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11 février 2013 1 11 /02 /février /2013 14:56

 

Marseille, tu me troues le cul !

 

Ho, je vous rassure, je ne vais pas prendre mon faux accent à la Pagnol et ma bouteille de pastaga (que j'aime toujours pas ça au bout de 4 ans) pour vous servir le couplet sur la Marseille rebelle, indomptable comme sirène tout à la fois salope et sainte nitouche … Non, non, non …

 

Il est vrai que j'aime cette ville, mais je ne me sens pas obligé de taper du poing sur la table en jurant la bonne mère dès que j'en parle …

 

Pourtant, elle continue de me surprendre. Elle n'accepte aucun compromis de la république. Elle entretiens l'exception et préfère arpenter le chemin vicinal plutôt que les autoroutes. Comme si rien n'avait prise dessus, aucun système … à moment ou à un autre c'est obligatoirement n'imp' ...

Pour bonne preuve*, ce w-e, je vais dans ma deuxième maison de jeune propriétaire : Welldome !

Mais si, la chaîne de magasin de bricolage qui te fait croire que même toi avec ton cotorep à 80% tu vas pouvoir refaire ta maison en entier … Depuis quelques semaines, j'y dépense les modiques miettes, restant après charges, de ce que constituait le festin gargantuesque de mon salaire …

 

Ce magasin, c'est Babylone : tout est normé, référencé, calculé … Bref c'est de la grande distrib' qui s'organise pour te manger le cerveau et le porte monnaie.

 

Ce samedi, je m'y rendais pour réparer les conséquences du terrible shoot du droit que Zéphir avait effectué en direction de la véranda** : clou, mastic et vitre.

 

Dès mon arrivé, j'étais pris en main par un jeune et sémillant vendeur. Il me traînait partout dans les rayons qui vont bien … Nous finissions par le coin des coupes de verre. Il me laissais déambuler une dizaine de minutes afin de faire son affaire …

 

à mon retour, il avait la mine grave …

  • Y'a un problème ? …

  • Ben, c'est 44€ …

  • Ben, c'est le prix non ?

  • Ouais mais c'est cher …

  • Notez, si vous avez 10€ en liquide, ça vous coûtera plus que 20€ …

 

J'avais le souffle coupé ! On est ou ici ? Dans le pire état africain ou le backchiche est le sport national ? Non, non, ma bonne dame, dans la deuxième ville de France !

 

On pourrait penser que ce vendeur n'était qu'un vil crevard qui veut se gratter 10 pauv' zeuros, mais non, c'est le service à la marseillaise …

Car, malgré mon refus catégorique (surtout que j'avais pas de liquide), il me faisait quand même une réduc' et me filait les clous qui vont bien pour des clous***.

 

Je repartais étonné et un peu rassuré … Même les boites de cette taille sont obligées de s'adapter à Marseille …

 

* J'adore cette expression ringarde et normande … Je ne suis même pas sur que ce soit français …

** J'adore dire que j'ai une véranda … ça le fait non ?

*** Des clou qui valent des clous … Ha ha ha … J'me kiffe !  

 

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1 décembre 2012 6 01 /12 /décembre /2012 22:36

 

Égorgeur de quidams contrariants devant l’éternel, il m'arrive , pourtant, de plus en plus d'être dans le dialogue avec le con.

Un peu pour que mes nains ne se souviennent pas d'une enfance avec un psychopathe et un peu parce qu'un jour je vais me faire péter les dents et je n'aime pas la douleur.

 

C'est pourquoi, aujourd'hui, quand je garais mon fidèle destrier à 5 chevaux et mes deux petits dans un état de congélation avancés, je ne me ruais pas en hurlant sur la voiture qui prenait ma rue en sens interdit.

 

Se retrouvant face à face avec une voiture dans le bon sens, le véhicule transgressiste se stoppait. Je me dirigeais vers lui encore souriant.

Le vitre se baissait. Je découvrais une quadra usée à l’œil mauvais, à l'arrière elle traînait son môme.

 

Je commençais super bon esprit : «  Bonjour Madame, je ne sais pas si vous savez mais cette rue est en sens unique …

  • Hooooo ?! Me répondait la meuf en se foutant ouvertement de ma gueule. Je mangeais ma langue …

  • Ben oui … M'enfin, c'est pas cool … Vous voyez, c'est dangereux si vous êtes dans le mauvais sens …

  • Ha ouais ? … Vous me faites la leçon ? … Regardez comment vous êtes garé ! …

 

Il est vrai que mon fidèle Wagon R était à cheval sur le trottoir. Je n'étais d’ailleurs pas peu fier du créneau millimétré, entre un plot très bas dévastateur et une voiture, qui m'avait permis d'obtenir cette place. Ayant décidé de garder un chi de couleur jaune (ça me va bien au teint), j'avalais ma couleuvre et je lui répondais :

  • Oui, sauf que ma bagnole est arrêtée … C'est pas dangereux ! … C'est loin d'être votre cas ...

  • Bon qu'est que vous avez à faire le cow-boy ?

 

Je sentais certaines sécurités de mon cerveau céder. Le thermostat global augmentait dangereusement, mais je gardais le contrôle :

  • Je ne fais pas le cow-boy, c'est juste que j'habite dans cette rue et j'ai des mômes, dis-je en joignant le geste designatif à la parole.

  • Ouais, ben avec l'accent que vous avez, c'est sur que c'est votre quartier de naissance … C'est pour ça que vous le défendez comme ça …

 

HAAAAAA !! La pute ! Mais c'est raciste ça ! J'entrais immédiatement en fusion. Le Ghost Rider sommeillant en moi reprenait le pouvoir. Mon corps s'enflammait.

 

Plusieurs réaction me venaient immédiatement en tête :

Lui faire une ablation des dents avec mon crique … Non … J'ai déjà trop de procédure judiciaire à mon encontre.

S'adresser directement à son gamin : « J'te pleins, mon pauvre … Parce qu'elle est conne ta mère ... » … Non … Pas les affaires …

 

Puis non, je gérais ma tension, j'allumais les extincteurs de crâne et de corps … Une violente vapeur émanait de moi. Je lui affichais mon plus beau sourire :

  • Peut être … Mais moi, je suis garé et pas vous …

 

Je prenais mes petits par les mains et remontais la rue dans un rire démoniaque.

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11 novembre 2012 7 11 /11 /novembre /2012 20:52

 

Marseille est émaillée d'archétypes, les médias et la culture populaire s'en donne à cœur joie.

 

Combien de villes peuvent s’enorgueillir de couver en leur sein autant de spécimens si hauts en couleur ?

 

Le Ch'ti ? Laissez-moi rire ! … Ha ! Ha ! … à part du mongoloïde pauvre et aviné avec du short, on n'a pas grand chose …

Nous monsieur, on a du vieux pécheur incompréhensible, du chasseur de garrigue, du d'jeun's mi tektonik mi-cochon d'Inde, de la caille des quartiers Nords, … Et bien sûr, les deux types de marseillais connu du monde entier : le bandit et la Cagole !

 

Il existe un parent pauvre de notre fameuse Cagole, c'est son pendant masculin : le Kéké ou Kake. Beaucoup moins connu, il n'en reste pas moins très impressionnant …

 

C'est d'ailleurs, un de ces gars qui me scotcha, jeudi dernier.

 

J'attendais patiemment et gentiment qu'une connasse retrouve les clefs de sa voiture afin de la bouger pour que je puisse extraire la mienne, qui elle, était dans une place de parking totalement légal et réglementaire, alors que la gourdasse perdeuse de clefs était en vrac et double file.

 

J'entretenais sa concentration sur son objectif en lui collant de grands coups de nerfs de bœufs dans les genoux. Ça commençait à créer un sacré bordel dans la rue …

 

C'est précisément à ce moment qu'une voiture de meufs plutôt pas trop mal gaulées s’arrêtaient au feu juste à coté de nous.

Au bout de quelques seconde les piétons s’égrenaient sur le zebrage du passage piéton.

Parmi eux, un Kéké …

 

Comment que je le sais me direz-vous ? … Le nez, l'instinct … Et puis, c'est un peu comme le cancer, c'est le genre de truc que tu comprends mieux en l'ayant …

 

Bref, j'avais mon Kéké sur le trottoir, la démarche macho et le radar à meuf en éveil (toujours!!) … BIP … BIP … BIP …. BIIIIIIIIIIIIIPPPPPP !!!!!!!!

Il est évident qu'il repérait les trois quatre minettes en moins de temps qu'il ne faut pour dire « viens là que je te foute une pétée ! ».

 

Le Chasseur avait repéré sa (ses?) proie(s?) … Mais il savait qu'il était trop prêt pour l'observer sans être vue. Et en tant que vieux Kéké (y'a tous les ages), il savait que le matage avec insistance et (surtout) le gaulage étaient synonyme de tricardisation définitive …

 

Pour remédier à ce problème, il observait une légère contraction des sourcils et les tendait vers le ciel d'un coup sec. Ceci avait pour conséquence de faire légèrement décoller les lunettes de soleil qui étaient posées sur son front. Celles-ci retombaient alors impeccablement sur son nez.

 

Il avait alors toute latitude pour mater comme un malade et établir un plan d'action …

 

Je le prenais sur le fait … J'en étais tellement surpris que j'oubliais d'en frapper la vieille quelques secondes …

 

Putain ! Sont forts ces cons-là ...

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19 janvier 2012 4 19 /01 /janvier /2012 08:48


Depuis que je suis sur Marseille, j'ai eu de belles rencontres ... Mais dans la cathégorie « barge », il y en a un ou deux qui sont quand même des cas ... Je les adores !
Laissez-moi vous présenter Mr S* !

Bien que je n'aime pas taper le physique, il le fait tellement lui-même que je ne resiste pas au plaisr de vous le décrire.  C'est un petit rasra blanc d'1m60, une barbe de plusieurs années et des lunettes taille parassol.

A coté de ça, c'est le rasta le plus speed et le plus vénére de la terre. Il est capable de te casser une cannette de bière dans la tronche pour une insulte véhémente.

Mais sa force, c'est son rapport aux femmes. Comme il en parle. Il n'a pas de limite. Il peux draguer n'importe quelle meuf, n'importe ou.

Je l'ai vue faire sur un meuf maquée (devant son mec) durant un PACS, sur trois meufs dans une boulangerie à 4 heures du matin. Si y'a une go, faut qu'il lui saute dessus. Ça doit être  génétique, j'imagine.

Cependant, il a la drague un peu ... Frontal ! Il peut parler des seins d'une meuf lors de sa première rencontre. Il peut parler des salopes (en général) une heure plus tard et de la sodomie encore deux heures après.

Son ton se résume dans notre première :

C'était sur la fin du printemps, Je prennais un coup avec Zo'.  Nous attendions un de ses pôtes et c'est Mr S qui se pointait.
Il était très agité. Il n'avait pas du tout l'accent marseillais. Ses mains virvoltaient sous mes yeux. Je le laissais venir, je ne disais rien**. Puis d'un coup, il se penchait vers moi :

« Tu sais ... Ma  femme m'a fait beaucoup souffrir ! » ... Il laissait glisser quelques secondes pour poser l'ambiance.

«  Mais, je m'en fout ! ... J'ai niqué sa meilleur copine ! J'ai niqué la voisine ! »

Mon oeil sortait de son orbite et, comme un jokari gluant, il sautait dans ma bière. J'était attéré. « Non, il déconne là ?... C'est du 17ém degrés ? ... On peut pas être un porc comme ça pour de vrai ? Hein ? ... Non ? ... »

Il me scruttait l'oeil perçant, la canine aiguisé ...

Puis, il m'achevait : « J'l'avait tellement niqué la voisine, qu'elle est repartie en boitant jusqu'à l'ascenseur ! ». Et il partait dans un ricanement démoniaque ...

Là, tout s'éclairait ! Il est vraiment comme ça, mais c'est pour de rire ... Ou, c'est vraiment satan, et là, c'est chiant*** ...

* Je préserve son anonymat car internet c'est bien mais pour ça pas ... Surtout quand la personne concernée n'est pas au courant.
** C'est ma technique, quand je connais pas ...
*** Avec le temps j'ai découvert que c'était pas satan ....

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23 août 2011 2 23 /08 /août /2011 07:17

 

 

Lundi*, jour de plomb à Marseille. Le soleil t'écrase tellement la tronche, qu'il est décommandé de porter des bijoux en métal ... Trop de risque de brûlure ....

 

Jour de plomb car retour au quotidien aliénant – Veuuuharrrr ! ... Excusez-moi, je viens de dégueuler le quotidien – Charline reprends le taff', moi je suis sensé en trouver et aucun des youth' n'a repris l'école**.

Très vite je lache l'affaire et m'offre des jours de congés en rab' pour ne pas obtenir des poussées de tensions inconsidérés et bien m'ocuper des mômes.

 

16 heures, réveil de la sieste de Lilou. Nous nous décidons pour un passage au Pharo***. Et c'est moi qui me plombe tout seul. Je rappelle (comme un con et on se demande pourquoi****) l'existence d'un freesbee. Il avait été obtenu quelques semaines plus tôt. Auprès d'un escroc pollueur qui te demande encore des thunes après ton plein, pour que ton môme, il ait un jeu dangereux.

« Mais tu m'avais promis !!!!! ». Et là, je craque comme un naze : « Ok ... On va pas se battre pour tout ... »

 

Nous effectuons notre périple au milieu des flaques de goudron bouillonnant. Les oiseaux morts de chaleur tombent des arbres. J'avais un peu sous estimé la température. Mais j'arrose les mômes tous les deux mètres et je leur hydrate les muqueuses régulièrement. Le trajet me stresse mais se passe sans problème.

 

À peine arrivé dans le parc, je vois tous les enfants à l'ombre. Aucun jeu n'est occupé. C'est le four.

 

Zéphir n'oublie, bien sûr pas, la présence de ce jouet du démon, capable de fracturer des crânes et de retourner des doigts. Je négoti le jeu à l'ombre. On y joue cool ... pas de speed ... Reposer le thermostat.

 

Quand nous trouvons notre rythme et que le mien (cardiaque, de rythme) diminue, un nouveau problème se pose : Lilou trouve que c'est trop de la merde qui pue les voitures et que le freesbee, c'est vachement plus fun méga-délire .... à 2 ans et demi

 

Je vois déjà le pire : « Heu .... Charline comment te dire ... Lilou a eu un greffon au parc ... » ou un truc dans le genre. Ça le fait pas du tout.

 

Je lui suggère de rester tout prêt de moi quand son frère lance. Malgré cela, je flirte avec l'infarctus pendant une bonne dizaine de minutes ... Et puis comme ça, elle se désinterresse du truc et va bouinner dans un coin. Ouf ! ...

 

Au bout d'une petite minute, je la voie roder autour de la poubelle du parc, qui ne se trouve pas si loin que ça de nous. « Lilou ! Éloignes-toi des poubelles ! ». Et retour au freesbee.

 

30 secondes plus tard, je relève la tête pour la checker ... Horreur, je la vois machouiller un truc pres de la poub'. Le coeur à mille à l'heure : « c'est sûr que ce qu'elle a dans la bouche est contaminé ! » Zéphir, sentant le danger m'a emboite le pas.

 

Je la harcèle : « Qu'est-ce tu manges ? C'est quoi dans ta bouche ? ».

 

Elle éclate de rire, puis me dit hilare: « Mais c'est rien ! ... C'est une crotte de nez !!!! ». Et elle retourne en quête d'un nouveau trésor gluant.

 

Même moi, ça m'a detendu ....

 

* Hé oui ! Tentative de retour au direct !

** Lilou y rentre cette année ...

*** Pour ceux qui ne le sauraient toujours pas, c'est un parc à 10 min de la maison.

**** pas pourquoi je suis un con. Sinon y'aurait débat. Mais plutôt pourquoi je le dis

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13 juillet 2011 3 13 /07 /juillet /2011 14:16

Un p'tit teaser pour le plaisir ...

 

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18 juin 2011 6 18 /06 /juin /2011 13:42

 

Mon nouveau statut de formateur multimedia me force à me créer une nouvelle tenue de super héro. En effet, tout comme en free, je ne peux pas me permettre d'avancer à découvert. Mon coté troll mutant option THC n'est pas forcement celui que les formés et les payeurs adorent le plus.

 

Pour le biz, je me transforme en mec toujours « youhou ! » mais avec un professionnalisme et un sérieux à faire passer Charpak pour un branloss' approximatif. En plus de ça, je sais, j'assure et ça va le faire, ne t'inquiète pas Monsieur.

 

Pour les cours, c'est différent, j'ai pas besoin de me la jouer tueur à gage avec les dents qui strient le parquet. Non, c'est plus un truc du genre, mec proche de la quarantaine hyper trop cool de la mort qui tue. Une espèce de gars hyper actif, évoluant dans un ouragan de rire.

 

Je deviens un fantasme pour les filles et un gourou pour les garçons … Quelle responsabilité sur les générations futures !

 

Construisant mon personnage au jour, le jour, j'essaye d'avoir l'air cool en permanence :

  • à la machine à café, on à l'impression que je suis dans mon salon

  • après un pissou, je suis détendu comme un mec qui sort de sa douche

  • dans les couloirs, je suis satisfait comme un type qui retourne se coucher

 

C'est un boulot de tout instant. La coolitude se travail ! Tu croies quoi ? Que les filles vont s'évanouir sur mon passage comme ça, au naturel ? Ben non ! Y'a du taff'

 

Et comme Rome, ma mutation ne s'est pas faite en un jour. Il à fallu que je dose au fur et àmesure de mes cessions de cours.

Le short ? Ça passe ! La barbe de 24 mois ? Ça passe ! La plume dans le derche ? Ça passe pas !

 

Au moment ou ce passe cette journée, je venais d'abattre une nouvelle carte de ma fonzittitude* de prof : la tong !

Et ouais, faut méchamment être tranquille dans sa tête pour venir en tant que puits de savoir avec des tong aux pieds.

 

Comme j'étais en phase de testing de ce nouvel habillage de pied, j'observais comment la foule réagissait à mes arpions à l'air …

 

Je repartais en classe suite à la pause de 10H30, la bouche encore chaude d'avoir fumé et les papilles réagissant toujours à l'amertume du café. Je prenais l'escalier plutôt que l'ascenseur (ben oui, c'est pour les faibles … Moi je suis vigoureux et dynamique). Le pas ovin**, je remontais les deux étages.

 

Sur mon passage, j'entendais le souffle des femmes défaillants. Je savourais les gémissement des pucelle … Bref j'me la petais !

 

Et d'un coup Paf ! Accident de tong, crise de pierre richard aigüe, je me fracassais le gros orteil dans une marche … Explosion, sang, liquide amniotique et larmes à gros bouillon. Mon personnage venait de voler en éclat !

 

Je finissais le trajet, boitillant et honteux … Je serais toujours mon pire ennemi ...

 

* Référence pas du tout caché à happy days (pour les plus jeunes ou les intellectuels de gauches)

** bref je sautais comme un cabri

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13 juin 2011 1 13 /06 /juin /2011 16:15

 

 

Depuis que vous m'avez perdu de vu, dévoré par Chrono-crabor, le monstre qui te digère dans les estomac du temps, nous avons décidé, avec ma douce, de nous octroyer des plages de survies. C'est pourquoi, ce jeudi, nous avions convoqué la petite Eléonor. Nous lui avions remis son pactage réglementaire (matraque, taser, feuille de décharge et seringues hypodermique). Puis, nous avions mis le chrono en route : début du babysitting.

 

Nous prenions une petite heure pour visiter une maison*. Un bouge : tout était à refaire, y'avait pas de lumière, ça puait du derche … Mais pas plus démoralise que ça, nous nous décidions pour prolonger le plaisir du non cri et du non placage au sol.

Revenu vers le Vieux Port, en remontant le cours Estienne d'Orves, nous profitions du vent doux de ce presque été. Au abord du Péanot, le fumé de la sauce tomate aux herbes, nous choppait par les troue de nez.

 

Cette pizzeria, vieille comme ma mère, connue comme la vierge (ou l'inverse), venait encore de faire deux paresseuses victimes. « Allez ? On s'en jette une et on s'bouffe une pizza vite fait ? ».

Alors zhoup, on se glissait les jambes sous une table en plastiques, un demi frais devant le nez. On allait se savourer les derniers rayons du soleil à la cool.

 

Sur la place, une dizaine de mômes (entre 6 et 15 ans) faisaient les cons. Le genre, pas méchants, mais livrés à eux même et très taquins.

L'activité du soir était football / EMT**. En fait, ils avait commencé par un foot standard, mais ils avaient très vite repérés deux ballons, coincés le long de la façade devant laquelle ils jouaient. Ils enclenchaient les grandes manœuvre.

 

Les plus grands commençaient par la spider technique : escalade le long des gouttières et des fenêtres … Échec cuisant, mais pas de blessés. Ils se décidaient à faire la montagne humaine : re-raté.

Ils enchainaient alors par l'approximatif : rappel avec le cable du téléphone, lancé de plus petit, … Ceux qui ne faisaient pas d'acrobatie encourageaient les autres. Ça commençait à être volumineux en décibel …

Derrière nous, l'ensemble du staff de la pizzeria était avachie, ricanant à la ténacité imaginative dont faisaient preuve ces mômes.

 

Toujours trop court de quelques centimètre, ils galopaient chercher de l'aides dans les poubelles. Comme par magie, certains ressortaient avec de grandes barres en métal de prêt de trois mètres. Le staff derrière moi, saluait l'effort, goguenard.

 

Le premier ballon était décroché : VICTOIRE !!!!!! La petite foule pré-pubert explosait. Mais le deuxième résistait.

 

Ni satisfait, ni découragé, les deux ainés (apparemment) repartaient au petit trop. En terrasse, les clients guindés du 7ém commençaient à grogner : « Mais que font là, ces enfants à cette heures là ? », « Mais c'est horrible, on ne s'entend plus ! », … Un vieux beau tout pourri semblait particulièrement irrité.

 

La seconde salve de frondeurs n'avaient pas encore levés le ton, que les deux ainés revenaient avec une vieille échelle et n'hésitaient pas à interpeller des adultes pour les aidés. Au bout de 15 minutes le deuxième ballon tombait au sol.

 

Hourra, pour une partie de la foule et peine de mort et retrait des alloc' pour les autres … Je trouvais ce repas très marseillais ...

 

* Oui, nous essayons de devenir des bourgeois capitalistes à tendance nazi-démoniaque en devenant propriétaire. Je sais bien, … C'est pas beau, mais c'est l'age qui veut ça …

** Education manuelle et technique : je ne sais plus comment ça s'appelle maintenant.

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 06:28

 

 

voici un tite video pour la relance des aperos du bateau.

 

Ce sont des fiestas qui ont lieu au large de Marseille (donc sur un bateau), tous les dimanches durant l'été.

 

Je vous la met, même si je la trouve pas super : pas de temps pour la faire (24h), pas le même matos que maintenant (pas de hd) et la compression youtube est degueu .....

 

voyez, j'essaie de pas vous oublier ...

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16 février 2011 3 16 /02 /février /2011 21:01

 

 

J'ai toujours eu envi de buter le énervé, qui insulte ta mère avec force démonstration gestuelle, en ayant manqué de te tuer.

 

Jeudi* 18h27, je ramenais Lilou à la maison. C'était la joie dans la voiture. Je conversais avec amour avec ma fille .

  • Lilou dodo Kiki é Anny …

  • Lilou, tu as dormi avec Kiki chez Fanny ?

  • Hum-um … Lilou kaka pô Kiki é Anny !

 

Et nous nous empalions sur le bouchon du soir, sur le Vieux Port.

Ça sortait de tous les côtés, dans tous les sens. Nous nous déplacions comme l'armée romaine, la technique de la tortue. Je décidais de prendre mon mal en patience et de m'entrainer à parler le Lilou en attendant de ça ce décoince …

 

3 heures plus tard, j'avais la langue sèche, j'étais à court de conversation quand je me retrouvais sur l'autre quai.

 

Au moment de passer le dernier virage de la mort, qui nous amène au dernier feu de la mort et pis après c'est cool jusqu'à la maison, je sentais une présence dans mon angle mort.

Je voyais s'avancer une vieille toute crispée dans une petite voiture, l'œil injecté de sang et la bave aux lèvres, ou l'inverse, je ne sais plus.

Elle fonçait pour passer avant moi. Je ne devais notre survie qu'à mes réflexes exceptionnels. Je constatais, en plus, qu'elle devait s'arrêter 10 mètres plus loin. Le feu était rouge.

 

Vue ma courte introduction, je vous laisse imaginé l'état …

 

Je m'arrêtais calmement derrière elle. Appuyant sur le fermoir de ma ceinture, je me tournais vers Lilou : « Bouge pas ma chérie, je dis un truc à la dame ... »

 

Toc-toc ! Sur sa fenêtre. Elle la fait descendre :

Elle (sur tendu de la mort) : Oui ? …

Moi (genre cool – si si ) : Madame ça va pas la tête ou quoi ? … Vous Vous rendez-compte que vous avez failli m'arracher une aile pour passer en premier ? J'ai une gamine dans la voiture …

Elle (encore plus véner) : Oui ...Bon, ben … Vous savez y'en à marre, je suis dans les bouchons !

Moi (étonné) : Ben, moi aussi …

Elle (agacé par la mouche que je représente, elle gesticule de la main et de la tête) : Oui bon ça suffit ! Faut faire attention !

Moi (d'un coup, je sais plus trop, je voie rouge) : Connasse !

 

J'écourte notre conversation d'un coup de kick haineux dans sa portière. Je me tâtais à la bruler vivante dans sa voiture, mais j'avais que deux allumettes. Je repartais quand même un peu soulagé.

 

Au démarrage du feu, elle tentait de noter mon numéro de plaque. Moi, taquin, je lui collais au derche pour qu'elle n'y arrive pas. Et d'un coup, je la doublais dans un rire démoniaque, mes roues étaient comme celle du ghost rider**.

 

Au moins, une vieille qui y réfléchira à deux fois, avant d'être mauvaise au volant ..

 

* Dis donc … J'suis à la bourre de l'anecdote …

** En feu, quoi ! ...

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