Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
9 juillet 2013 2 09 /07 /juillet /2013 16:26

Ce matin, 10 heures pétantes, je referme derrière moi la porte du 68 rue de Clery, Paris 2éme arrondissement.

J’y laisse mon appart’ hotel – que c’est même pas nous qu’on paye – pour me faire un petit entretien d’embauche dans une maxi boîte de la mort qui tue …

 

Mais, quid ? Que passa ? Diantre ! Misère de mirmidon ! Vous seriez vous trompé de blog ? Ne venez-vous pas lire les tribulations paterno-méditerranéenne d’un incorrigible immature ? Et pis là, c’est quoi ? C’est un mec tout pourri qui vie dans un hôtel à Paname et qui cherche du taff’ … Y’a tromperie !

 

Mais non, pas du tout ! C’est bien moi, le seul et unique* Fred !

 

Il s’avère juste que, par le truchement du hasard de la vie qui fait pas toujours en sorte que ce soit la merde absolue, je viens de déposer mes nains chez mes remp’s en normandie**. En parallèle ma douce – qui l’est vachement en ce moment – reçoit  une formation sur Paris pour devenir encore plus balaise de la mort qui tue en chteumeuleu 5***.

Toujours en parallèle, j’avais été contacté, il y a quelques temps, pour un entretien en vue d’un poste de vidéographe.

Du coup, j’ai un peu mixé le tout …

 

Ha, au fait, le boulot, c’est pour I-télé … Ouais ! … I-télé ! T’as bien entendu mon bonhomme … ça le fait, non ?

 

Me voila donc partie pour cet entretien … Au moins trois ans que je n’ai pas mis les pieds à Paname … Au moins autant que je n’ai pas eu un entretien avec une boite de cette envergure … Comme je suis un peu tendu, j’éventre un vendeur de fleur pakistanais … ça fait du bien … C’est pratique Paris pour ça.

 

Dans le métro, je ne retrouve pas mes reflexes. Je me traine. Je mélange toutes les stations, je ne sais plus sur quelles lignes elles sont. Je perds du temps … ça me vénerre !!!!! Là, c’est une roumaine à ch’ti n’enfant qui y passe … Je me redétend …

 

Pour les rues c’est la même … Les sens, les jonctions … Tout se mélange dans ma tête … Une conclusion s’impose : je ne suis plus panaméen.

 

J’arrive quand même au siège à l’heure, à force de génocide décontractant … Je suis quand même tendu comme un slip …

 

A l’accueil une bombasse et un minet me prennent en mains. Qui ? Quand ? Pourquoi ? … mais tout ça avec un sourire groupe Canal …

 

On me tanque sur un canapé, armé d’un badge de visiteur tout frais imprimé à mon nom. Et pis on me dit d’attendre … Que bientôt on viendra me chercher …

 

J’attends … J’attends … Putain, ce que j’attends ! ça ne me stresse pas du tout ! Pour couronner le tout, le défilé des présentateurs autochtones débute. Pour finir, je voie Serge July déboulé dans le bordel, accueilli comme un prince. Notamment par une chroniqueuse dont j’ai oublié le nom, mais qui  est affreuse avec des lunettes de sorcière et des dents de partout … En tout cas elle est super connue.

 

Putain ! Ils sont habitué au lourd, va falloir que j’assure ! En plus à ce moment, je ne pouvais défouler mon stresse sur personne … ça aurait fait tache …

 

Quand la Rh se pointe, avec 20 minutes de retards j’hésite entre évanouissement et défonçage de tronche … Mais elle était mignonne, alors je me radoucis. Je vais passer mon énergie ailleurs

 

La suivant dans les escaliers métalliques, je remets mes habits de Fred qui taff’. Puis nous traversons la rédaction.

 

Quand la porte de réunion se referme dans mon dos, j’ai finie de me grimer …

 

* J’avais l’intention de mettre des trucs genre « incommensurable », « génialissime » ou « violeur de poules en chef » … mais je me suis dis : ça va faire trop …

** Prononcez de préférence Normandaïe …

*** HTML quoi !

Partager cet article
Repost0
4 juillet 2013 4 04 /07 /juillet /2013 07:27

Mercredi*, 21h28** : je referme la porte derrière un pote et son fils, pote de mon fils. La fin d'après midi/soirée ensemble fût joyeuse et sympathique. Je profitais du mouvement de foule pour coucher mes nains. En quinze minutes que j't'avais bâché, le câlin et l'histoire. Pas mal ! …

 

Dans un esprit de mari parfait qui à des grappes de fans qui viennent s'écraser sur sa porte, je me décidais à faire la vaisselle … Si !

 

À peine avais-je empoigné ma deuxième poêle à frire que j'entendais des bruits de galopades dans mon dos. Je me retournais vivement. J'essayais d'imposer vivement une allure qui se situait entre Captain America et Jean Valjean.

 

Pika*** plongeait sur moi griffe en avant sous le genou. Ma poêle ne me servait à rien …

 

Scritch ! Planté dans la cuisse du Jean ! J'accusais le coup, mais sa allait … Ce monstre de quadrupate à la pilosité vagabonde ne me laissait pas le temps de me dessaisir de mon ustensile de cuisine, il commençait l'escalade …

 

« Scritch ! Niveau du cul, c'est toujours le Jean … ça va …

Scritch ! HARRRRRRRGGG ! C'est les reins ! Y'a qu'un T-shirt !!!!!

Scritch ! HAAAArRRRRGGG !!! Je suis au bord de l'évanouissement ! Le con de chat vient de s'agripper à mon omoplate droite !

Ouf … Il arrive sur les épaules. »

 

Sans plus attendre, je commençais les moulinet des bras pour tenter de chasser la bête qui venait de me lacérer le dos … Keude … Je me penchais vivement vers l'avant pour qu'il puisse sauter, avant de tomber. Ça marchait.

 

Je chassais le chat tout en vociférant des insanités. Titubant je reprenait ma vaisselle. J'en profitais pour me remettre … Comme une espèce de réflexe animal ...

 

Sur la fin de mon action, je découvrais deux trois conneries à mettre au lave vaisselle. Je les y enfournait.

Je commençais à me détendre …

 

Je jetais un dernier coup d’œil dans le lave vaisselle : pas encore plein ...Je le lancerai plus tard …

 

La porte à peine refermé, j'entendais un cri en provenance du 14ém cercle de l'enfer des bestiaux ! Mon cœur se cristallisait de peur et explosait en milliard d’échardes brillantes.

 

Avant de m'évanouir, je ré-ouvrait la porte pour voir ma Pika sortir calmement … Une pâte par terre … Boom ! Je chutais lourdement avec l’œil révulsé.

 

Je viens de me réveillé et le chat est en train de me tété le T-shirt au niveau de la couture … C'est hypra angoissant … Ce chat est psychopathe ...Je continu à faire le mort pour me protéger … J'attends que Charline rentre de Paris pour me libérer ...

 

* Si si, c'est quasiment presque du live !

** Je sais c'est un peu tard mais nous sommes à deux jours des vacances … J'ai moins de scrupules …

*** Notre jeune chat

Partager cet article
Repost0
24 juin 2013 1 24 /06 /juin /2013 09:21

 

Jeudi matin, pénultième journée de remplissage de cerveau de têtes blondes avant la quille des grandes vacances pour le formateur que je suis.

La saison prenant fin, le corps est au bord de la rupture. C'est pourquoi en ce matin, je me réveille à la bourre (encore plus que d'hab') et en vrac (encore plus que d'hab').

 

J'essaie de regrouper les quatre neurones qui se baladent aux différents points cardinaux de mon crâne. J'en laisse un en veille pour éviter de me faire dessus.

Bon qu'est que j'ai besoin de quoi qui me faut ?

 

Des sous vêtements ? … Roger ! … Et en plus, ils sont au bon endroit …

Mes yeux ? Roger !... même s'ils sont pas dans le bon sens ...

Mes cours ? Roger ! … J'ai vaguement vraqué les torchons dans mon keuss …

Mon DDE ?* Roger pareil ! … En vrac dans le keuss …

Un p'tit dej' ? Ha non, … là, pas Roger du tout … J'ai le bide à peu près aussi vide que les caisses d'un état africain.

 

À la vue du temps qu'il m'a fallu pour me tractopeller hors du lit, j'ai du faire un choix cornélien : propreté ou alimentation.

Le choix a pourtant été vite fait. Il est plus facile de gérer - face à un d'jeun's - un vomi de famine matinale, plutôt qu'une aisselle au fumé virilo-suant.

 

Ben oui, tu peux te la jouer que t'as fais la chouille comme un déglingo et que du coup, tu purges la machine. Ce qui fait de toi une espèce de héros du quotidien dans l'oeil du jeune.

Tandis qu'un dessous de bras approximatif, ça ne se justifie pas … T'es juste un crado à l'hygiène vague. De plus, je ne perd jamais une occasion de me coller à mes jeunes étudiantes et donc par la même je ne pourrai pas le faire. Ce qui, soit dit en passant, serai ballot …

 

Comprenant la situation, ma douce – qui pour une fois l'était – s'empresse de me proposer son nouveau mug isotherme corporate d'entreprise que sa collègue, dont c'est le métier de fourguer des merdes, venait de lui offrir.

 

Je la remercie comme il se faut (triple loots dans mes bras et baiser à la Gabin) et je fourre un bon litre de café bouillant dans le bidule (le mug bien sur).

 

Puis, avant de le mettre dans mon keuss, un doute m'assaille … ça à l'air un peu cheap c'te merde … Et pis, j'ai quand même des tas de trucs qui sont fragiles dans mon bordel à dos**. Alors, pour plus de sûreté, je retourne le bazar en mettant la main en dessous pour récupérer les quelques gouttes.

 

Un bon demi litre de café en fusion se répand sur ma pauvre petite main à la peau fine comme du papier bible et douce comme du coton …. Glups ….

 

HHHHHHAAAARRRRGGGGG !!!!! Putain de sa mère la pute qui fouette des nains de jardin avec des orties !!!!!!!!!!!!

Dans toute la dignité qui me caractérise, je me roule par terre comme une merde pleurnichante …

 

Depuis, je ne peux plus faire de raccourcis clavier dépassant trois touches … ça va m'aider dans la vie ...

 

 

* Mon disque dur externe (pour les non geeks …)

** voir plus haut … Tu comprends ce que tu lis ?

Partager cet article
Repost0
3 juin 2013 1 03 /06 /juin /2013 12:35

 

Jeudi midi, c'est la pause dej'. Après quatre heures de galvanisage de mes petites têtes blondes, pour les remplir de belles connaissances toutes neuves en multimédia, je prenais une pause - à la gastronomie approximative - bien mérité.

 

Accompagné de ma directrice pédagogique, je discutais des espoirs pour ces jeunes et de l'approche pédagogico-sociologique du cours de multimédia dans les sociétés post-modernes. Bref, je faisais mon formateur complètement impliqué, histoire de montrer à ma supérieur hiérarchique comme je suis à fond …

 

Soudain mon portable tressautait au rythme frénétique d'une série de scratch Oïastarien. Je regardais qui était-ce … Mon pote Damien !!!!!

 

C'est mon plus vieil ami de la vie de la terre. Nous nous sommes rencontrés durant notre première année de maternelle. J'ai très vite adoré ce môme ! Comme sa mère était l'institutrice, c'est toujours lui qu'elle engueulait quand il se trouvait dans le lot de ceux qu'avait fait une connerie … Je le quittais plus.

 

Au file des années nous avons partagé tout et n'importe quoi : les baffes, les fêtes, les chutes dans la boue*, les heures de colle, les voyages, les galères … Tout je vous dis !

 

Maintenant, nos vies nous ont éloignées … Lui, il brise des familles en Ile de France (il est DRH) et moi, je fout rien en PACA … Mais nous n'avons pas rompu le contact, nous nous appelons très régulièrement.

 

Pour faire un pied de nez au temps qui passe - qui te patte d'oitise, nous avons une sorte de pseudo tradition qui nous permet de nous faire croire que nous sommes encore des adolescents décérébrés et enschichonnés : nous commençons chacune de nos conversations téléphoniques par une copieuse série d'insultes qui ferait rougir de honte une caillera des téci.

 

Quand je voyais son nom s'afficher sur mon portable, je me réjouissais immédiatement, car il y avait de nombreuses semaines que nous ne nous étions pas eu au téléphone :

 

  • ça va-t-y vieille pédale à roulette encarté à l'UMP, lui assénais-je en introduction.

  • Pas mal et toi, enculé de ta race de gros mort qui pue la vieille chagatte de vieille**, me répondit-il du tac au tac.

  • Pourquoi que tu ne donnes plus de nouvelle, espèce de nazi démoniaque syphilitique ?

 

« Hum ... »

 

  • Quoi « hum » ? … et pis en plus ça vient pas de mon téléphone … C'est quoi ces parasites ?

 

HHHHAAAAA !!! Misère de nardine rézalawoued de ta mère ! C'est ma directrice pédagogique qui fait « hum », je l'avais totalement oublié. Je croisais alors son regard plein de consternation …

 

Comme seule solution, je ne trouvais que la fuite …

ça fait trois jours que je suis dans le placard à balais de l'école ...

 

* Lui comprendra ...

** Oui, je sais c'est violent mais je vous avais prévenu ...

Partager cet article
Repost0
31 mai 2013 5 31 /05 /mai /2013 08:55

A propos d'un joli appart', mon pote JL m'a dit :

"C'est le genre d'appart', tu t'y fais un pastis le soir, et tu te prends pour Tony Montana"

Partager cet article
Repost0
28 mai 2013 2 28 /05 /mai /2013 19:42

 

Ce mardi fût un mardi de labeur intense : j'avais cours ! … Cependant, j'avais décidé d'aborder la journée comme une dynamo qui aurai choisi de ne produire que du courant positif.

 

Quel plaisir nourrissant que de jouer au jardinier du savoir ! Partant d'une graine grossière à la culture multimédia médiocre, j'arrivais à de jolie graphiste multimédia – de taille raisonnable. Bon faut encore élaguer deux trois trucs, m'enfin ...

Il aura fallu que je les arrose au concentré de rigueur et d'enculage de mouche et à la vanne bien lourdingue.

 

Arrivant en fin de cession, je commençais à voir le résultat … C'est rigolo ...

 

Et aujourd'hui, je prenais un soin extrême à tout positiver pour le soir … Genre, un peu le mec super cool qui rentre dans sa famille complètement galvanisé par son taff … Je sais, ça fait un peu trop, mais c'était quand même un peu ce style là …

 

Sur le coup des 17h47, je rentrais à la maison. Encore avec la casquette, la veste et le keuss, les deux femmes de la maison me sautaient dessus la porte à peine ouverte.

 

Charline hurlait : « Occupes toi d'eux ! … J'en peux plus … C'est la merde au taff. Depuis 16h00 j'ai arrêté !… Vas-y ! Vas-y ! Vas-y ! Vas-y ! Vas-y ! Vas-y ! !!!! »

En même temps Lilou hurlait : « Papa ! ! Dis, tu me mets Hello Kitty ! Dis Papa, S't'euplé ! Papa ! ! Dis, tu me mets Hello Kitty ! Dis Papa, S't'euplé ! Papa ! ! Dis, tu me mets Hello Kitty ! Dis Papa, S't'euplé ! »

 

Je giclais vite fait, mon sac et ma veste, et prenais la petite par le bras. Charline partait vers le plan de travail se rouler une clope. Elle maugréait et vociférait toute seule … L'avait pas l'air commode …

 

La petite accrochée au dos, je partais chercher mon ordi portable. « Papa ! ! Dis, tu me mets Hello Kitty ! Dis Papa, S't'euplé ! ».

Une fois armé de mon Pc et de Lilou, toujours sur le dos, je filait dans la véranda installer tout ce p'tit monde.

 

À peine avais-je posé une adidas sur le sol de la dîtes véranda que je voyais le regard noir de ma femme, y fumant sa clope ...  « Oups … Bon, ben c'est pas grave … On va aller ailleurs ... ». Repli stratégique dans la cuisine … Pendant que j'essayais d’insérer la prise, un grondement ce fit entendre : « Non ! Pas là ! … Je fini ma journée dans la cuisine ! …

  • Oups … Bon, ben c'est pas grave … On va attendre ... 

 

Au bout de cinq minutes, j'installais la petite … Ouf.

 

De retour dans la cuisine – peut être avais-je le rêve fou de tenter de communiquer avec avec ma douce malgré l'état dans lequel elle se trouvait – je me tournais vers Charline. Je n'eut le temps de faire plus. Un cri horrible retentissait dans toute la maison, entre le porc et l'alien … Flippant !

 

Zéphir arrivait immédiatement derrière, en larme : « Pika, elle a voulu m'escalader et pis ch'uis en shirt !!!! Bheuuuu !!!!!!!! ça fait mal !!!! ».

 

Mais c'est une mission pour super papa-psychologue-ambulancier-man !

Donc après, 10 minutes de discussion pour qu'il n'égorge pas le chat et arrête de pleurer, tout rentrait dans l'ordre …

 

Je me levais donc du canapé. C'est le moment ou le chat de merde se décidait à m'escalader toutes griffes dehors … ça pique et pis c'est pas juste, parce que sans moi, mon fils y t'aurait pété ta gueule de chat …

 

Malgré ma bonne volonté, je laissais échappé un léger cri de douleur : « Aïe ... ». Mon fils m’explosait de rire à la tronche, sans plus de compassion qu'une endive …

 

 

à l'heure ou je vous écrit, mon pactage est fait. Je pars sur le prochain Marseille-Kaboul … Ce sera pas pire ...

Partager cet article
Repost0
14 mai 2013 2 14 /05 /mai /2013 09:35

 

 

Certains jours, il m'arrive de croire que je vie dans une famille normale … Et puis, en fait, non …

 

Ce vendredi vers, approximativement, 12 heures 17, mon fils lisait sagement (si si, ça arrive) une histoire ou Spider-man et Nova bourraient la gueule à tout un tas de cyborg patibulaire. Lilou gambadait joyeusement dans notre mètre carré de jardin.

On se serait cru au paradis des darons …

 

C'est alors que mon téléphone, avec la voix du défunt Lux B*, venait rompre cet enchantement. Mais je ne le savais pas encore.

 

« Allo ? Qui c'est'y qui veux quoi ? », demandais-je.

C'était un collègue de douleur du quotidien … Un père de famille, quoi ! … Il m'appelait au sujet du sport de nos gamins …

 

La discussion allait bon train. Je commençais alors à effectuer mes cercles concentriques comme lorsque les conversation téléphoniques durent.

 

Machinalement, je commençais à observer le lit de Zéphir que nous avions tanké dans la cuisine en attendant que le nouveau arrive dans la journée. Il avait été mis sur le coté pour prendre moins de place.

 

Totalement attentif, j'avais l’œil attiré par un truc cheulou sur la tranche du lit. Continuant mon dialogue, je me rapprochait du truc cheum' et ….. HHHHHAAAARRRRGGGGG !!!!! C'est une collection de crottes de nez !! Des dizaines de micro-boudins verts marrons tout desséchés se rependaient le long du lit.

 

Entre dégoût et sueur froide, je pliais la conversation au plus vite …« Charline ! … Zéphir ! Vous pouvez venir deux minutes siouplet ? ».

 

Je demandais des explications au petit … Bien sûr avec témoin – sa mère – pour ne pas être accusé à tord de maltraitance crottedeunéhic …

 

Découvrant le tableau, ma douce se sauvait dans le jardin pour y vomir son dej' : deux pains au lait, trois cafés et du foie de veau. La réaction était normal à la vue de sa crottonasaphobi …

 

Sous les glouglous gluant en provenance du jardin, je commençais à expliquer à mon fils qu'il devait nettoyer le bordel. Je lui tendais une éponge et zhou …

 

Trente secondes plus tard, il revenait vers moi : « Ayé ! ».

 

Comme on me la fait plus, j'allais valider le nettoyage. Et comme je le pensais, y'avait fouttage de gueule : « tu y retournes ! ». Du coup le gamin se mettait à hurler : « Mais ça part pas !!! J'y arrive pas ! ».

 

Au bout de 25 minutes, 147 « tu y retournes » et quatre litres de larme, le coté de lit était plus ou moins clean … Ouf …

 

Et l'autre coté ? … Quel autre coté ? Me faites pas chié, y'a qu'un coté à un lit !

 

* Chanteur mort de Oiastar

 

Partager cet article
Repost0
10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 20:56

 

On en fait toujours beaucoup sur Noël … L'angoisse de la pile et du tournevis …. L 'angoisse du gollage pendant la construction du mur de cadeau … L'angoisse du mode d'emploi à 7h00 du mat' avec 4h de sommeil et 4 bouteilles de pif dans la tronche ... Mais ne négligeons pas Pâques ! … Haaa, Pâques …

 

Outre, de grandes similitudes avec la fête du gros rougeaud à rennes, Pâques requière le désavantage non-négligeable de se passer en extérieur … à 6h30 du mat en plein milieu du printemps … J'adore toujours …

 

Cette année tout commençait dans la tradition la plus traditionnel de notre famille : la veille … En effet, il est impossible que nous nous levions plus tôt que nos nains. C'est pourquoi nous planquons toujours les deux palettes de chocolat la nuit précédente avant de nous coucher.

 

Cette année petite variante, nous planquions … Mais dans le jardin … Charline avait regardé toutes les météos de la terre pour être sur qu'il ne pleuvrait pas. Pour plus de sûreté, elle avait égorgé deux coqs sur le gazon, suivant un rite ancestral connu que d'une poignée de Chaman.

 

La suite fut encore plus traditionnelle : démarrage des nains à 6h00 (à prononcer six heures zéro zéro), œil ouvert, dos droit, pied au sol et course. Charline réagissait assez bien, elle réussissait à plaquer Lilou (qui est encore petite) pendant que notre piège devant la porte avait fonctionné sur le grand. Nous avions un répit de 5 à 10 minutes.

 

De mon coté, j'accouchais de mon moi-même du jour dans une douleur incroyable. Paupière au crique, cerveau dans le béton. Mais en moins de 4 minutes 86, je m'extrayais du lit et titubais jusqu'à l'escalier. Je prenais vaguement un t-shirt.

 

Dehors, en caleçon et t-shirt par 12 petit degrés, je devais observer mes enfant transformés en cochon fouisseur, me retournant le potager en quête d’œuf, de poule ou de quelques lapins.

 

Je m'avachissais mollement contre la porte fenêtre, un sourire greffé sur le visage.

 

Soudain, pendant que Zéphir tournait au coin du potager, un truc bizarre passait à coté de lui, puis un bruit entre slouch et plock. Entre slouch et plock ? … Si, si, comme je vous le dit …

 

La famille se figeait, interrogative. Je jetais un œil perplexe à ma douce. Elle m'intimait du menton d'aller valider. Zéphir, s'était retourné : « beuark !!! ».

 

J'arrivais sur les lieux du drame: un pigeons tout foncedé, dont on ne reconnaissait que les ails et vaguement la tronche. Il n'était que gluance, chair et sang. Son cadavre était dans le bec d'une mouette et comme avec le corbeau, elle a perdu le cadavre. Mon fils venait de manquer de se faire assommer par un cadavre de pigeons … J'en frémissais d'avance ...

 

Je décrivais vaguement la scène à ma douce. Sans café, brut de pomme, je devais énormément prendre sur mon moi pour ne pas vomir de la bile. Quand elle percutait, elle hurlait, puis me lançait : « Bon, ben faut nettoyer ?

  • Ouais ? … Vazy … Précise

  • Ben toi ! Ça me dégoûte trop !

Pour ne pas faire de scandale et rester digne, j'évacuais le bordel … Après trois vomis et deux évanouissements, j'allais enfin prendre mon café …

 

Un cri retentissait dans la maison : « Fred, y'a une bête !!!!!! » … Super Pâques … Super ...

Partager cet article
Repost0
7 mai 2013 2 07 /05 /mai /2013 08:48

 

Depuis trois jours, un nouveau venu est arrivé chez les nouveaux venus plus trop nouveaux au bout de cinq ans : un chaton !

 

On pourrait penser qu'à la vue de notre quotidien, rempli de cris, de larmes, de pot de Nutella cassé et de punitions à coup de fouets contaminé à la lèpre, prendre un chaton à la maison équivalait à un auto-ball-trap pédestre**.

 

J'ai conscience de cette problématique … Mais j'ai craqué ! Face à la torture psychologique de ma femme et de mes enfants, j'ai craqué : « Dis ? On prend un chat !  Dis ? On prend un chat !  Dis ? On prend un chat !  Dis ? On prend un chat ! »

 

Alors, oui, j'ai été lâche … J'ai lâché l'affaire quand mon cerveau était devenu une noix desséché par le vent de la lobotomie verbale.

Je m'en veux … C'est ma faute, ma très grande faute… Alors depuis, je fais des offrandes tous les soirs à Vadentachambressandinné (le dieu des darons).

Pour info, pour ce faire, il suffit de brûler « l'équipe » du jour imbibé de bière … Mais je m'égare ...

 

Donc, samedi soir nous avions récupéré le bétail. Les nains étaient en transes. Nous devions établir un périmètre de sécurité autour de la jeune bête. Ils sautaient tellement partout qu'on atteignait – sur le coup des 20h12 – 20h13 – un pic de 18 sur l’échelle de Richter. Malgré tout, nous gérions***.

 

Puis vint l'heure du couché :

Zéphir : « Pika**** dors avec moi !!!!!! »

Lilou : « Non !!!!!!!!! Pika dors avec MOI !!!!! »

Alors tous le monde pleurait (même moi car ces situations me désolent).

 

On arrivait à négocier avec les nains que c'était le chat qui décidait. Nous déposions donc, le chat à équidistance des deux chambres (validé par un huissier de justice certifié : maître Crevure).

 

Et pouf, pouf, pouf, la petite Pika prenait la direction de la chambre de … Taratating : Lilou ! Zéphir explosait en sanglot comme un goret blessé : « BHHHHHeuuuuuuuu !!!!! Pika , elle m'aime paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas !!!!!!!!!!! Bheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuu !!!! »

 

Malgré ma rudesse, il me reste un bout de cœur pas complètement pourri par le monde des grands. Du coup, je sortais le matelas du lit de Zeph' et le déposait dans la chambre de sa sœur.

 

C'est exactement à ce moment que Pika décidait d'aller dans la chambre de Zéph'. Lilou explosait en sanglot comme un goret blessé : « BHHHHHeuuuuuuuu !!!!! Pika , elle m'aime paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas !!!!!!!!!!! Bheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuu !!!! ».

 

C'est dans un grand soupir que je prenais le matelas de Lilou pour le cloquer chez Zéph'.

 

Enfin, ça semblait se stabiliser 10 minutes, jusqu'à ce que le chat décide de … s'en aller (c'est un chat quoi). Un cœur de nains enchaînait en canon : « BHHHHHeuuuuuuuu !!!!! Pika , elle m'aime paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaas !!!!!!!!!!! Bheeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuu !!!! ».

 

Pour survivre, je décidais de me crever les oreilles … Et depuis ça va bien mieux.

 

* Je sais, ça fait mille ans que je n'ai pas écrit mais ainsi va la vie …

** se tirer dans le pied, quoi !

*** On commence à avoir du métier !

**** C'est son nom.

Partager cet article
Repost0
4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 08:33

 

Certains soirs, Zéphir n’est pas rassuré. Comme tous les enfants de son âge, il entend des trucs et s’attend à se retrouver nez à nez avec un troll zombie ptinnanfantophage.

 

Il y a quelques jours ce fût le cas. Pendant les deux minutes de jeu post-repas, je le voyait bien qui tournait dans l’appart’. Il vint finalement vers nous, qui prenions le café.

 

« Papa ? Maman ? C’est quoi ce bruit que l’on entend dans toute la maison ? » Il tentait de rester digne mais on voyait bien que ça flippait en dedans.

 

Sa mère se voulant rassurante lui dit : « ça doit être la VMC … Rapproches-toi de ce coté du mur et tu l’entendras plus fort … »

 

2 secondes plus tard … « Non … le bruit est le même … »

 

« Mais si … J’te jure, va voir dans les toilettes, tu entendras, c’est flagrant … ». Il repartait immédiatement, un peu contrarié de ne pas être pris au sérieux.

 

Je découvrais deux pieds d’enfant dépassant des WC. C’était Zéphir qui s’était mis à quatre pattes pour inspecter soigneusement cette histoire de bruit.

 

Lilou passa dans le couloir au même moment, en slip, un gâteau à la main. Découvrant cette drôle de situation, elle rentra dans les chiottes :

-      Ben qu’est ce que tu fais Zéphir ?

-      Haaaarrrrggghhh !!!!! … Mais t’es malade !!! tu m’as fais super peur !!!

-      … Bheu …

 

Tous deux arrivaient vers nous immédiatement en chouinant :

Lilou : Moman ! Y m’a dit k’ch’uis malade !

Zéphir : Mais c’est vrai que t’es débile … j’ai eu vachement peur !

 

Comme  réaction, nous ne parvenions qu’à retenir le sourire qui se pointait au milieu de nos tronches de parents ricanneurs. Malheureusement, ils s’en aperçurent.

 

Ils partirent immédiatement drapé dans leur dignité salie par notre dérision. Ça faisait méchamment la gueule. Il a fallu attendre dix bonnes minutes* pour que ça se décoince.

 

Pour la petite histoire, le bruit, c’était le ventilateur qu’ils avaient branché à fond pendant qu’ils regardaient la télé. Et puis ils avaient vautré le bidule à un moment ou à un autre pour finalement oublier le bidule … La parentalité nécessite des nerfs d’acier …

 

* Ce qui dans le temps de notre famille est un faisage de gueule giga-long.

Partager cet article
Repost0