éculée, me montait les larmes aux yeux …

 

Pourtant un soir, ma douce et moi, découvrions que les batteries internes du petit avaient des limites (ouf …). Il s'évanouissait, dans la voiture, sous le coup des 16 heures et ne se réveillait, de cette sieste de mutant, que vers 19 heures.

 

J'attendais le plus longtemps possible avant d'aller à la « cueillette du bois », comme dit Zeph'. Espérant un réveil et un embarcage du gamin, car je savais que ce moment était important pour lui.

 

Vers 18 heures, je me résignais … Je quittais le gîte, seul, au soleil couchant, avec mon sac vide à la main.

 

Au bout de quinze minutes, il fallait vraiment de bons yeux pour y voir quelque chose, la nuit était presque tombée, mais mon sac était relativement bien rempli. Je continuais, néanmoins, ma quête.

 

Courbé vers le sol, je scrutais mes pieds en avançant à petits pas. Une fraîche humidité tombait avec la nuit. L'ambiance devenait beaucoup plus « nana-na-nanain »*, mais je n'en n'avais cure.

 

Au bout de plusieurs minutes, je me stoppais et me relevais, rouillé. J'étais seul, le long d'un petit bras d'eau marécageux. Les branches des arbres dénudés se découpaient dans les dernières lumières, comme des esprit malfaisants.

 

En y prêtant attention, je détectais, hors des croassements, de nombreux bruits : craquements, eaux, souffles …

 

Soudain, un bruit énorme derrière moi ! C'est une bête colossale ! C'est sûr ! Je me retournais d'un bond, prêt à affronter un taureau, à tous les coups, enragé et ivre de rage contre les mecs qui perdent leurs cheveux. Mais non, rien … J'avais trippé.

 

À partir de là, la peur s'était insinuée … Le mal était fait !

 

Pour ne pas trop déprécier l'image que j'ai de moi, je décidais de prendre les cinq premières branches qui me tombaient sous la main et de me casser, avant que quelque chose ou quelqu'un ne m'attaque.

 

Je repartais ventre à terre, me roulant de temps à autre sur le coté, pour niquer les snipers.

 

Il ne me restais plus qu'à reprendre discrètement mon souffle derrière la porte et à entrer victorieux. À Charline : « Heureusement que c'est pas toi qui est aller chercher du bois. T'aurais trop flippé ta mère ! »


* Musique de film d'horreur, quoi ...

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1 novembre 2009 7 01 /11 /novembre /2009 09:20

Il est de notoriété public que j'aime faire mon malin et un peu des photos. Alors zhou ...

 

 

 

 

 

 

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31 octobre 2009 6 31 /10 /octobre /2009 21:11

 

Je vous rassure : je ne suis pas mort !

 

Mais, je me met facilement à votre place, un jour, je suis là et vous dépeins, avec subtilité et émotion, mon quotidien hors norme, et le jour suivant, plus rien ! L'angoisse a dû vous étreindre de sa main glacée.

 

MAIS QU'EST-CE QUI LUI EST ARRIVE ?

 

Une bande de gitans est tombée sur mon blog et n'a pas apprécié mon délicat raccourci entre gitan et bordel. Un beau matin, ils sont arrivés talons en avant (dans la porte) et coupe boulons à la main (dans la gueule). Ils m'ont ensuite donné leur avis sur mon blog en m'emmenant en mer avec du béton aux pieds …

 

Non, c'est pas ça …

 

Je regardais Koh-Lanta dans mon salon, l'œil vitreux mais le cœur léger (et pas l'inverse), quand soudain une énorme lumière aux reflets bleutés enveloppe tout mon salon. Quand je me réveille, je suis sur une chaise métallique, tenu aux poignet et aux chevilles. Je suis alors parti pour 27 ans de tests sur ma personne, par les habitants de la planète Nakrouchka.

 

Non, c'est pas ça …

 

Déçu par mon BR de merde, que je traine depuis 1000 ans, j'ai décidé d'en finir avec tout ça … Je me suis engagé en tant que mercenaire en Afrique. Depuis, je me sens bien dans mon corps et dans ma tête avec mon collier d'oreilles et mon AK-47 …

 

Non, c'est pas ça …

 

C'est complètement encore plus fou que ça ! Juste j'ai pas eu le temps pendant deux jours de faire des posts et après je suis parti en vacances …

 

-Non ?

- Si !!!!!!

- C'est Dingue !!!!

 

En plus nous étions en plein cœur de la nature sauvage (avec DES BÊTES !!!), avec des lions, des éléphants. J'ai du tuer un ours de mes mains pour que nous ayons à manger un soir !

Bon … Comme d'hab' j'exagère un peu … Nous étions en Camargue, dans un gîte très cool. Mais ça change pas grand chose au résultat car il n'y avait pas plus de net, que de beurre au cul … Après, le mal était fait …

 

Mais voilà, tout est bien qui finie bien car nous sommes de retour, un peu plus boueux, un peu plus fatigués, mais contents ...

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