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21 septembre 2009 1 21 /09 /septembre /2009 21:02

 

Petit, j'étais affublé d'une baseline assez édifiante : « Fred ? Il est pas méchant, mais qu'est ce qu'il est chiant ! ».

Alors, autant que faire ce peut*, je faisais honneur à ce dicton. J'inventais toujours, au grand damne de mes parents, les conneries – jamais méchantes – les plus reuloues de la terre.

 

Dans le désordre de mes préférences :

 

Un jour, comme tous les mômes du monde, je faisais un gâteau à la pâtes à modeler. Sauf que pour pousser le réalisme de la scène, j'enfournais, le-dit gâteau et allumais le four. Mes parents découvrirent le désastre quand ils furent alertés par l'odeur de plastique brulé qui se répandait dans leur magasin**. Ma mère a du passer deux bonnes heures à nettoyer son four.

 

Une autre fois, je décidais d'être un fils super cool et nettoyais le sol de notre cuisine avec un petit balai de dinette. Seulement, peu regardant sur le produit de nettoyage, je versais un litre d'huile d'olive par terre et astiquais, comme un véner que je pouvais être à quatre ans.

Une fois fini, je contemplais le résultat. Et puis là, d'un coup, je le sentais plus … P't'être que j'avais un peu loosé. Comment ne pas me prendre une tannée ? … Mais bien sûr ! Il faut faire disparaître l'arme du crime. Je me débarrassais donc de l'objet du forfait.

Évidemment ma mère découvrait sa cuisine dans un grand cri. S'en suivait de longue heures d'interrogatoire avec lampe dans l'œil et promesse de punition. Ils finissaient par recoller tous les morceaux, sauf la position du putain de balai ! Mais ils le trouvèrent … Le soir, dans leur lit …

 

J'en ai encore deux, trois sous le coude, des comme ça, mais je me les garde pour les jours de non fertilité blogale.

 

Cela dit, voyant le caractère de mon Zéphir, je me suis toujours demandé s'il suivrait les traces héroïque de son digne père ? La réponse est oui !

 

Hier, dans un esprit de franche entre-aide familiale et aussi parce qu'il voulait activer les choses pour lui, il décidait de remplir la baignoire de sa sœur.

 

Moi, vaquant à mes occupations, j'aurais dû sentir le coup fourré quand je voyais une mouette dans le salon. Malheureusement plus rien ne m'étonne …

Je comprenais quand un Tsunami tiède se déversa dans le même salon. Nous gagnions alors la salle d'eau en kayac et y découvrions un Zéph' en larme :

 

« Ouinnnnnnnnn ! ! J'ai voulu faire le bain de Lilou !!!!! Ouiinnnn !!! »

 

Là aussi, il fallait le torturer pour avoir le fin mot de l'histoire.

 

En substance, il avait posé la baignoire de sa sœur au milieu de la pièce. Quand, il ouvrait le robinet pour la remplir, il découvrait que le bouchon de la baignoire n'était pas là. Des litres d'eau se répandaient par terre. Et là, plutôt que de couper simplement la flotte, il s'était crispé et mit à gueuler comme un veau (mais bien sûr on n'avait pas entendu !).

 

Loin d'oublier l'enfant que j'avais été, je le crucifiais sur place … Sans déc' !

 

* j'adore cette expression !

** je rappelle que mon popa et ma moman étaient bouchers.

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19 septembre 2009 6 19 /09 /septembre /2009 20:05

 

Hier, Olivier* et moi, sortions pour essayer de tomber un scénar**. Et nous le tombions ! Enfin, au moins l'idée, et c'est déjà bien, y'a plus qu'à.

Et, nous ne nous aidions, pour ce faire, que de deux malheureux joints, d'un litre et demi de bière et d'un rhum au champagne (miam). J'étais donc, plutôt confiant sur le réveil.

 

Et là, je découvrais ce que les autres me racontaient depuis de nombreuses années : l'usure du temps !

 

Oui, toi qui me lis. Ta peau est flasque ? Une bouée se greffe à ton corps ? Ça grince quand tu pisses ? Et ben, tu vieillis !

 

Moi, je sais pas trop, car j'ai toujours de la joue en fesse de bébé, du pec' à faire évanouir les filles et un ventre comme une sculpture de Léonard. Mais là, j'ai pris conscience que moi aussi, je n'étais pas immortel (non ? ... Si !).

 

Malgré la faiblesse du tonnage de la veille, je me réveillais avec une casquette plombée terrible. Chaque son était démultiplié à l'infini, jusqu 'à me liquéfier le cerveau. J'avais l'impression d'évoluer dans un monde beaucoup plus rapide que moi. J'étais mal, blanc, chaud, froid et pis peut être vomi (je suis pas sûr, je me tate encore).

 

« Mais putain, c'est pas juste ! Je me suis même pas mis une vrai caisse ! ». Où est le temps béni où tu tisais, tu gerbais, tu retisais, tu regerbais, tu te couchais et te reveiller 3 heures plus tard comme une fleur ? ... Je sais pas, mais loin.

 

Cette idée et la casquette me transformaient, quasi immédiatement, en fauve sauvage et cruel.

 

Pour finir le tableau idyllique, c'est aujourd'hui que Lilou, d'habitude plutôt tranquille, se faisait un feu de derche et donc guelait comme un veau toute la journée. Comme c'est pas de sa faute et qu'elle est trop petite, tu peux pas te venger sur elle (ou alors très discretement, mais si tu te fais gauler par ta femme, c'est la rupture assurée). Alors tu encaisses toute la journée ... Et ça monte ...ça monte ... jusqu'à ce que ça puisse plus ... Et c'est le drame ...

 

Nous passions donc une journée très agréable, où je me trainais comme une merde et parvenais à dépenser de l'énergie, seulement pour défoncer mon entourage ... Super !

 

Zéphir était alors puni 247 fois, battu 24 fois, renié 6 fois et explusé de la maison à vie, 3 fois. C'était pareil pour Charline ...

 

Comme tu peux le voir, ce soir, faut pas me faire chier, alors je trouve que tu n'as pas suffisement ri, ni sourit en lisant ce post, pourtant d'une drôlerie, quelque part entre Molière et Annie Cordie.

 

Alors, tu me relis tout fissa et je veux voir les dents ! Sinon, tu pourras plus jamais les voir - tes dents !

 

Voi-là ... C'était mieux la deuxième fois ... Non, mais des fois !

 

*l'homme à l'anus rougeoyant, mais plus maintenant, pour ceux qui suivent le blog

** c'est une autre histoire, je vous en parlerais plus tard, en fonction de ce que ça devient

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17 septembre 2009 4 17 /09 /septembre /2009 20:11

 

Il y a quelques temps, un individu s'introduisait de jour chez moi. Je le renvoyais sur son vélo manu militari et m'évanouissais*. Seule consolation de cette histoire, j'étais seul dans la maison avec Lilou, et celle-ci dormait. J'étais donc le seul à flipper comme un malade pendant quinze jours.

 

Or, cette après midi, je rentrais de ma fameuse séance de peinture sur mur, que j'avais pas fait l'autre fois**, mais que cette fois-ci, c'était bon et tombais sur une Charline toute retournée (au sens figuré !).

 

Elle m'annonçait qu'elle venait de repousser l'assaut d'un gars qui (la même que moi) était rentré par la porte fenêtre.

« Barres-toi ! Ou j'appelle les condés ! » (à prononcer avec une voix hystérique)

 

Dans un premier temps, toujours fin psychologue, je réprimandais la Charline :

 

  • J'te l'avais dis ! Toi et ta manie de …

 

Puis non, elle flippait vraiment. Après l'avoir détendu de ma voix de ténor et de mes mains de velours, je lui posais quelques questions. Le mec, tout ça …

 

Et là, stupeur et gencive de porc, la description de son mec correspondait à celle du mien quelques mois plutôt. C'était l'affolement de naines : il a vu le coup, il va revenir.

 

« Si il revient j'y pète les dents à c't'enculé ! », affirmais-je haut et fort.

 

Je devais le bloquer ! Mais comment ?

 

Acheter un pitt ? J'aime pas les chiens …

Poser des pièges à loups ? Moyen pour les gosses …

 

Je me décidais finalement pour le port, en permanence, du 357 Magnum avec balles à ailettes. C'est sobre, mais ça en impose. Non … J'aime bien.

 

Puis, je réfléchissais***. Charline est la seule personne que je connaisse, capable de dire bonjour, avec insistance, à un parfait inconnu pendant une semaine (et manquer de se faire violer à la fin), sous prétexte qu'elle est persuadée d'avoir pris l'avion avec.

 

Bref, elle confond tout et tout le monde****. Du coup, je me détendais sur le coup du gars qui récidive et que ça devient personnel.

 

Tant pis pour le Magnum …. Mais je vais peut être électrifier la porte vitrée ...

 

 

*Pour plus de détail cliquez là

**Pour plus de détail cliquez là

*** Vous constaterez que la réflexion n'est jamais la chose que je fais en premier.

**** je vous raconte pas une conversation ciné à la maison. T'as intérêt à être cinéphile, si tu veux comprendre ce qu'elle dit.

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 21:43

 

Habituel vilipendeur de cons, meurtrier d'enculés de sa mère la dinde, je me retrouve fort marri pour cette soirée Marseillaise à l'humidité inondatoir. Je n'en veux à personne.

 

Coutumier des recherches de demi grain de sable, qui pourrait me donner des envies de cassages de dentiers de vieille, avec son propre déambulateur, juste parce que, dans la vie, je suis vénér. Arghhh !!! Rien que d'y penser, ça me donnerait presque envie ! Et bien, justement, ce soir : NON !

 

Je suis paix, amour, béatitude et fluide corporel.

 

Tel que tu ne me voies pas, j'ai un bandeau autour de mon crâne déplumé, je fais « l'envol du dragon fétide »* sur mon fauteuil avec une rose entre deux orteils et des encens brûlent aux coins de la pièce.

 

« Pourquoi » me diras-tu, ami ?

 

Il se trouve que ce soir se clos la troisième cession de Charline à Paris. Et jusque là, ça partait pas bien.

 

Pour la première cession, j'ai accumulé trop de fatigue et de stress, je hurle à longueur de journées, pour tout, pour rien. Zéphir finiras, crucifié aux mikado, sur la porte d'entrée.

 

Pour la deuxième cession, comme je vous l'ai déjà narré, Zéphir manque de se noyer sous mes yeux. S'en est trop pour moi ! Je fini la journée en jetant tout le monde dans les murs (enfants et moi, y compris).

 

Et pour cette troisième cession : Wallou … RAS. Pire ! C'était sympa ! Malgré les éléments, les deux jours furent agréables. Les gosses allaient dans le bon sens (le mien) et il n'y avait pas une guerre thermonucléaire pour me déstabiliser. C'était cool …

 

Je viens de briser le cercle infernal du « saspaspabien » ...

 

Alors, ça détend, ça rassure …. Tu admets que t'es un Papa pas trop pourri. Tu commences à t'aimer. Et à t'aimer franchement ! Tu prends conscience de comment que t'es un mec trop fort. Et demain, tu pourras lever haut la tête et bomber le torse face aux mères de famille, méfiantes devant un père à la maison.

 

De plus ces deux jours ont été assez productif. J'ai passé ,certes, de nombreux moments, courant, donnant le bib' à Lilou, avec le grand accroché à la jambe, pour arrêter les pâtes qui crament. Mais j'ai le sentiment d'avoir d'avoir pu être cool et faire avancer le schmilblick de la maison ....

 

Je suis aussi détendu du gland car ma douce va rentrer dans pas une heures. Et moi, ce que j'aime dans les séparations, ce sont les retrouvailles. L'attente est délicieuse …

 

Je me sens comme un apnéiste, qui ressort la tête de l'eau après une dangereuse descente et qui est juste heureux car ça c'est bien passé. Des fois ça fait du bien ...

 

* position de yoga que seul quelques maîtres arrivent à pratiquer

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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 20:59

 

Depuis le mois de mai, que je ne travaille pas, ma capacité de gérer le stress professionnel c'est atrophiée, comme un estomac qui réduit quand on mange moins.

 

Pour donner le niveau, j'étais à bloc ce matin, dans ma tenu de Papa célibataire pour une paire de jours. Je devais conduire le grand à l'école (et pis y'a un horaire !), aller voir une potentielle Nounou pour la petite (elle est super, mais de toute façon, j'avais moyen le choix) et aider une copine à peindre une des pièces de son appart'.

 

Tellement c'était trop, on a pas peint, pour des raisons de Bébé qui dort pas. Du coup, on a jacté en buvant des cafés.

 

Soudainement, sans prévenir, à m'en foutre un infarctus, mon portable sonnait, affichant le numéro d'un client. Celui que j'ai accepté par faiblesse le jour ou Zéphir se noyait. Comme d'hab', le mec, il te paye une journée et il te tient la jambe pendant trois jours.

  • allo gentil monsieur que j'aime ….

  • ça marche pas ta merde !

  • … Glups, déglutissais-je avec difficulté.

  • Alors, t'as quoi à dire, avant que j'envoie les yougo' ?

     

Vite ! Vite ! Trouve un truc, merde ! N'importe quoi ! On s'en branle !

  • Tiens, c'est étonnant … Je regarde ça et je vous appelle en fin d'après midi, dis-je de l'air nonchalant du mec qu'a plusieurs trucs sur le feu, alors chacun son tour.

     

Cloué par mon charisme et mon ton de jaguar, il disait « au-revoir » et pis c'est tout !

 

À peine raccroché le téléphone, je vomissais violemment chez Tina et m'évanouissais dedans, signe d'une certaine montée de stress. Je regardais l'heure : 15h45 ! L'école est à 16h20, impossible que je retourne à la maison bricolé un truc qui tienne la route. Je devais le faire poireauter. J'en remettais une couche et me réévanouissais.

 

À mon réveil, je prenais Lilou et me sauvais à l'école. Dès cet instant, son moyen de communication se résumais à un mot : « RRRRRRAAAAHHHHHHHHH !!!!!! ». C'est une espèce de râle strident qui rend fou, même les sourds.

 

J'arrivais à la maternelle, suant, avec une poussette gueulante, sous le regard horrifié et agressif des autres parents. J'embarquais le grand au pas de course …

 

Arrivé à la maison, je foutais Zéph' devant la télé (honte sur moi) et Lilou dans son parc, à coté (moins honte sur moi). Avant même que j'allume mon Pc, la petite avait repris ses hurlements. Je gardais mon calme, songeant quand même à me percer les tympans à la souris pour pouvoir me concentrer sur le problème du reulou.

 

Je regarde le truc … Comprends pas … ça devrait marcher !!!! Et la petite que hurle toujours ! Impossible de ne pas l'entendre ! Mais comment je vais réparer un truc que je voie pas ou ça marche pas ! Je vais me pendre ! Ouais c'est ça la solution … Et puis, non … Je réfléchi … Je re-teste … Mais ça marche !

 

  • allo, le con ? Apprends à te servir de tes doigts !

 

Lilou pouvait enfin avoir son bib' … Encore 3heures et je dors …. C'est pas grand chose 3 heures ...

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14 septembre 2009 1 14 /09 /septembre /2009 06:54

 

Quitte à briser un tabou de notre société occidentale moderne, nous allons parler, ce soir, dans notre leçon de choses, du cadeau que ta meuf elle te fait et c'est pas super.

 

Déjà, pour personnaliser la démonstration, ma meuf, à moi, elle m'en fait pas. Ou seulement sous conditions de réflexions douces et subtiles à la fois :

 

  • P'tain! T'es chiée ! Pourquoi tu m'offres jamais rien ? Alors que moi, tout les matins, je t'offre mille pétales de roses pour louer ta beauté divine ! … Quoi ! J'exagère ! … Ouais, bon … C'est vrai … C'est pas tous les jours … Ok ! Ok ! … Je ne t'offre peut être qu'une rose tous les trois mois. Mais MOÂ, je t'offre quelque chose !

 

Et là, c'est sûr que dans les trois jours et dans une totale spontanéité, un présent arrive sur vos genoux. Mais, sachez que ceci ne se reproduira plus jusqu'au prochain stimulus.

 

Quand le présent arrive, une alternative s'offre à vous :

 

  • Soit, elle joue la sécurité et vous offre un truc dont elle est sûre que cela vous plaira. Une fois sur deux, l'élément de certitude provient du fait qu'elle l'a vue, à de nombreuses reprises, chez elle. Donc, chez vous. Donc vous l'avez déjà.

 

Dans mon cas – toujours aussi passionnant – un élément vient rendre cette alternative plus viable : le Zéphir ! Il sait mieux que ma propre douce, ce que j'ai et n'ai pas. « Mais non Maman ! Ce comics là, il l'a déjà ! ».

 

  • Soit, elle tente de me faire plaisir à travers ses yeux à elle de fille et avec l'aide de cette merde de « Elle ». Déjà que ce magazine a fait complexer des générations de meufs (et la mienne avec), à qui on a fait croire que la beauté féminine, c'est quand on voit l'os. Maintenant il leur dit c'est quoi que j'aime, moi !

 

Dans ce cas, pas de solution, ce sera naze et il faudra trouver ça « Trooop suuuper, ma chérie », et vomir discrètement dans le yucca.

Après réflexion sur le mode de fonctionnement de ce torchon, je me suis rendu compte que pour les gourdasses de la rédac', un vrai mec, c'est un homme de cro-magnon ou une espèce d'androgyne venant de la planète métrosexuelle.

 

Dans le premier cas, elle vous offre un service de cuillères en bois taillées dans du Baobab millénaire par un chaman indien ou une tronçonneuse de 47 kilos pour que je fasse moi-même les cuillères.

 

Dans le deuxième cas, c'est n'imp'. Vous vous retrouvez avec un T-shirt micro-S avec comme slogan : « j'aime les fesses! » ou « une pochette hypra-mignonne pour y mettre mon numérique » (véridique) ou encore, un superbe baise-en-ville hyper urbain mais trop dans son époque (presque véridique). Dans tous les cas, tu t'évertues à t'intéresser à la chose et à la mettre (porter, utiliser, prendre avec soi … Rayez les mentions inutiles) et t'as l'air d'un con …

 

Ce que je ne comprend pas, c'est pourquoi elles n'essaient pas, juste de nous faire plaisir, avec les trucs qu'on kiffe ? Ça me dépasse ...

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13 septembre 2009 7 13 /09 /septembre /2009 03:46

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Décidement, l'écriture automatique ça marche pas avec moi ....
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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 15:33

 

Comme, je vous l'ai déjà narré – au combien finement, au niveau des enfants, nous n'avons qu'un unique modèle. Quelques soit le sexe de l'enfant, il est blond, clair de peau et chauve jusqu'à ses 18 mois (et après, faut se détendre, c'est pas les Jackson Five, non plus).

 

Pour ceux qui commenceraient à se gausser (Ne dites pas non ! Je parle de toi, toi et toi. Je vous ai à l'œil depuis le début). Du genre, « comment il sait qu'ils sont blonds, s'ils sont chauves ? Arf, Arf, Arf ... ». Je répondrais : « le poil, Connard ! ».

 

J'ai donc découvert grâce à ce détail capillaire, qu'une fille DOIT avoir des cheveux, sinon, c'est un garçon.

 

En effet, depuis que Lilou est en quête de communication extérieur, soit 3 mois, elle a élaboré des armes assez efficaces : hurlement strident dans les magasins, en regardant fixement sa victime, et sourire immédiat quand celle-ci s'intéresse un minimum. Du coup, nombre de personnes se penchent sur la poussette avec l'inénarrable : « il est mignon, le petit garçon ... ».

 

Au début, trop fier qu'on félicite ma fille, je les reprenais gentiment, sans trop insister.

Après j'ai découvert que la précision ne suffisait pas. Ils continuaient à dire « il ». Il fallait les reprendre 2 ou 3 fois pour que ça rendre dans leur cerveau atteint de micro-céphalite connardeuse.

 

  • Ha bon ? C'est une fille ?

  • Si, si …

  • Z'êtes sûr ?

  • Z'êtes con ?

 

Avec le temps, je pétais littéralement des plombs, usé par l'usure

 

  • Il est mignon, le petit garçon …

  • Hey blondasse ! … C'est quoi qu'elle a sur le cul la gamine ? Un sac à patate peint en rose ? Et toi, on te dit bonjour monsieur, même si t'as de la moustache ?

 

Je comprenais que le gens assimilait le cheveux à la fille, et inversement pour le garçon. Ayant cette information, il ne cherchait pas plus loin, le gens. Et ce, même si l'un des géniteurs prend la parole pour le lui préciser.

 

Aujourd'hui, pourtant j'ai pu rentrer en contact avec un gens (ce qui est rare). Alors que j'étais en train de fracasser la tête de la caissière de l'AD frais* à coup de barquette de lasagne à un euro (c'est pas cher), parce qu'elle m'avait fait le coup du petit garçon, elle parvenait à articuler :

 

  • Mais elle a pas de … (j'enfonçais un barquette dans son oreille pour la faire taire)

  • Je sais, de weuch** ! … Mais t'as pas vu son look ? Disais-je, en tournant la barquette dans l'espoir d'atteindre le tympan.

  • Mais … Mais, elle a un bob bleu !

 

Le monde se fissurait autour de moi … Il en est encore là, le gens ? Ben, on est pas rendu …

 

* Magasin à coté de la maison, qu'il est pas cher, pas cher …

** les cheveux, en bon français

 

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 19:45

Mercredi soir, Charline vient de rentrer de ses deux jours de vacances à Paris (et oui, mesquinerie est mon deuxième prénom). Je la noie sous un déluge de mots, racontant ci, narrant ça, anecdotant tel moment. Bref, je me lâche après des jours de quasi mutisme.

Elle, comme à son habitude, me résume ses quarantes huit dernières heures en quatre phrases.

 

Soudain, j'entend un « PAAAAPPPAAAAA ! »,qui arracherait des larmes à un savant fou nazi.

 

Je cours, je saute, j'interviens, je me prends pour Belmondo (qui a dit à quel âge ?) et tac, me voilà dans la chambre de mon fils.

 

J'aperçois, tout de suite, la couverture en boule sur le sol, cause classique de ses rappels. Il l'a tej parce que, trop vénér, et puis après, il a froid , alors ça le vénér encore plus, et il gueule.

En y regardant de plus près, je constate qu'il a le schboub au vent (ce qui - comme Papa – n'est pas son genre dans la nuit).

 

  • Ben pourquoi t'es cul nu ?

  • Fjehvnjdfvdf … uhdu (incompréhensible)

  • T'as eu un accident de pipi ?

  • Wi … (à peine audible)

  • T'es mouillé ?

  • Non … (à peine audible)

  • Bon, ben c'est pas grave … On verra ça demain.

 

J'avance d'un pas pour attraper son drap et le recouvrir avec. Comme j'ai une précision à 25 centimètres en ce moment, je marche sur le drap. « C'est humide ? ». Je découvre à côté du drap une flaque (que j'accuse immédiatement d 'être de l'urine)

 

  • t'as pissé par terre ?

  • Murf ...( toujours incompréhensible mais on me la fait pas, c'est oui qu'a l'archouma)

 

Comme c'est des histoires de pipi, qu'il a une petite soeur depuis y'a pas trop longtemps, je fais pas de sketch. Je repars halluciné finir mon ouinj'.

 

Dix minutes plus tard, la revanche : « Papa !!!!!!!!!!!!!! ». J'y retourne le pas toujours léger et le poil brillant.

 

Je découvre un Zéphir grincheux et bougon : « J'veux un slip !!!! » (je vous passe les grimaces et trépignements qui sont livrés avec). Vraiment de bon poil, je calme le jeu et ouvre l'armoire à slip. Le premier ? Il est mouillé ? Ça doit être une erreur de casting, un truc mal séché. Deuxième ? Trempé ?!!!

 

Et là, tout s'éclaire, le gosse s'est réveillé en vrac et il a un peu tout mélangé. Je pense qu'il s'est levé (peut être en dormant encore), qu'il a baissé son slip, qu'il a ouvert les portes du placard (à la place de celles des chiottes) et qu'il a ouvert les vannes. Il a vaguement pris conscience de ce qu'il faisait. Il s'est ensuite recouché comme si de rien n'était.

 

Je lui trouve enfin un slip sec et part finir ma soirée en pouffant. Je ne peux m'empêcher de visualiser.

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 21:41

 

Je l'avais toujours expliqué à mon Zéph' : aller à la plage avec les deux asticots, quand Charline est à Paris, c'est trop chaud nerveusement. Mais des fois, c'est pas moi qui décide.

 

Aujourd'hui, je devais rejoindre Tina* et ses affreux, à la plage du Prado (nous ne rentrions, donc pas dans le contexte de l'intro ci-dessus).

 

Nous arrivions avec une bonne heure de retard, car … Car ! Je tentais alors de rejoindre Tina ...Wallou ! Un coup de fil … Répondeur. Avec trois sac, la petite dans les bras et un Zéphir intenable car, face à une plage, mon temps accordé pour une réponse était entre 4 et 7 secondes.

 

Je me posais donc seul avec les deux mômes … Super ! Je stressais pas mal : noyade, perte, enlèvement ... Ne quittant pas le grand des yeux, je restais à coté de la petite.

 

Soudain, mon portable affichait un numéro inconnu et parisien. Au putain !

Le responsable d'une agence de free ! Au putain ! Je jetais un œil à mon grand sur le sable, avant de checker ma petite pour pouvoir aligner deux mots avec le gars.

 

Dans ma tête, il c'est passé trente secondes … Mais c'est peut être plus …

 

  • Oui … je comprends … Bien sur …

  • Au secourt ! Entendais-je dans mon dos.

 

Tout en continuant de paraître jeune, dynamique et beau, je me tournais vers mon Doudou qui devais faire le con. D'ailleurs, c'est vrai, il fait le couillon dans l'eau. « Il est reulou, il a pas ces brassard », pensais-je.

Mais il fait pas semblant de se noyer ! IL SE NOIE !!!!

 

À partir de là, je n'entendais plus l'importun, je me levais d'un bond. J'avais une demi seconde d'hésitation pour voir si la petite ne craignait rien. C'était ok.

 

GGOOOO !!!!!!!!

 

Toujours le téléphone à la main (on a le réaction qu'on peut), je courais vers Zéph, sous les début de cris affolés des femmes sur la plage.

Il gesticulait en buvant tasse sur tasse. J'avançais comme un robot, rigide. Une infinité de début d'idées s'entrechoquaient sous mon crane. Ça fumait dur, la dessous.

 

Soudain, reprenant le mobile (que je n'avais pas coupé), je disais juste au type : « c'est à dire que mon fils se noie … tu peux attendre ? ... »

 

J'étais à son niveau. Je le choppais par le poignet et le levais le plus haut que je pouvais. Je ne le reposais que devant ça sœur.

 

Le gamin était terrorisé, il toussait et crachait. Je le rassurais en lui filant un jus de fruit ( pour passer le goût du sel). Au bout de 30 secondes, il allait mieux et repartait en trottant.

 

De mon coté, je raccrochais enfin, me vitrifiais, explosais en milliards de morceaux et mourais pas dignement.

 

*mère de famille qui me fait passer pour un nain (au sens littéral).

 

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